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Louis de Raguenel, journaliste politique, à propos des radicalisés de plus en plus jeunes : «La difficulté est que toute notre société et Internet de manière globale sont construits autour d'un modèle de liberté».

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Transcription
00:00En fait, je pense qu'il y a deux sujets.
00:01Il y a la surreprésentation de la jeunesse aujourd'hui
00:04dans la petite et moyenne délinquance.
00:06Les policiers, je parle sur le contrôle de Jean-Christophe Couville,
00:09voient bien dans tous les actes de violence et même la criminalité.
00:13C'est assez impressionnant de voir cette surreprésentation.
00:16Et puis, on ne le voit pas dans les actes de terrorisme et radicalisation.
00:20Et puis, on le voit également
00:22dans le cadre des refus d'obtempérer, dont on a beaucoup parlé.
00:24Moi, ce qui me frappe, c'est l'extrême jeunesse
00:27des gens qui commettent les refus d'obtempérer.
00:29Et par ailleurs, il y a effectivement la question du contrôle des plateformes.
00:34Et évidemment, la jeunesse qui a du temps, qui est hyper connectée et tout,
00:37se rue dans cet espace de liberté sans fin et sans limite et sans borne
00:43pour faire n'importe quoi, se radicaliser de manière extrêmement rapide.
00:47Et donc, la difficulté, c'est que toute notre société
00:50et Internet, de manière globale, sont construits autour d'un modèle de liberté.
00:54Et on voit bien, d'un point de vue philosophique,
00:57la liberté sans borne conduit à l'anarchie.
00:59Et en fait, on est dans l'anarchie totale où il n'y a plus aucune règle,
01:02il n'y a plus de sanctions, il n'y a plus de cadre.
01:04Et je trouve que le sujet, d'un point de vue de la réglementation, se trouve ici.

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