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Le retour du Plannaz B Live Festival, les motivations de l’élu Emilio Lado, une exposition au musée d’ethnologie de Neuchâtel, le lancement d’un média numérique sur le foot suisse et la programmation du Red Pigs Festival : c’est le programme de la quotidienne.


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00:00:00 Votre émission avec le casino barrière de Montreux.
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00:00:06 365 jours par an.
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00:00:10 Dans "C'est quoi votre truc" je vous propose ce matin une plongée dans l'économie mondialisée.
00:00:19 Le musée d'ethnologie de Neuchâtel présente "Cargo Cult Unlimited",
00:00:24 une exposition qui examine les complexités de l'économie mondialisée
00:00:28 en s'inspirant des cultes du cargo de Mélanésie.
00:00:31 L'exposition établit des parallèles avec les pratiques économiques modernes
00:00:35 telles que le fétichisme des marques et l'ignorance des conditions de production.
00:00:40 Les visiteurs découvriront un port de conteneurs et des bureaux en carton
00:00:45 symbolisant les simulacres des cultes du cargo
00:00:48 en s'appuyant sur les collections du musée d'ethnographie de Neuchâtel
00:00:52 et des recherches en ethnologie.
00:00:54 L'exposition explore les principes organisationnels de l'économie
00:00:58 divisés entre production matérielle et discours,
00:01:01 réagissant les flux de marchandises.
00:01:05 Elle démontre que l'économie est liée à un réseau de représentation culturelle
00:01:10 et à un dispositif sociotechnique.
00:01:13 Pour en parler, parce que c'est bien compliqué tout ça,
00:01:16 je reçois ce matin Yann Laville, responsable de l'exposition.
00:01:20 Bonjour et bienvenue et merci d'être avec nous de si bon matin.
00:01:23 - C'est un plaisir, merci pour l'accueil.
00:01:25 - Merci d'être... vous m'avez confié il y a quelques instants
00:01:28 que vous n'êtes pas forcément du matin,
00:01:30 en tout cas doublement merci de jouer le jeu ce matin.
00:01:33 Pouvez-vous nous expliquer concrètement ce qu'on va pouvoir apprécier
00:01:37 et comprendre dans cette exposition que vous proposez à Neuchâtel ?
00:01:41 - Alors c'est toujours compliqué de parler d'une exposition qu'on ne visite pas.
00:01:44 Pour résumer les choses, très simplement,
00:01:46 le propos de l'exposition c'est de réencastrer l'économie.
00:01:50 Ce que je veux dire par là, c'est que finalement il n'y a pas de société sans économie.
00:01:54 Tout le monde échange des biens, des services, des devises.
00:01:56 C'est une fonction normale des sociétés humaines.
00:02:00 Pendant longtemps, ces fonctions ont été encadrées par des règles morales,
00:02:04 religieuses, sociales, qui avaient justement tendance aussi à contenir
00:02:08 peut-être certains excès de la pensée libérale.
00:02:12 Et effectivement on a l'impression depuis les années 80
00:02:15 que finalement des acteurs de ce milieu s'ingénient à désencastrer l'économie,
00:02:20 c'est-à-dire à la rendre lointaine de nous.
00:02:23 Je prends un exemple parlant.
00:02:25 Vous regardez les pages économie dans le journal,
00:02:27 c'est des colonnes de chiffres, c'est des articles plein d'anglicismes.
00:02:30 On a l'impression que ça ne s'adresse qu'à des spécialistes, des techniciens.
00:02:33 C'est non seulement qu'on ne comprend rien, mais en plus c'est profondément ennuyeux.
00:02:36 Et pour nous, typiquement c'est une stratégie qui vise à éloigner le grand public
00:02:42 de ces questions qui sont pourtant des questions fondamentales,
00:02:45 liées à leur vie quotidienne, mais qui contribuent à créer finalement
00:02:50 cette distance qui aboutit à ne plus avoir aucun outil.
00:02:54 À la fin on finit par dire c'est le marché qui veut,
00:02:57 qui exige des sacrifices, qu'on serre la ceinture,
00:03:00 et ensuite éventuellement on accédera à un âge de félicité.
00:03:03 On entre vraiment là dans des modèles où en fait certains privatisent
00:03:08 le droit de parler de l'économie, et paradoxalement
00:03:11 on fond une sorte de système magico-religieux avec des licornes,
00:03:14 avec des bitcoin whales, avec des mains invisibles qui régissent notre vie de tous les jours
00:03:19 et sur lesquelles on aurait absolument aucune prise.
00:03:22 L'exposition montre le contraire.
00:03:23 Elle montre comment l'économie fonctionne dans différents contextes sociaux,
00:03:27 proches de la vie des gens.
00:03:29 L'économie ce n'est pas quelque chose d'abstrait,
00:03:31 c'est quelque chose que les gens fabriquent tous les jours
00:03:33 en allant à leur travail, en prenant des décisions,
00:03:36 en produisant certains biens ou certains services.
00:03:38 Donc l'idée c'est de bien comprendre, mais finalement
00:03:42 ça démontre aussi qu'on n'a pas vraiment le choix,
00:03:44 on est obligé de suivre la grande machine,
00:03:46 ou au contraire vous essayez peut-être de nous démontrer le contraire ?
00:03:50 Alors la grande machine fonctionne à plein régime,
00:03:53 et elle est efficace, mais quand on regarde à niveau d'homme,
00:03:58 on se rend compte que dans ces choix qui sont faits au quotidien,
00:04:01 il y a aussi beaucoup d'inventions, il y a beaucoup de ruses,
00:04:05 on ne suit pas toujours les règles du système.
00:04:08 Et c'est très intéressant, par exemple, je prends l'exemple
00:04:11 d'un des containers qui évoque comment la fracture digitale
00:04:15 a été résorbée en Afrique.
00:04:17 On se rend compte que contrairement à ce qu'on pourrait imaginer,
00:04:20 ce n'est pas des entrepreneurs de la tech
00:04:22 qui ont amené les produits vers leurs consommateurs.
00:04:25 Donc ça c'est un peu l'imaginaire idéal type de la société libérale.
00:04:30 Mais personne ne pariait à un Copec sur les Africains,
00:04:33 ils pensaient qu'ils étaient trop pauvres pour avoir des tablettes,
00:04:35 des iPhones et des ordinateurs.
00:04:37 Donc il a fallu que des entrepreneurs du Nigeria décrètent
00:04:42 qu'ils allaient récupérer des pièces informatiques en Europe,
00:04:46 ils allaient jeter un autre bras du côté de la Chine
00:04:48 pour récupérer les surplus des usines qui fabriquent nos ordinateurs,
00:04:51 mais que nous on ne se fatigue pas à réparer.
00:04:54 Et en ramenant ces éléments de seconde main et les pièces de rechange,
00:04:58 ils ont réussi à faire une entreprise tout à fait viable,
00:05:01 et ce n'est pas des petits bricoleurs,
00:05:03 ce sont des gens qui sont capables de produire industriellement
00:05:05 à l'échelle d'un pays et à fournir des administrations entières.
00:05:08 La morale de l'histoire est un peu ameureuse,
00:05:10 c'est qu'à partir du moment où ils ont fait la démonstration
00:05:13 qu'il y avait un potentiel économique,
00:05:15 donc c'est eux les pionniers,
00:05:17 les grands acteurs qui n'avaient pas fait de recherches et de développement,
00:05:20 qui n'avaient pas pris de risque, sont revenus sur ce marché
00:05:22 et ont tiré les marrons du feu à leur place.
00:05:24 Et voilà.
00:05:25 Donc effectivement, aussi par rapport à ces discours
00:05:28 comme quoi celui qui prend des risques reçoit des bénéfices substantiels,
00:05:32 on se rend compte que ça ne marche pas toujours
00:05:35 selon les discours en vigueur dans la réalité quotidienne.
00:05:39 - La question à qui s'adresse cette exposition,
00:05:42 j'imagine que vous allez répondre à tout le monde,
00:05:45 mais en tout cas à celles et ceux qui sont un petit peu conscients
00:05:49 de ce dont on est en train de vivre,
00:05:52 et à ceux qui sont un peu curieux finalement, c'est ça ?
00:05:55 - Alors, vous avez raison de dire que l'exposition s'adresse à tout le monde.
00:05:58 Je crois qu'on a fait un bon travail de médiation,
00:06:01 donc justement l'idée c'était de rendre ces thèmes accessibles.
00:06:04 J'espère que les images rendent justice à notre travail.
00:06:07 C'est très coloré, c'est très visuel, c'est très interactif.
00:06:10 Il y a beaucoup d'objets liés à la culture populaire,
00:06:14 c'est des objets du quotidien,
00:06:16 et je pense qu'en fait tout le monde comprend bien.
00:06:18 Moi j'ai une image par rapport aux expositions,
00:06:20 c'est qu'il ne faut pas tout lire, il ne faut pas tout écouter,
00:06:22 il ne faut pas regarder tous les films, il ne faut pas tout comprendre,
00:06:24 il faut piocher à sa guise et manger à sa faim.
00:06:28 Un peu comme dans un millefeuille,
00:06:30 vous allez planter votre fourchette dans les couches de pâtes et de crèmes
00:06:33 jusqu'au moment où vous n'en avez plus envie.
00:06:36 - Oui, métaphore.
00:06:38 Quelle leçon fondamentale espérez-vous pouvoir peut-être transmettre aux visiteurs
00:06:44 qui viendront apprécier cette exposition ?
00:06:47 - Alors nous on n'est pas des moralistes,
00:06:49 et encore moins des alter-mondialistes ou des politiciens.
00:06:52 Mais pour moi c'est très important.
00:06:55 En fait on présente des cas avec des facettes positives et négatives,
00:06:59 mais c'est toujours le visiteur qui est le centre du dispositif,
00:07:02 et c'est en fonction de ces informations que lui-même doit se faire sa propre opinion de l'économie,
00:07:08 être peut-être sensibilisé à des aspects qu'il ne connaissait pas,
00:07:11 apprécier ses questions sous un angle différent,
00:07:14 mais on ne transmet pas de message,
00:07:16 on invite les gens à réfléchir par eux-mêmes.
00:07:18 - Cette exposition va être à voir encore toute cette année,
00:07:20 elle dure une année, c'est une année, à peu près une année.
00:07:23 - Elle dure à peu près une année, elle sera peut-être légèrement prolongée.
00:07:26 - D'accord, ça fonctionne bien.
00:07:28 - Ça fonctionne bien, les gens sont enthousiastes, les retours sont bons.
00:07:30 - Justement j'allais vous poser la question, quel retour vous avez ?
00:07:33 Parce que j'imagine que vous êtes aussi intéressé par la réaction du public.
00:07:39 Qu'est-ce que vous avez comme retour ?
00:07:42 - Alors j'ai la faiblesse de penser que c'est une expo,
00:07:45 parmi les trois ou quatre qu'on a montées ces dernières années,
00:07:48 qui a très bien marché et qui marche très bien.
00:07:51 Parfois les gens font des retours positifs mais polis.
00:07:55 Là on a l'impression qu'il y a quelque chose qui se déclenche dans leur tête,
00:08:00 beaucoup de gens reviennent plusieurs fois,
00:08:02 et ils n'hésitent pas à revenir avec leurs enfants, leurs grands-parents ou leurs collègues.
00:08:05 Donc ça c'est des signes qui sont généralement très sûrs,
00:08:09 et très porteurs quand on y est confrontés.
00:08:13 - Une exposition à voir au moins une fois,
00:08:15 mais il faut peut-être revenir plusieurs fois pour bien s'imprégner de tout ce que vous avez mis en lumière ?
00:08:21 - Alors on peut y revenir plusieurs fois, c'est comme un bon film, c'est comme un bon vin,
00:08:26 il faut y revenir et déguster, on comprend toujours différemment.
00:08:29 - Très bien. L'aspect pratique alors pour y venir,
00:08:32 c'est tout simplement du côté de Neuchâtel au musée d'ethnologie ?
00:08:37 - Exactement, dans un magnifique parc arborisé, pas très loin du centre.
00:08:41 Donc à pied c'est une dizaine de minutes depuis la célèbre place Puri,
00:08:44 c'est à peu près la même chose en bus, et on vous attend avec impatience.
00:08:48 - Et les horaires et tout ça c'est à retrouver évidemment sur le site internet,
00:08:50 je vous laisse peut-être donner l'adresse ?
00:08:52 - www.men.ch
00:08:55 [Musique]
00:09:06 - Le 9 juin prochain, les Suisses voteront sur plusieurs initiatives majeures,
00:09:10 parmi elles le plafonnement des primes d'assurance maladie,
00:09:13 une réforme énergétique ambitieuse et une initiative sur la vaccination.
00:09:17 Les votations du 9 juin sont donc cruciales,
00:09:20 tous sont des domaines essentiels tels que la santé publique, l'énergie et les droits individuels.
00:09:25 Les décisions prises auront des implications significatives pour l'avenir de ce pays.
00:09:30 C'est les raisons pour lesquelles durant deux semaines,
00:09:33 les lundis, mercredis et vendredis, j'accueillerai sur ce plateau
00:09:36 les représentants des différents partis dans l'instant politique.
00:09:40 Aujourd'hui, je reçois Emilio Ladeau, président du parti Centre Vaud.
00:09:44 Bonjour et bienvenue, merci d'être avec nous.
00:09:46 - Bonjour.
00:09:47 - Comment allez-vous ?
00:09:48 - Très bien, très bien.
00:09:49 - Cette campagne, comment se passe-t-elle pour vous ?
00:09:51 Ça va, pas trop stressante ?
00:09:53 - Oui, comme toutes les campagnes, mais on arrive gentiment au bout,
00:09:55 il nous reste encore deux semaines pour essayer de convaincre
00:09:58 les dernières personnes qui n'ont pas encore voté.
00:10:00 - Alors vous avez peut-être entendu les infos il y a quelques instants
00:10:03 avec Léo Degary, que vous avez entendu les résultats du deuxième sondage.
00:10:07 Là, visiblement, ça ne va pas tout à fait dans votre sens.
00:10:11 - Ça dépend pour quelle votation.
00:10:13 - En tout cas pour les deux premiers enjeux,
00:10:15 l'initiative de la légion des primes et puis pour l'initiative au frein au coût.
00:10:18 Là, visiblement, ce n'est pas tout à fait ce que vous espériez.
00:10:22 - Alors c'est vrai que nous, comme vous le savez,
00:10:24 on a lancé l'initiative pour le frein au coût.
00:10:26 Et puis, comme toute initiative, elle est souvent mise sous pression
00:10:30 les dernières semaines. Et là, on joue vraiment le un contre tous.
00:10:34 Et donc forcément, on se fait un peu chahuter dans les sondages.
00:10:39 Donc à nous de convaincre encore les personnes du bienfait de cette initiative.
00:10:43 - La messe n'est pas dite. Ce ne sont que des sondages.
00:10:46 Et on sait que les sondages, ça peut varier.
00:10:49 Et ça peut bouger très rapidement.
00:10:51 En tout cas, merci d'être avec nous.
00:10:53 Lundi, j'ai reçu sur ce plateau, à cette même place,
00:10:56 Pierre-Yves Maillard, qui avait une question pour vous.
00:10:59 - S'il est contre notre initiative, je lui dirais qu'elle est pour lui
00:11:02 le seuil de douleur acceptable pour un ménage, pour la prime maladie.
00:11:06 Parce que s'il trouve que 10% c'est encore trop peu,
00:11:10 il situe le plafond où ? A 12, à 15, à 20 ?
00:11:14 Ça me paraît une question importante.
00:11:16 Parce qu'à un moment donné, ça doit quand même bien s'arrêter.
00:11:19 - Alors, vous n'êtes pas contre l'initiative,
00:11:21 mais vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec Pierre-Yves Maillard. C'est ça ?
00:11:24 - Alors, Pierre-Yves Maillard parle de l'initiative
00:11:27 qui souhaite plafonner à 10% la prime des ménages.
00:11:32 Effectivement, là où on est contre, le centre,
00:11:36 c'est tout simplement parce que cette prime,
00:11:38 effectivement, ne s'attaque pas au coût,
00:11:40 donc ça n'empêchera pas d'augmenter les primes.
00:11:42 Et puis finalement, la question, c'est qui c'est qui paye ces aides ?
00:11:47 Et finalement, ces 10%, effectivement,
00:11:50 c'est bien pour une classe qui a des revenus faibles,
00:11:55 mais là où le postulat est faux,
00:11:57 c'est que cette initiative dit aider les classes moyennes,
00:12:00 alors que la réalité, c'est que la classe moyenne,
00:12:02 au sens statistique du terme, n'a pas accès aux aides.
00:12:06 Dans le canton de Vaud, par exemple,
00:12:08 35% des Vaudois ont accès à une aide subventionnée pour les primes,
00:12:14 mais ne sont pas dans la classe moyenne.
00:12:15 La classe moyenne, c'est celle qui va justement payer
00:12:17 trois fois les assurances maladies.
00:12:19 Ils la payent une fois dans l'assurance maladie,
00:12:21 ils la payent une deuxième fois à travers les impôts cantonaux
00:12:23 parce que les cantons payent une part des soins,
00:12:26 et ils la payent une troisième fois dans les subventions qu'on va donner.
00:12:28 Et donc cette initiative, aussi juste qu'elle puisse être
00:12:31 pour une partie de la population,
00:12:33 elle reporte une charge sur une autre partie de la population.
00:12:36 Et finalement, si on prend une famille moyenne,
00:12:39 qui a un revenu moyen,
00:12:40 elle n'a pas accès à ces subventions.
00:12:42 Donc, elles vont continuer à avoir leurs primes augmentées
00:12:45 et leurs impôts augmentés.
00:12:46 C'est en ce sens qu'on trouve que cette initiative n'est pas juste.
00:12:51 - En ce qui concerne le deuxième objet,
00:12:55 l'initiative pour un frais au coût pour les primes maladies,
00:12:59 à votre avis, là vous n'êtes pas d'accord non plus
00:13:03 avec le parti socialiste ?
00:13:06 - Non, le frais au coût, c'est notre initiative du centre.
00:13:09 - Oui, donc là vous n'êtes pas d'accord par rapport à ça.
00:13:12 - Oui, tout à fait.
00:13:13 Évidemment qu'on soutient cette initiative,
00:13:15 puisqu'on la porte et on y croit,
00:13:17 parce qu'on l'a encore vue la semaine dernière,
00:13:20 on nous annonce encore 6% d'augmentation de primes
00:13:22 pour l'année prochaine, voire 10% dans certains cantons.
00:13:25 Donc, notre initiative est là justement pour forcer les acteurs
00:13:30 à trouver des solutions.
00:13:32 Je ne sais pas si c'est maintenant qu'on doit discuter de ces arguments,
00:13:36 mais clairement, comme vous l'avez dit,
00:13:40 les sondages ne sont pas forcément favorables à ce moment pour nous,
00:13:43 parce qu'à part une fêtière Santé Suisse qui nous soutient,
00:13:48 le reste de toutes les fêtières...
00:13:50 - Vous êtes les seuls à défendre cette idée.
00:13:52 - Voilà, exactement. Pourquoi ?
00:13:54 Parce qu'on veut mettre un coup de frein.
00:13:57 La santé aujourd'hui, le système de santé suisse,
00:14:00 il faut vraiment imaginer un bolide qui fonce,
00:14:04 qui a beaucoup de puissance, qui amène beaucoup d'innovation,
00:14:07 beaucoup de nouvelles médecines, et ce qui est très bien,
00:14:10 mais en même temps, si un super bolide, vous ne lui mettez pas des freins,
00:14:13 à un moment donné, il finit par s'encastrer contre un mur.
00:14:15 Donc notre initiative est là pour ça,
00:14:17 pour donner un coup de frein à cet envolée des coûts,
00:14:21 puisque depuis des années, on nous explique qu'il y a plein de solutions
00:14:24 à disposition pour baisser les coûts,
00:14:27 mais chaque acteur se renvoie la balle, puisqu'il n'y a aucune contrainte.
00:14:30 Donc notre idée, c'est de dire "ok, maintenant, on vous met cette contrainte
00:14:33 à vous de trouver des solutions pour vous mettre d'accord".
00:14:36 Et on sait qu'on a des solutions, d'ailleurs,
00:14:38 ceux qui s'opposent à notre initiative le disent assez souvent,
00:14:41 mais on a plein de solutions, par exemple, le dossier électronique du patient,
00:14:45 les génériques moins chers, éviter les doublants,
00:14:48 toutes ces belles solutions qu'on nous parle depuis 10 ans,
00:14:50 qui ne sont toujours pas appliquées.
00:14:52 Alors du coup, nous, on dit "ok, cette fois, on vous force à les appliquer,
00:14:55 peut-être que là, on verra enfin un frein à cet envolée des prix".
00:14:59 - On a quand même l'impression qu'il y a une grande différence
00:15:02 de manière de penser entre la Suisse alémanique
00:15:05 et la Suisse sur un bord d'enson qui est un fossé.
00:15:08 On voit que, là encore, on ne pense pas de la même manière
00:15:11 et là, sur ce sujet-là, ça crispe un petit peu d'un côté et de l'autre.
00:15:16 - Alors, pour ce cas-là, je ne sais pas s'il va y avoir un "Rush to grab-on",
00:15:20 nous, ce qu'on voit vraiment, c'est le, encore une fois,
00:15:22 comme je me répète, c'est vraiment le "un contre tous",
00:15:24 c'est-à-dire qu'on vient avec cette initiative qui nous paraît,
00:15:27 qui nous paraît aujourd'hui vitale pour les ménages,
00:15:32 pour baisser un peu la facture,
00:15:34 et puis on se retrouve avec tous les acteurs impliqués
00:15:37 qui, forcément, qui sont du côté des prestataires,
00:15:41 s'unir tous contre notre initiative,
00:15:44 ce qui veut bien dire que ça les met un peu sous stress,
00:15:47 et puis, finalement, à force de marteler aux gens
00:15:51 qu'ils vont voir leur prestation diminuer,
00:15:54 ou en tout cas le risque de leur prestation diminuer,
00:15:56 une crainte subsiste, puisqu'on est d'un côté assuré
00:16:00 et d'un côté payeur.
00:16:01 Ce qu'on paye à la fin du mois en prime,
00:16:03 on est aussi content de le recevoir en prestation.
00:16:05 Donc, d'un côté, on pleure quand on doit payer,
00:16:07 et puis, d'un autre côté, on est satisfait
00:16:08 d'avoir un des meilleurs systèmes de santé au monde.
00:16:10 Donc, c'est clair que là, il peut y avoir une crainte.
00:16:12 – Qu'est-ce que vous avez envie de dire à celles et ceux
00:16:14 qui ont de la peine à agendre les deux bouts à la fin du mois ?
00:16:17 Parce que ce que vous dites, c'est très bien,
00:16:19 mais est-ce que ça n'est pas une fausse bonne idée, finalement ?
00:16:21 – Non, non, c'est une vraie bonne idée,
00:16:22 puisque quand vous avez un salaire,
00:16:24 tous les mois vous touchez 5 000 francs ou 6 000 francs par mois,
00:16:28 et que l'année prochaine vous dites,
00:16:29 "Bah tiens, je vais m'acheter un nouveau véhicule",
00:16:32 automatiquement, vous n'allez pas dire,
00:16:34 vous n'allez pas aller vers votre employeur ou vers la ZAPO,
00:16:36 dire "écoutez, je m'achète une voiture,
00:16:37 donc il faut me donner 500 francs de plus",
00:16:38 vous allez dire "Ok, où est-ce que je peux un petit peu économiser ?"
00:16:40 Le système de santé doit être pareil.
00:16:42 Il doit y avoir une réflexion, un peu comme le frein à l'endettement
00:16:44 de la Confédération, qui a fait ses preuves,
00:16:46 en disant "Ok, l'année prochaine, si on doit augmenter
00:16:48 les coûts par des nouvelles technologies,
00:16:51 par des nouveaux modes de santé plus performants,
00:16:57 on doit aussi trouver des économies ailleurs pour contrebalancer.
00:17:00 - Alors pour ces deux premiers objets,
00:17:02 Emilio Lado, vous prenez le "oui" pour l'initiative d'allègement des primes,
00:17:06 il ne faut pas confondre, et puis pour le deuxième objet,
00:17:08 initiative au frein aux coûts, vous prenez le "oui" aussi,
00:17:12 et on a dit que vous êtes le seul.
00:17:14 - Pas tout à fait, pour les 10%, on prend plutôt le "non",
00:17:18 même si on comprend le fait qu'on a besoin de soutenir des gens,
00:17:24 mais le problème c'est que si on soutient cette idée,
00:17:27 ça va encore renforcer cette idée d'envoler des prix.
00:17:30 Donc on doit plutôt travailler sur les coûts,
00:17:32 pour éviter que ces coûts continuent à augmenter chaque année,
00:17:34 et qu'on doit chaque année plus mettre sous perfusion le système.
00:17:37 - Vendredi, à cette même place, je recevrai Michael Buffa,
00:17:40 qu'est-ce que vous avez envie de lui poser comme question,
00:17:42 en rapport avec les deux sujets qu'on vient d'évoquer ?
00:17:45 - Encore une fois, c'est surtout sur le sujet de la baisse des coûts,
00:17:49 où autant l'UDC que nos collègues aussi du PLR soutiennent
00:17:54 qu'il y a beaucoup d'économies à faire dans le système de santé,
00:17:57 mais qu'ils ne veulent pas mettre cette épée de Damoclès sur les prestataires.
00:18:03 C'est vrai que c'est un peu intriguant comme manière de faire.
00:18:06 Ils nous disent toujours que oui, il faut lutter contre les coûts,
00:18:09 depuis des années, mais ils ne veulent jamais s'en donner les moyens.
00:18:23 - On a eu beaucoup de questions ce matin, Emilio Lado,
00:18:25 merci d'être avec nous ce matin.
00:18:27 On va parler maintenant du troisième objet,
00:18:29 l'initiative pour la liberté et intégralité physique.
00:18:32 L'initiative du mouvement de liberté suisse
00:18:35 veut interdire toute obligation vaccinale
00:18:38 et éviter les sanctions en cas de refus.
00:18:41 Seul l'UDC la soutient,
00:18:43 affirmant que personne ne peut être contraint à se vacciner en Suisse.
00:18:47 Quel est votre avis sur la question, Emilio Lado ?
00:18:50 - Alors, je suis tout à fait d'accord avec cette affirmation,
00:18:52 puisqu'elle est déjà inscrite dans les textes de la Confédération.
00:18:55 Personne ne peut être obligé à être vacciné.
00:18:57 - C'est ça. Mais alors, pourquoi on vote là-dessus, alors ?
00:19:00 - Parce que l'initiative est assez large
00:19:02 pour ne pas avoir précisé le terme "vaccination".
00:19:04 Et donc, sachant cela,
00:19:06 quand on met une initiative
00:19:09 qui parle de manière générale
00:19:11 d'une chose très générale,
00:19:14 on a le risque qu'on mette en danger toute une population
00:19:18 pour un imprévu, puisque si le Covid,
00:19:21 puisque c'est bien de cela qu'on parle,
00:19:23 a été dramatique pour un bon nombre de familles,
00:19:26 ça n'en reste pas moins que c'était une pandémie
00:19:31 encore pas trop grave.
00:19:33 Parce que le jour où on a une vraie pandémie mortelle,
00:19:35 vraiment avec des cas dramatiques, incontrôlés,
00:19:39 eh bien, on ne pourrait plus agir
00:19:42 pour protéger une population.
00:19:44 Cette initiative fait suite à trois autres votations
00:19:50 qu'on a faites, où chaque fois la population
00:19:52 a validé la stratégie de la Confédération
00:19:55 au vu de comment a fonctionné la Suisse
00:19:58 pendant ces quelques années.
00:20:00 On peut estimer assez positivement
00:20:02 l'action de notre Confédération.
00:20:04 Et puis, j'ajouterais quand même quelque chose
00:20:07 assez important, c'est que nos modèles de société
00:20:10 font que si nous sommes dans un pays libre
00:20:14 et démocratique, nous avons quelque part
00:20:17 donné toute la partie sécurité à notre État.
00:20:21 Vous ne voyez personne dans la ville se promener
00:20:23 avec des fusils d'assaut, à part aux États-Unis,
00:20:26 mais disons qu'en Suisse, on considère que la sécurité
00:20:29 est de l'ordre du gouvernement, de l'État,
00:20:33 qui doit protéger sa population.
00:20:35 Et puis, la santé, le domaine sanitaire
00:20:39 en fait aussi partie.
00:20:40 Et donc, notre modèle de société est basé
00:20:42 sur un commun, sur un groupe social.
00:20:45 Et ces mouvements qui sont apparus
00:20:48 pendant le Covid prônent plutôt
00:20:51 l'individualisme à outrance.
00:20:53 Et c'est vrai qu'encore une fois, on a demandé
00:20:55 l'avis de la population à plusieurs reprises.
00:20:57 Et il semblerait que c'est quand même le modèle
00:20:59 qu'on a actuellement en Suisse qui est plutôt plébiscité.
00:21:02 - N'empêche que s'il n'y avait pas eu le Covid,
00:21:04 on ne serait pas en train de parler de ça ce matin.
00:21:06 - Non, clairement.
00:21:07 Et c'est du droit de ce groupe
00:21:10 de lancer une initiative.
00:21:12 Chacun a le droit de lancer une initiative.
00:21:14 Mais j'ose espérer que la population,
00:21:17 une fois encore, va se raccrocher
00:21:20 à notre modèle de société commune.
00:21:22 - Donc non pour vous.
00:21:23 - Ah non, clairement.
00:21:24 Et puis, sans vouloir être trop polémiste quand même,
00:21:28 moi qui suis très progressiste,
00:21:31 pendant le Covid, on a vu que ces groupes
00:21:34 étaient souvent liés à des mouvances,
00:21:36 des fois, on aime appeler d'ultra-ultra droite,
00:21:40 et qui bardaient de slogans "mon corps", "mon choix",
00:21:44 "ma liberté" et tout ça.
00:21:46 Et c'est les mêmes qui viennent nous expliquer
00:21:48 que l'avortement, ce n'est pas forcément quelque chose de bien.
00:21:50 Donc c'est juste une petite punchline que j'aime bien,
00:21:52 que j'aime bien mettre à ces gens-là.
00:21:54 - C'est noté, c'est enregistré,
00:21:56 et ce sera aussi en podcast.
00:21:57 - Voilà, merci.
00:21:58 - En vraie réaction.
00:21:59 Quatrième objet, la loi fédérale relative
00:22:01 à un approvisionnement en électricité sûre.
00:22:04 Je vais y arriver, reposons sur des énergies renouvelables.
00:22:07 La loi sur l'électricité en vote vise à renforcer
00:22:10 les énergies renouvelables et sécuriser
00:22:12 l'approvisionnement hivernal avec des objectifs ambitieux
00:22:15 pour 2035.
00:22:18 Votre avis là-dessus ?
00:22:19 Là, vous vous dites non.
00:22:21 - On dit oui, on dit un grand oui.
00:22:23 - Vous êtes un grand oui alors.
00:22:24 - Oui, tout à fait.
00:22:26 On a vu ces dernières années avec les conflits
00:22:30 qu'il y a eu en Ukraine, où on a failli se retrouver
00:22:34 en pénurie d'énergie l'hiver il y a deux ans.
00:22:38 On se rend compte que l'Europe est en pleine transition énergétique,
00:22:42 avec l'Allemagne qui ferme des centrales nucléaires,
00:22:45 avec la France qui a eu aussi des soucis
00:22:46 avec des centrales vieillissantes.
00:22:48 Nous-mêmes en Suisse, on a des centrales nucléaires vieillissantes
00:22:51 et on doit réagir très vite.
00:22:53 On doit se donner les moyens d'être autonomes
00:22:58 au niveau de la production d'énergie,
00:23:00 et ça passe par des énergies renouvelables.
00:23:02 C'est en ça que ce texte de loi est vraiment bien fait.
00:23:05 Il ne parle que d'énergie renouvelable.
00:23:07 C'est-à-dire qu'il va y avoir un immense accent
00:23:09 et beaucoup d'énergie et de ressources qui vont être mis en place
00:23:12 pour pouvoir produire de l'énergie verte,
00:23:14 à savoir à partir de panneaux solaires, d'éoliens et d'hydroélectriques.
00:23:18 C'est en ça que ce projet est vraiment très bon.
00:23:21 - L'éolien, c'est pas gagné, parce que tout le monde est d'accord
00:23:24 avec le principe fondamental, sur le fond,
00:23:26 mais personne n'est d'accord d'avoir un hélice devant la maison, c'est ça ?
00:23:29 - C'est exactement ça. Il y a une expression anglaise que je vous traduis
00:23:33 qui dit "non, pas dans mon jardin".
00:23:35 Donc on est d'accord d'appuyer sur le bouton,
00:23:37 puis qu'il y en ait de la lumière,
00:23:39 mais on ne veut pas forcément en avoir les frais.
00:23:41 Il y a même des arguments qui nous sont apparus assez hallucinants
00:23:43 qui expliquent, qui nous disent "ah non mais en Allemagne,
00:23:45 ils n'ont qu'à défricher là-bas, ils font des éoliennes en Allemagne,
00:23:48 et puis nous c'est très bien, on importe".
00:23:50 Donc c'est assez cynique comme solution,
00:23:52 mais on ne peut pas non plus vivre avec une situation
00:23:55 où il nous faut, on prend les éoliennes,
00:23:57 il y en a eu 6, sauf erreur, à Sainte-Croix,
00:24:00 on a mis 20 ans de procédures pour les mettre en place.
00:24:03 Donc on peut être contre un projet, on peut le voter,
00:24:05 par contre on doit accélérer les procédures.
00:24:07 - Il y a urgence là.
00:24:08 - Il y a urgence, mais on ne va pas enlever le droit démocratique,
00:24:10 c'est-à-dire que la personne qui ne voudra pas une éolienne
00:24:12 pourra toujours voter, et une fois que les votes sont faits,
00:24:14 on pourra aller de l'avant ou pas,
00:24:16 mais on ne traînera plus des projets pendant 20 ans.
00:24:18 - Donc là vous dites oui ?
00:24:20 - Grand oui.
00:24:21 - D'accord. Je n'avais pas mes petits "oui et non" dans le bon sens.
00:24:25 On a bien sûr bien compris. Merci beaucoup.
00:24:28 Durant cet instant politique sur Mle Médias,
00:24:31 je vais recevoir d'autres de vos confrères et amis politiques,
00:24:35 je recevrai notamment Florence Berchardt-Narbel sur ce plateau,
00:24:39 si elle était en face de nous ce matin,
00:24:41 qu'est-ce que vous lui diriez, M. Ladeau ?
00:24:44 - Une question peut-être ?
00:24:46 - Vous lui pouvez une question si vous voulez.
00:24:48 - Disons que je lui poserai la même question que M. Buffa tout à l'heure,
00:24:52 pour savoir pourquoi cette réticence à ne pas vouloir contraindre
00:24:57 nos prestateurs de santé à faire des efforts d'efficience et d'économie.
00:25:03 - Elle sera avec nous la semaine prochaine, j'espère que vous lui écouterez sa réponse.
00:25:07 Si Emilio Ladeau était en face de vous, qu'est-ce que vous lui diriez ?
00:25:11 Si vous étiez en face de vous.
00:25:14 - J'espère qu'il ne va pas pleuvoir cet après-midi,
00:25:17 parce que j'amène mon gamin à la forêt pour son anniversaire,
00:25:20 et ça me stresse pour cet après-midi.
00:25:22 - Pourquoi pas, mais en période de votation, comme ça, on est un peu stressé,
00:25:25 on a envie de se donner un petit conseil, on a envie de s'automotiver.
00:25:28 - J'aimerais crier, enfin je veux dire, c'est énervant,
00:25:33 cette initiative qu'on met pour essayer de soulager les primes des gens,
00:25:38 de voir autant de réticence et de peur au changement,
00:25:41 c'est très frustrant pour moi.
00:25:44 - Très bien. Et côté musique, alors, on demande à tous nos invités
00:25:49 ce qu'ils choisissent, c'est de la musique, vous avez choisi Ayana Khamoura.
00:25:52 - Oui. - Alors, vous nous expliquez pourquoi.
00:25:55 - Alors déjà, ça me fout de bonne humeur, donc déjà, la stuff musique,
00:25:59 j'aime beaucoup en ce moment cette artiste,
00:26:03 puisqu'elle rayonne mondialement dans la francophonie,
00:26:07 et puis finalement, ça fait 4 ans qu'on galère avec le Covid, avec les guerres,
00:26:14 maintenant, on était en Ukraine, maintenant on est à Israël,
00:26:17 et puis dans quelques semaines, il y a plein de nations qui vont se retrouver ensemble à Paris,
00:26:22 et puis pour une fois, ce ne sera pas pour la guerre, ce sera pour fêter le sport,
00:26:25 et comme vous le savez, Ayana Khamoura sera, je ne sais pas si ça a été confirmé comme chanteuse.
00:26:31 - En tout cas, ça fait polémique. - Ça fait polémique, mais voilà,
00:26:34 on va parler de sport, on va parler de culture, on va parler de choses un peu plus sympas,
00:26:38 donc je m'en réjouis. - Et puis à votre bureau,
00:26:40 ils vont faire un petit clin d'œil ? - Oui.
00:26:43 - On les salue au passage ? - Mais bien sûr, bien sûr.
00:26:46 - Est-ce que vous avez passé un bon moment ? - Oui, c'était très agréable.
00:26:49 - Merci en tous les cas d'avoir répondu à notre amie. - Merci à vous, merci à vous.
00:26:52 - Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter, Emilio Nado ?
00:26:54 - Encore une fois, que les sondages mentent, et qu'on puisse gagner ces votations.
00:26:58 - Les news tous les mois, un magazine sur le foot en Suisse dans votre boîte mail,
00:27:09 c'est la promesse de Corner Magazine, qui rassemble les fans de ballon autour d'articles de qualité,
00:27:15 et pour en parler ce matin, Julien Amoret, son fondateur, est notre invité.
00:27:19 Merci d'être avec nous ce matin sur le plateau. - Merci.
00:27:22 - Le numérique, c'est à la fois le magazine qu'on reçoit dans sa boîte mail,
00:27:25 c'est aussi les réseaux sociaux. Vous avez une communauté de près de 5000 personnes sur Instagram.
00:27:29 C'est un aspect important quand on lance un média comme ça ?
00:27:32 - Oui, c'est notre vitrine, donc très clairement c'est important.
00:27:35 On a 5000 sur Instagram, on a 1000 sur Facebook, et environ 5000 aussi sur Twitter.
00:27:40 Donc on est aux 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux.
00:27:44 C'est une partie très importante de notre activité.
00:27:48 On a un contenu qui est assez spécifique par réseaux sociaux, on est très axé mercato sur Twitter.
00:27:54 On a du contenu un peu plus qualitatif sur Instagram, même si on ne va clairement pas au niveau du magazine.
00:28:00 Mais c'est important parce que c'est là où on va communiquer sur le magazine.
00:28:03 - Avec souvent des immersions dans les grands stades, là où le foot, où les enjeux sont importants, vous êtes là.
00:28:08 Comment ça s'organise ? Vous accréditez vos journalistes ?
00:28:11 Vous êtes présent au bord des terrains des grandes pelouses régulièrement ?
00:28:15 - Tout à fait. Alors on a des équipes de journalistes et de photographes.
00:28:18 Chaque week-end, on est accrédité dans les matchs de Super League ou de Challenge League.
00:28:24 On sera aussi à l'Euro et puis on fait aussi les compétitions européennes.
00:28:27 Donc ça, c'est quelque chose qu'on monte sur les réseaux sociaux pour montrer qu'on est des acteurs du milieu du foot.
00:28:33 - Justement, vous l'avez mentionné, l'Euro, c'est un événement important qu'on ne peut pas manquer quand on est un magazine qui est assez récent.
00:28:40 Qu'est-ce que vous comptez faire pendant cette compétition ? La Nati sera très suivie.
00:28:44 C'est une occasion en or pour vous aussi de vous faire connaître, de vous développer ?
00:28:48 - Bien sûr. On aura un numéro spécial Euro qui sortira début juin avec une présentation très complète de toutes les équipes qui participent à la compétition.
00:28:57 Un gros volet sur l'équipe de Suisse et une interview exclusive d'Ulysse Garcia, qui est un joueur de l'Olympique de Marseille.
00:29:03 Et puis, bien entendu, on suivra la compétition sur les réseaux sociaux.
00:29:07 On a des journalistes qui seront là-bas, accrédités aux matchs de l'équipe de Suisse, bien entendu, mais également d'autres matchs.
00:29:14 Donc voilà, on va suivre cette compétition de près. On va communiquer comme d'habitude, que ce soit sur Twitter, Instagram ou Facebook.
00:29:21 - Le nouveau numéro de Corner Magazine est sorti récemment avec une interview du gardien Edin Omeragic.
00:29:25 Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu les coulisses du contenu de ce magazine ?
00:29:30 Est-ce que dans chaque édition, il y a des rubriques précises ? Il vous faut une interview, un reportage ? Comment ça s'organise à ce niveau-là ?
00:29:36 - Oui, on essaie d'avoir une ligne directrice très claire. On a une, deux interviews exclusives par numéro, des reportages, des enquêtes et des articles plus analytiques.
00:29:46 Et on a un volet aussi à l'international. On est assez au clair sur ce qui va paraître dans le magazine du mois d'après.
00:29:54 On a des demandes assez régulières et puis on essaye de couvrir l'actualité chaude, même si ce n'est pas forcément le but du magazine.
00:30:01 Mais c'est vrai qu'on essaye toujours d'être en lien avec ce qui se passe à l'instant T du football suisse.
00:30:08 - Est-ce que vous pouvez nous raconter un peu comment s'organise votre rédaction concrètement ?
00:30:12 Qui travaille avec vous ? J'imagine que ce n'est pas vous qui rédigez tous les articles pour le magazine. Il y a besoin d'une équipe dans ces moments-là.
00:30:17 Comment on fait à la fois pour trouver un équilibre financier et puis à la fois fournir un magazine costaud de qualité tous les mois ?
00:30:23 - Alors on a une équipe qui est composée d'environ 12 personnes. C'est en très grande partie des pigistes, environ 6 journalistes et 6 photographes.
00:30:33 En termes de journalistes, on a des pigistes qui travaillent pour d'autres médias. On a des talents qui ont des sels, qui sont en études ou qui sont dans d'autres corps métiers, comme la communication.
00:30:46 Il faut savoir qu'Amedia finalement en tant qu'entreprise, je dirais que c'est une plateforme, c'est une entreprise qui va permettre aux talents d'aller chercher des médias plus forts financièrement que nous.
00:31:01 Donc voilà, c'est un équilibre qu'on trouve aussi en ayant une solution un peu win-win pour tout le monde finalement.
00:31:08 - Un des gros enjeux, c'est d'aller trouver une crédibilité au sein des clubs, des institutions du foot en Suisse. Comment vous avancez sur ce chemin-là ?
00:31:15 - C'était un très gros travail au moment où on a démarré il y a un peu plus de deux ans. L'objectif principal, c'était d'être partenaire de la SF, de la Suisse Football League, d'être reconnu auprès des clubs et des joueurs.
00:31:28 C'est chose faite. Très clairement, on est accrédité partout. On a de très bons contacts avec les clubs, de très bons contacts avec les joueurs qui nous soutiennent.
00:31:37 Beaucoup de joueurs qui nous soutiennent, qui veulent être dans le magazine, qui aussi nous envoient des messages très positifs sur les réseaux sociaux.
00:31:45 Donc ça, c'est un élément très positif et c'est un élément crucial pour ensuite aussi permettre aux gens de se reconnaître dans le contenu et d'y voir un contenu de qualité.
00:31:55 - Pour conclure, je crois qu'il y a des belles surprises qui arrivent dans Corner Magazine prochainement avec pas que du papier justement.
00:32:01 Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu les projets à venir, la direction à suivre pour votre magazine ?
00:32:06 - Oui, alors aujourd'hui, on a une offre d'abonnement de 12 numéros de Corner Magazine pour 60 francs par an.
00:32:12 Cet abonnement annuel ou mensuel à 6 francs par mois inclut également une newsletter et on va lancer des documentaires.
00:32:19 On a deux documentaires qui sont en fin de tournage et l'idée, c'est vraiment d'arriver sur une offre beaucoup plus complète avec du magazine, des newsletters, des documentaires et également des événements exclusifs.
00:32:32 Ça prendra du temps, mais on va dans cette direction-là.
00:32:35 - Merci beaucoup Julien Mauré, on vous souhaite bonne chance sur ce chemin-là.
00:32:38 Pour s'abonner à Corner Magazine, ça se passe sur corner-magazine.com et K-Media sur Instagram, sur tous les réseaux sociaux.
00:32:45 - Bonjour David Letart. - Bonjour Philippe.
00:32:52 - Comment ça va ce matin ? - Très très bien, merci.
00:32:54 - Merci d'être avec nous. Ce matin, on va parler du projet Planas Be Live qui est né suite à l'annonce du concours de projet Jeunesse lancé par la commune de Bussigny
00:33:04 initié par une équipe de jeunes étudiants de saison du gymnase de Bussignolet.
00:33:09 Le festival a tenu sa première édition en juin 2023. On en avait déjà parlé ici même sur Mle Média.
00:33:15 Rencontrons un fort succès. Cette année, Planas Be Live revient ce samedi 1er juin avec une affiche prometteuse.
00:33:22 Et pour en parler, nous recevons sa programmatrice, organisatrice, son chef Dara Mamahis qui est avec nous.
00:33:29 - Bonjour. - Bonjour.
00:33:30 - Comment ça va ? - Bien et vous ?
00:33:32 - Je vais vous le dire, ma config elle était un peu tendue. - Ah bah merci, balancez.
00:33:36 - Ça va bien se passer, tranquille, tout va bien. En forme ? - Oui très bien.
00:33:40 - Bon, deuxième édition alors ? - Bah oui, faut bien continuer.
00:33:43 - Il faut bien continuer. David Letart, comment ça va ?
00:33:46 - Ça va très très bien. - Vous serez là évidemment pour le Planas Be Live.
00:33:50 - Bien sûr. - Bon, 1er juin, on va en parler.
00:33:52 - On en parle. - Ça va bien se passer. On papote comme ça tranquillement.
00:33:56 - Ce matin avec vous, le Planas Be Live, c'est une belle histoire, la vôtre, Dara, vous allez nous raconter.
00:34:02 Dans un instant, vous l'avez dit Philippe, des jeunes qui montent un événement avec une entrée libre, je le rappelle,
00:34:07 et qui proposent musicalement une programmation qui tient la route.
00:34:10 Et on est ravis de vous recevoir ici ce matin sur M'Le Media.
00:34:13 Alors en parlant de programmation, on pourra compter ce samedi sur la belle présence de Fanny Leib.
00:34:18 * Extrait de M'Le Media *
00:34:30 - Fanny qu'on connaît bien. - Fanny qu'on connaît bien, qui est venue ici sur ce plateau également.
00:34:34 Une artiste d'art authentique aussi sur son dernier album. Ça va être un beau moment.
00:34:41 - Oui, je me réjouis de la voir, vraiment.
00:34:43 - Quand s'est passé le contact avec Fanny Leib, vous l'avez dit, comment vous l'avez convaincue ?
00:34:47 - C'était même pas tellement d'avoir besoin de la convaincre,
00:34:50 mais j'ai vu qu'elle faisait un concert à Agnon, un peu ouvert, comme ça, à la Barcarolle.
00:34:55 Et puis je lui ai envoyé un message sur Instagram et je lui ai dit "écoutez, j'aimerais beaucoup vous rencontrer,
00:35:00 j'ai un projet musical à vous proposer".
00:35:03 Et puis on s'est vu comme ça, autour d'un verre après le concert.
00:35:08 Et puis on a discuté un peu, puis en tout cas ça a l'air de lui avoir plu,
00:35:11 puisqu'on se réjouit de la voir le 1er juin sur notre scène.
00:35:14 Donc c'était une belle rencontre.
00:35:16 - Vous avez aussi une belle histoire, Dara.
00:35:18 On est au gymnase de Bussigny et avant le début de la rentrée d'août,
00:35:22 il y a un concours "Projet Jeunesse".
00:35:25 En quels mots racontez-nous un petit peu la genèse de ce festival ?
00:35:29 - Comme vous avez dit, tout a commencé dans les couloirs de mon gymnase,
00:35:33 où il y a plusieurs membres de la commune de Bussigny qui sont venus nous présenter ce projet.
00:35:38 Puis moi, de toute mon innocence, je ne connais absolument rien à l'événementiel avant ça,
00:35:43 donc je me suis dit "Mais pourquoi je ne serais pas d'inviter mon groupe préféré ?"
00:35:47 Parce que j'avais vraiment envie de voir Stéphane, qui était aussi venu chez vous une fois.
00:35:51 Je les adore moi et j'avais vraiment envie de les voir une fois en concert avec moi.
00:35:56 Alors je me suis lancée là-dedans, un peu comme ça.
00:35:59 - Un peu comme ça. Et la 2ème année, vous êtes sur un travail de maturité.
00:36:04 20 pages, c'est juste ?
00:36:06 - Oui, tout à fait.
00:36:07 - Pour cette 2ème édition.
00:36:09 - Oui, alors ça fait partie du cursus gymnasial.
00:36:12 En fait, on doit choisir un enseignant qui va nous suivre durant le TM.
00:36:17 Et puis on doit rendre 20 pages sur un sujet qu'ils nous ont dit.
00:36:20 Choisissez quelque chose qui vous passionne, parce que ça va être long.
00:36:22 Alors moi je me suis dit, c'est l'occasion rêvée.
00:36:25 En plus des bonnes retombées de l'année passée, c'est l'occasion rêvée de refaire une édition.
00:36:28 - Des bonnes retombées. Alors on va le dire, derrière la scène, vous n'êtes pas non plus énormément.
00:36:33 Vous faites quasi, je veux dire quasi tout, Dara aussi.
00:36:37 - Oui, je fais presque tout. Mais comme je suis encore mineure, il y a 2-3 trucs, c'est mes parents qui signent.
00:36:41 - C'est une très belle expérience.
00:36:43 Du groove, du funk, on veut tu ?
00:36:45 Ils seront également présents ce samedi au Planas Be Live, Light in Oz.
00:36:50 * Extrait de Light in Oz *
00:37:04 - La basse, la barrière, moi j'adore.
00:37:06 - Le groove de funk, je ne le connaissais pas en fait.
00:37:08 Je découvre aussi, c'est pour ça que c'est des festivals, c'est fait aussi pour découvrir des artistes.
00:37:12 Eux là aussi, je pense qu'ils doivent assurer sur scène.
00:37:15 C'est un groove pour la scène.
00:37:17 - Moi je ne les ai jamais vus sur scène, parce que je devais aller, j'ai eu un petit contre-temps à la vie.
00:37:21 Mais en tout cas, je me réjouis de les voir et ils ont l'air vraiment d'avoir un bon groove, comme vous dites, avec cette basse, que j'adore aussi, ce style de musique.
00:37:28 - Il y aura également, j'ai pu voir dans votre programme, le magicien Gianfranco.
00:37:33 Alors là, c'est aussi un moment de spectacle pour la famille, pour les enfants, parce que c'est ouvert à tous finalement, Plasma Be Live.
00:37:39 - Oui, effectivement, on a vu que l'année passée, ça nous a un peu étonnés aussi, ça nous a surpris.
00:37:44 C'est qu'il n'y avait pas d'enfants et d'adolescents, à part ceux qui venaient avec leurs parents.
00:37:48 Mais c'était vraiment plutôt une moyenne d'âge autour de 40 et 50 ans.
00:37:52 On était un peu déçus, parce qu'on s'est dit, il faut trouver une solution.
00:37:55 On sait que pérenniser un événement, ce n'est pas simple.
00:37:58 Donc il fallait trouver quelque chose pour faire venir plus de monde.
00:38:00 Et puis on s'est dit, un spectacle de magie, c'est parfait, ça va faire venir les enfants.
00:38:04 Les enfants veulent boire un sirop, puis ensuite les parents restent pour la suite.
00:38:07 - Il n'y a pas que la musique, mon cher Phippe, aussi.
00:38:10 Il y aura des bars, il y aura des truc-trucs, évidemment.
00:38:13 Et là aussi, je tiens à dire une chose, c'est que les bénéfices de cette journée iront à une association.
00:38:20 Vous l'avez choisi, c'est l'ARPHEX, c'est l'association des familles d'enfants atteints du cancer.
00:38:25 Et là aussi, c'est une très belle chose, en fait, que vous faites.
00:38:29 Tous les bénéfices iront pour l'ARPHEX.
00:38:31 - Oui, c'était un peu l'objectif de l'année passée, toujours dans le but de pérenniser cet événement.
00:38:37 L'année passée, je pense qu'on a un peu créé la surprise en disant,
00:38:40 "Salut, on débarque, on a 16 ans, on va essayer un truc."
00:38:43 Et puis pour refaire venir les gens aussi, pour attirer les sponsors.
00:38:46 Et surtout, pour faire une action des jeunes pour les jeunes.
00:38:49 Je trouvais génial de choisir l'ARPHEX, parce que moi, je suis en bonne santé.
00:38:54 Je vois qu'il y en a qui ne sont pas, donc autant les soutenir comme on peut.
00:38:58 - C'est magnifique, c'est un beau projet.
00:39:00 Je veux quand même saluer doublement Thierry Monchapeau, parce que l'entrée est gratuite.
00:39:04 Je ne sais pas comment il faut pour s'en sortir.
00:39:07 Et en plus de ça, les bénéfices vont au faveur d'une belle association.
00:39:10 Magnifique, bravo. - Merci beaucoup.
00:39:12 - Comment vous faites ? - On travaille beaucoup.
00:39:14 Moi, je travaille beaucoup, mais on se cherche des sponsors.
00:39:17 On s'adresse aux entreprises d'abord de la région.
00:39:20 Le but, c'est aussi de faire un festival un peu régional, local.
00:39:24 - Et ils jouent le jeu ? - Ils jouent le jeu.
00:39:26 Ça a été plus compliqué cette année. L'année passée, ça avait vraiment bien pris.
00:39:29 Toujours peut-être avec cette idée de surprise et d'être porté par le concours de la commune.
00:39:33 Mais là, ça a fonctionné.
00:39:35 Et puis, c'est vrai qu'on espère en tout cas pouvoir donner un maximum à l'ARPHEX.
00:39:39 Si ça ne marche pas, au moins, ils auront eu la visibilité parce qu'ils seront là.
00:39:42 On pourra les découvrir sur le site du festival.
00:39:45 On apprend plus sur leur association. - Bravo.
00:39:47 - C'est vrai qu'il faut avoir la motivation. - Il faut beaucoup de motivation, effectivement.
00:39:51 - C'est votre moteur, ça. - Oui, c'est le moteur.
00:39:53 - David Letard. - Après de la pop, après du groove, il y a place au rock.
00:39:57 Le rock avec Bands of Silence, là aussi.
00:40:09 Eux, je les connais. C'est un groupe qui maîtrise parfaitement la scène.
00:40:13 Et puis, ils sont finalement de la région. C'est des voisins, eux.
00:40:15 - Oui, c'est des voisins. Ils sont vraiment super cool.
00:40:17 Et puis, ça va bien envoyer du lourd sur la fin de la soirée, je pense.
00:40:21 - On rappelle que, vous l'avez dit, vous avez une passion pour l'événementiel.
00:40:25 Donc, en fait, vous êtes au gymnase de 8h à 16h30.
00:40:30 - Exact. - C'est juste les horaires.
00:40:32 Et donc, on arrive encore à trouver le temps. Vous avez une deuxième vie d'ARRAH.
00:40:34 Comment vous faites ? - Ah, faut !
00:40:36 - Moi, j'ai de la peine, déjà. Mon âge avancé.
00:40:39 Mais comment vous faites ? - Non, je ne vais pas vous mentir.
00:40:42 J'ai clairement de la peine. Il y a pas mal de travail.
00:40:45 Les sponsors, c'est important aussi de les rencontrer, de prendre le temps de leur dire qui on est.
00:40:49 Les artistes aussi, il faut aller les voir en concert le week-end.
00:40:52 Mais il ne faut pas oublier que le lundi, il y a le Schreiben d'Allemands sur 20 pages aussi en allemand.
00:40:56 Non, mais c'est vrai qu'il faut savoir balancer un peu le temps.
00:41:00 Et puis, c'est ce que j'ai de la peine des fois à faire.
00:41:02 C'est pour ça que ce serait intéressant d'essayer de monter une équipe,
00:41:05 ce que je n'ai pas réussi à faire cette année.
00:41:07 Mais justement, pour pouvoir dire, OK, moi, je ne serai pas disponible jusqu'à 16h30.
00:41:10 Est-ce que toi, tu peux aller voir, faire un petit tour à Bussigny,
00:41:13 regarder qui pourrait être intéressé ou comme ça ?
00:41:15 Mais c'est vrai que le temps, c'est le facteur le plus crucial de cet événement.
00:41:19 - On pense que vous n'allez pas vous arrêter là parce que Philippe, elle a un rêve d'art.
00:41:24 Elle a un rêve, je suis informé.
00:41:25 Ne pas s'arrêter là et si elle devait le faire, elle les inviterait, eux.
00:41:38 - C'est un beau rêve. Pink Floyd.
00:41:41 - Oui, Pink Floyd. Vous connaissez tout en fait.
00:41:44 - Je trouve ça génial.
00:41:46 - Là, la planache, ça risque d'être un peu petit quand même.
00:41:49 - On l'aura le chant qui est à côté, ça veut dire un jour, on va grandir.
00:41:52 - J'ai hésité à le mettre.
00:41:54 Je me suis dit, ça fait encore un peu too much de le mettre à Pink Floyd.
00:41:57 Mais en fait, vous avez un rêve.
00:41:59 Donc ne pas s'arrêter là.
00:42:01 Vous avez aussi envie de faire grandir le festival.
00:42:04 Qu'il est encore plus haut, plus grand.
00:42:06 C'est aussi votre rêve.
00:42:08 - Bien sûr.
00:42:09 Je ne connaissais pas du tout l'événementiel avant l'année passée.
00:42:13 Mais ça m'a vraiment plu.
00:42:15 Je pense que ça combine ma passion pour la musique
00:42:18 et cette envie d'organiser aussi.
00:42:20 J'aime bien faire ça.
00:42:21 Et puis Pink Floyd, c'est un peu un clin d'œil pour mon papa.
00:42:24 Parce que je sais qu'il aime beaucoup ce groupe.
00:42:27 C'est un peu énorme, mais ce serait un rêve, oui forcément.
00:42:30 - Nous, on le retire de nos archives en tout cas.
00:42:32 Qui sait un jour ?
00:42:33 - Moi, j'aimerais bien y aller.
00:42:34 - Je me souviens de Planaz il y a quelques années.
00:42:36 C'est vieux, c'est très vieux.
00:42:37 Je parle d'un truc qui a...
00:42:38 Voilà.
00:42:39 Ce serait bien.
00:42:40 - Ce serait vraiment cool.
00:42:41 - Croire en ses rêves.
00:42:42 Vous avez bien raison.
00:42:43 Le Planaz Be Live, deuxième édition.
00:42:45 Notez bien, c'est le samedi 1er juin.
00:42:47 Ce samedi.
00:42:48 - Le samedi.
00:42:49 - À 15h à Bussigny.
00:42:50 Et nous sommes très heureux aussi de dire que c'est en partenariat avec M le Média.
00:42:54 Et retrouver tout l'univers du festival sur planazbe-live.ch.
00:42:59 Et puis bien sûr, sur les réseaux sociaux.
00:43:02 L'entrée est libre.
00:43:04 Bravo, Dara, pour votre audace.
00:43:06 - Merci beaucoup.
00:43:07 - Il faut continuer, il ne faut rien lâcher.
00:43:09 - Je ne vais rien lâcher, je vous promets.
00:43:11 - Bravo en tout cas.
00:43:12 On sera là.
00:43:13 - On serait heureux de vous voir.
00:43:14 - J'espère qu'il y aura beaucoup de monde.
00:43:16 En tout cas, allez faire un petit tour à Bussigny samedi 1er juin à la Planaz.
00:43:20 C'est dans les Hauts de Bussigny, vous allez trouver, il n'y a pas de souci.
00:43:22 Ça va être plutôt sympa.
00:43:24 Qu'est-ce qu'on peut souhaiter aujourd'hui ?
00:43:26 - Du soleil.
00:43:27 - Du soleil.
00:43:28 - Du soleil.
00:43:29 Je scrute la météo tous les jours.
00:43:30 - Oui, s'il vous plaît, ou en tout cas pas de la pluie déjà.
00:43:32 - Oui.
00:43:33 - Un peu de beau temps.
00:43:34 Et puis toujours les mêmes belles émotions que l'année passée.
00:43:36 - David Letart qui vous présente les sorties musicales de cette semaine.
00:43:46 Et on commence avec "Fake it, he's a man".
00:43:48 - C'est pas mal, c'est intéressant.
00:43:58 "True Colors", le morceau d'ouverture du prochain album de Rebecca Clare Hill, de son vrai prénom.
00:44:03 L'artiste britannique de 30 ans cartonne en tête des charts depuis plusieurs années
00:44:07 avec de nombreuses collaborations comme "David Guetta".
00:44:10 Là, cette semaine, elle revient avec l'album "Believe me now".
00:44:13 15 titres avec des collaborations comme "Lewis Thompson" ou encore "Self-esteem" sur "True Colors".
00:44:20 Justement, de la danse, de la pop.
00:44:22 C'est la combinaison gagnante de Becky Hill.
00:44:24 À vous d'en juger ce vendredi.
00:44:26 Une énorme tournée démarre le 8 juin à travers le monde.
00:44:29 Hélas, elle rase juste la Suisse en ne passant qu'en Allemagne pour deux dates pour des festivals.
00:44:34 Le nouveau Becky Hill, "Believe me now", c'est pour cette fin de semaine.
00:44:37 - J'aime bien, c'est bien.
00:44:46 - C'est fantastique.
00:44:47 - Vendredi, je suis impatient.
00:44:48 Allez, on change de décor avec "The Marias".
00:44:52 - Oui, "M" s'est enflammé et s'enflamme toujours pour "The Marias" de l'indie-pop comme on aime.
00:44:57 Le groupe natif de Los Angeles évolue depuis quelques années dans une esthétique et une création
00:45:02 qui donne une sensation artistique assez remarquable.
00:45:05 Ils travaillent aujourd'hui pour un plus grand label, "Atlantic Reapers", pour ne pas les nommer.
00:45:10 Ils ont sorti il y a quelques semaines ce titre "Run Your Mouf".
00:45:14 Une vidéo très glamour, un petit défilé, un petit défilé.
00:45:18 "Run Your Mouf", une vidéo très glamour.
00:45:21 Glamour, c'est le thème pour définir justement Submarine, leur deuxième album immanquable.
00:45:27 Aussi, ils foleront juste le seul LVTK, L.A.S. pour nous.
00:45:31 Submarine, le nouveau "The Marias", c'est pour ce vendredi.
00:45:34 - C'est vachement bien aussi, il y a des bons trucs qui sortent là.
00:45:40 - C'est une bonne semaine.
00:45:41 - C'est une bonne semaine, "The Marias".
00:45:43 - C'est pas toutes les semaines comme ça, des fois.
00:45:45 - C'est pas toujours comme ça.
00:45:46 - C'est pas toujours comme ça.
00:45:48 - Marthe !
00:45:49 - Oui, c'est une belle histoire qu'on se réjouit de vous raconter.
00:45:56 La jeune artiste Marthe sort un premier single ce vendredi et il s'appelle "La bascule".
00:46:01 Un titre dédié au passage de l'enfance à la vie d'adulte.
00:46:05 La vie d'adulte justement, ce 31 mai, elle fête.
00:46:07 Oh, c'est 18 ans.
00:46:08 Marthe, c'est d'abord une voix, une écriture et un mélange d'influences.
00:46:12 Elle devrait sortir début 2025, un premier EP.
00:46:15 Elle sera par ailleurs notre invitée sur ce plateau à cette occasion.
00:46:19 En attendant le premier single de Marthe, "La bascule", c'est pour ce vendredi.
00:46:23 Puis, vendredi justement, elle sera en showcase à l'Auberge Rouge de Fribourg à 20h30
00:46:29 afin de découvrir tout l'univers de Marthe.
00:46:32 - Le Journal de la Musique continue session rattrapage avec M. Marc Lavoine.
00:46:43 - Avec "Pourrais-je encore te dire je t'aime", il a dit justement un titre qui évoque la rupture
00:46:54 et la douleur qu'elle inflige.
00:46:56 Il va bientôt fêter ses 40 ans de carrière avec ses plus grands titres.
00:47:00 Alors là, ce sera en version symphonique avec aussi quelques inédits dont celui-ci.
00:47:05 Rendez-vous en fin d'année par ailleurs.
00:47:06 Il repartira sur les routes avec ce nouveau projet, un projet électro-symphonique sur scène.
00:47:13 Alors pas avant 2025.
00:47:15 Et en attendant, "Pourrais-je encore te dire je t'aime", le nouveau single de Marc Lavoine,
00:47:19 c'est sorti il y a quelques jours.
00:47:21 - Et puis on aura l'occasion de le voir cet été, notamment au Montreux Jazz Festival Wagonboard Man.
00:47:30 - Alors comme ça, la première écoute, je me suis dit ouais, pas mal.
00:47:43 Il a fallu que j'écoute une deuxième fois, je me suis dit ah ouais, quand même, là, il tient quelque chose.
00:47:47 C'est le retour de Wagonboard Man avec un tout nouveau single.
00:47:50 Il s'appelle "What do you believe in", un titre qui parle de la perte d'un être cher
00:47:56 et de la tentative de surmonter cette épreuve.
00:47:59 Il fait référence évidemment à la perte de sa maman il y a quelques mois.
00:48:03 L'artiste aux 9 milliards de streams sera, vous l'avez dit Philippe, au Montreux Jazz.
00:48:08 La date, ce sera le 17 juillet.
00:48:10 On y sera "What do you believe in", le dernier single de Wagonboard Man,
00:48:13 c'est sorti il y a quelques jours.
00:48:15 - Le Rhythmix Festival célèbre cette année sa 15e édition au pied de la Bastiale à Payernes
00:48:27 du 13 au 15 juin.
00:48:29 Le festival proposera un programme riche et varié pour marquer cet anniversaire.
00:48:33 Parmi les têtes d'affiches, on va en parler dans un instant,
00:48:36 le groupe Phénomène des années 2000 Superbus et le sosie vocal de Johnny Hallyday,
00:48:41 Jean-Baptiste Guégan.
00:48:43 Nous en parlons en long et en large au travers avec notre invité Stéphane Wisch,
00:48:47 président du Rhythmix Festival.
00:48:49 Bonjour.
00:48:50 - Bonjour Philippe.
00:48:51 - Comment ça va ?
00:48:52 - Ça va très bien, merci.
00:48:53 - Merci d'être venu depuis Payernes pour nous parler de cette 15e édition.
00:48:59 Belle programmation dans la ville de Tarres.
00:49:01 - Oui, on va justement parler, on va s'amuser, on va prendre du bon temps
00:49:04 et surtout chanter au Rhythmix Festival, 15e édition et on passe au jour 1
00:49:10 et il sera là Jean-Baptiste Guégan.
00:49:22 - C'est toujours aussi troublant de nous écouter là.
00:49:26 Là il y a un tournée-événement, Johnny, vous et moi, qui offre depuis quelques mois,
00:49:32 en début janvier, on fait une formule Unplug.
00:49:34 - Ah, absolument.
00:49:36 - C'est ce qu'il va faire justement au Rhythmix.
00:49:38 - C'est ce qu'il va faire au Rhythmix, 7 personnes sur scène.
00:49:40 - 7 personnes sur scène, oui.
00:49:43 - Le décoriste également.
00:49:45 - Le bébé, c'est le bébé Rhythmix qui a quand même grandi,
00:49:48 qui a vu la adolescence aujourd'hui.
00:49:50 - Ah, ça reste un petit festival, mais pas des moindres.
00:49:53 - Oui, on est là.
00:49:55 - Une belle aventure qui a commencé par une simple demande de la municipalité
00:50:01 de faire un festival pour la fête de la musique.
00:50:03 On est en 2008 au centre de la cité.
00:50:06 Juste en quelques mots, racontez-nous encore cette jeunesse.
00:50:08 Moi, j'aime bien les débuts du festival.
00:50:11 - Oui, alors, effectivement, nous en parlions à l'époque, j'étais secrétaire municipal.
00:50:15 Nous en parlions effectivement avec la municipalité,
00:50:19 parce qu'il y avait un festival qui était présent et qui arrêtait.
00:50:22 Il y avait une volonté manifeste de la municipalité en 2008
00:50:26 de recréer un événement musical autour de la Bastiale,
00:50:29 qui est un cadre idyllique, somptueux, un cadre millénaire.
00:50:34 C'est juste magnifique pour accueillir un festival.
00:50:36 Ça se prête très bien pour accueillir un festival,
00:50:38 parce qu'en toile de fond, il y a toujours la Bastiale, donc c'est magnifique.
00:50:41 - C'est beau.
00:50:42 - Et donc là, nous étions partis sur trois jours gratuits
00:50:45 avec un comité qui était à sa première édition,
00:50:48 qui tentait l'expérience.
00:50:50 Et puis, nous n'en avons retiré que du positif,
00:50:53 puisque 15 éditions plus tard, à part les deux années Covid,
00:50:57 nous sommes toujours là.
00:50:59 - C'est une belle histoire humaine.
00:51:01 Alors, on en parlait justement aussi en off.
00:51:03 Vous êtes un comité bénévole avec l'aide de 400 mains.
00:51:07 En fait, on ne peut rien faire sans eux.
00:51:09 - Oui, absolument.
00:51:11 Donc, il y a quand même dans l'équation,
00:51:14 il y a quand même des choses qu'on doit mettre en avant.
00:51:16 Premièrement, c'est clair que sans la Commune,
00:51:19 sans la Commission culturelle de Paillerne,
00:51:21 sans les sponsors, ce festival n'existe pas,
00:51:23 parce qu'on promet quand même une semi-gratuité
00:51:26 sur le samedi soir, qui est une journée gratuite,
00:51:29 une soirée gratuite.
00:51:30 Et après, bien sûr, c'est 200 bénévoles qui sont là,
00:51:33 puis ce sont ces mains qui sont là au montage,
00:51:36 au démontage et aussi pour le service.
00:51:40 Effectivement, tout simplement, le festival n'existerait pas.
00:51:43 Donc, c'est magnifique et je remercie tous ces bénévoles
00:51:45 de jouer le jeu année après année.
00:51:47 - C'est important.
00:51:48 - Tout à fait.
00:51:49 - Alors, il sera là le jour 1 à Jean-Baptiste Guégan.
00:51:51 Ils seront également là pour le premier jour du Red Pigs Festival,
00:51:53 le groupe Konemara, un cover de Michel Sardou.
00:51:56 Il est très en vogue avec eux.
00:51:57 Alors là, il y a 16 musiciens, si mes calculs sont justes.
00:52:00 16 musiciens sur scène.
00:52:02 L'orchestre est né d'une rencontre à Paillerne.
00:52:05 Et puis, en fait, cette soirée, c'est une belle histoire,
00:52:08 hommage entre du Genial Idée et du Michel Sardou.
00:52:12 - Alors, vous êtes parfaitement renseigné, effectivement.
00:52:15 - Je m'informe.
00:52:17 - C'est un projet qui est né autour du guitariste chanteur Laurent Berchier.
00:52:22 Il lui fallait finalement quelques ans aussi pour faire les arrangements musicaux.
00:52:27 Donc, il s'est entouré de Jean-Marie Musy,
00:52:29 trompettiste bien connu sur la Suisse romande,
00:52:32 mais qui vient de Paillerne, en effet.
00:52:35 Et ce projet est né avec un premier concert dans le cadre du comptoir Broyard,
00:52:41 si je puis dire, parce que, également, le président du comptoir Broyard,
00:52:45 M. Raigui, est un fan de Michel Sardou.
00:52:48 Donc, ce projet est né, il y a eu un premier concert.
00:52:51 Et puis, tout simplement, c'était une formule évidente
00:52:55 de refaire ce projet dans le cadre du Red Pigs Festival.
00:52:58 Donc, une soirée du jeudi, hommage à la chanson française,
00:53:01 mais pas que, puisque Jean-Baptiste Guéguen est également là,
00:53:04 et il est auteur de trois albums.
00:53:05 - Et puis, il y aura également Caravan Mongo, un duo d'Estavay et Le Lac.
00:53:09 Comme ça, on les cite tous.
00:53:10 On passe au jour 2, avec l'excellent groupe Pegasus.
00:53:14 Parce qu'il n'y a pas que Némo qui vient de Biène.
00:53:22 - Non, Pegasus.
00:53:23 - Il y a Pegasus, c'est un véritable vivier d'artistes.
00:53:29 Pegasus, c'est vrai, on en parlait aussi ensemble avant,
00:53:35 ils sont un peu moins connus en Suisse romande.
00:53:37 - C'est vrai.
00:53:38 - Mais il faut dire que c'est un groupe assez hallucinant,
00:53:40 dont le Hit Parade, c'est comme ça qu'il s'appelle,
00:53:42 le Hit Parade suisse,
00:53:43 ils restent quasiment inégalés parmi les groupes pop suisses.
00:53:46 C'est eux qui ont mis le plus de singles, pratiquement, au haut du classement.
00:53:50 - C'est ce que j'allais vous dire.
00:53:52 C'est incroyable, autant des singles que des albums,
00:53:54 ils sont là, ils les mettent en haut du Hit Parade.
00:53:56 On en parlait avant, c'est un des seuls groupes en Suisse
00:53:59 qui est capable de remplir un stade.
00:54:01 - Oui, absolument.
00:54:02 - Mais ça se passe en Suisse allemande,
00:54:05 ils sont peut-être un tout petit peu moins connus,
00:54:07 je ne savais pas ce point-là,
00:54:09 mais effectivement, ils sont un tout petit peu moins connus en Suisse romande.
00:54:12 Ils seront dans la tournée d'Ocny,
00:54:15 donc c'est ce qui va permettre de les connaître,
00:54:17 mais bien avant la tournée d'Ocny,
00:54:19 bien entendu, ils seront à Païens, sur la scène du Red Pig's Festival,
00:54:22 le vendredi, c'est la première tête d'affiche du vendredi,
00:54:24 on se réjouit de les avoir à Païens.
00:54:26 - Et bientôt une interview sur M'la Media.
00:54:28 - Le 12 juin, pour être précis, sur ce plateau en direct,
00:54:31 ils seront également présents pour le deuxième jour du Red Pig's Festival,
00:54:35 Superbus.
00:54:37 - Ça nous rappelle de très très très bons souvenirs.
00:54:48 - Oui, on va voir ce retour.
00:54:49 - Ils ont fêté il y a deux ans, leur 20 ans déjà d'existence,
00:54:53 une véritable essence pop-rock pétillant,
00:54:56 et là aussi, ils assurent qu'ils sont sur scène.
00:54:59 - Ah oui, complètement, c'est plein d'énergie,
00:55:02 et c'est 20 ans de scène, ça fait 20 ans qu'ils sont là,
00:55:05 c'est toujours le même line-up autour de la chanteuse, donc Jennifer Hayash,
00:55:09 c'est débordant d'énergie,
00:55:13 et puis là ils reviennent avec leur single "Asseptisé",
00:55:16 qui est fait avec l'aide de l'intelligence artificielle,
00:55:20 celui-ci au cas où, je vous invite à voir le clip.
00:55:24 Alors, l'intelligence artificielle, elle ne sera pas au Red Pig's Festival,
00:55:27 il y aura de véritables personnes qui vont vous servir aussi,
00:55:30 des boissons, des food trucks, vous avez tout mis en place aussi,
00:55:33 dans cette trivialité.
00:55:35 La suite pour le deuxième jour du Red Pig's Festival,
00:55:38 les champions de la fanfare de rue, Look-See-Go,
00:55:41 là ils seront 10, sauf erreur, et c'est immanquable.
00:55:45 - Oui, c'est immanquable, et puis c'est toujours assez sympa,
00:55:48 je trouve, d'avoir une fanfare qui déambule dans le public
00:55:51 pour un début de soirée de festival,
00:55:54 et puis les valaisans de Look-See-Go seront là,
00:55:57 c'est incroyable, parce qu'ils revisitent les tubes aussi,
00:56:00 donc forcément c'est des reprises, mais c'est très énergique,
00:56:03 ça se promène dans la foule, et ça met une bonne ambiance
00:56:06 pour débuter une soirée, on se réjouit de les accueillir.
00:56:09 - Le jour 2, ce sera aussi le talentueux Mirko,
00:56:13 on passe au jour 3 avec les fils du facteur.
00:56:16 * Extrait de « Le Père Noël » de The Vagabonds *
00:56:19 - Le dernier projet du groupe Vevezan,
00:56:28 ils ont su trouver un public en Suisse,
00:56:31 mais pas qu'eux, également à l'étranger,
00:56:34 cela fonctionne bien pour eux, alors eux,
00:56:37 ils seront pour ce dernier jour du festival,
00:56:40 et vous l'avez dit Christian, ce sera donc gratuit le 3ème jour.
00:56:43 - Le 3ème jour sera gratuit,
00:56:46 une soirée placée sous le style festif,
00:56:49 qui va débuter avec les fils du facteur,
00:56:52 c'est un nom aussi ce monde,
00:56:55 on peut dire que c'est un nom, aujourd'hui c'est un groupe
00:56:58 qui cartonne bien, qui a aussi une actualité en France,
00:57:01 en Belgique, qui va même représenter, j'ai appris,
00:57:04 le canton de Vaud, lors de la journée vaudoise
00:57:07 à la mission olympique à Paris,
00:57:10 j'en fais un peu de pub aussi,
00:57:13 vu mon travail, mais on se réjouit d'avoir les fils du facteur,
00:57:16 c'est un conducteur d'énergie, c'est incroyable ce qu'ils font,
00:57:19 c'est vraiment super. - On va passer à la suite
00:57:22 de la programmation dans un instant, la billetterie est évidemment
00:57:25 ouverte, il reste encore quelques places, en parlant de billetterie,
00:57:28 attention justement au marché gris, ou secondaire,
00:57:31 c'est l'actualité cette semaine, c'est très important
00:57:34 d'aller sur le point de vente du Redpix.
00:57:37 - Oui, sur www.redpixfestival.ch
00:57:40 et vous suivez les indications, avec des prix
00:57:43 qui défient toute concurrence, puisque nous sommes à 39 francs
00:57:46 pour le jeudi et 49 francs pour le vendredi
00:57:49 et un abonnement est possible également pour les deux soirs,
00:57:52 sachant que le samedi est gratuit. - Surtout évitez
00:57:55 de mauvaises surprises si vous allez ailleurs
00:57:58 que sur le Redpix Festival. Ils sont également là
00:58:01 pour le troisième jour, ils n'ont aucune limite,
00:58:04 ce sont les Babylone Circus, là je suis en train de faire
00:58:07 un dernier tour pour eux, un dernier tour de piste.
00:58:10 - Un dernier tour, alors là je vais lire parce que je trouve
00:58:13 cette phrase absolument incroyable.
00:58:16 "Chacun y entendra ce qu'il aime, de la Manonègra aux négresses vertes
00:58:19 en passant par Chaka Pank ou même de Louis Atta côté français
00:58:22 mais ce serait trop réducteur" pour qualifier
00:58:25 Babylone Circus, oui c'est une dernière tournée
00:58:28 c'est plein d'énergie, c'est très festif et puis
00:58:31 on se réjouit de les accueillir à Payernes pour leur dernière tournée.
00:58:34 - 25 ans, j'ai pu lire justement et c'est gratuit.
00:58:37 Et la présence également pour le jour 3 du groupe
00:58:40 Les Accords Léons, du rock avec Ourselves
00:58:43 et du très très rock avec Krug.
00:58:46 - Voilà, c'était la petite scène avec les régionaux de l'étape
00:58:49 Krug et Ourselves, si je peux permettre. - Oui bien sûr,
00:58:52 joli programme sur moi. - Le Redpix Festival c'est
00:58:55 du 13 au 15 juin à Payernes et pour la billetterie
00:58:58 et plus d'infos sur le festival redpixfestival.ch
00:59:01 bravo aussi parce que sur
00:59:04 les 13 artistes, il y en a 7
00:59:07 qui viennent de Suisse. - Oui, j'ai reconté 12
00:59:10 et 7 de Suisse, 7 de Suisse et 4
00:59:13 qui sont quasiment de la région de Payernes, d'Estavayer
00:59:16 voilà, c'est une promotion aussi du festival sur les artistes
00:59:19 suisses, on doit défendre ces artistes suisses dans le cadre des festivals
00:59:22 c'est très important, en tout cas pour moi.
00:59:25 - Merci Stéphane Vitch, on soutient aussi et on trouve
00:59:28 très très beau et très bien que les festivals jouent le jeu comme vous le faites
00:59:31 bravo, pour cette 15ème édition, bon anniversaire alors.
00:59:34 - Merci, merci beaucoup. - Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ? Du soleil ?
00:59:37 - Ah bah oui, surtout du soleil.
00:59:40 - Surtout du soleil, du monde évidemment. - Et du monde. - Et on vous dit à très bientôt.
00:59:43 - Et David Letart, on parle de Richard Sherman.
00:59:51 [Musique]
00:59:54 - Oui, Richard Sherman est décédé en fait dimanche passé
01:00:02 ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose, il était le compositeur
01:00:05 des thèmes pour Mary Poppins, on s'en souvient tous
01:00:08 évidemment de l'extrait "Tcheminé"
01:00:11 en 1964, il était également le compositeur
01:00:14 du film "Le Livre de la Jungle", autre oeuvre
01:00:17 emblématique des studios Disney, il avait composé plus de 200
01:00:20 chansons pour 27 films et une vingtaine de productions
01:00:23 pour la télévision, il s'était impaisiblement chez lui
01:00:26 à Beverly Hills, il avait 95 ans.
01:00:29 [Musique]
01:00:32 - C'est le retour encore, encore il fait que de revenir, Elton John.
01:00:35 - Il aime tellement la musique ou l'argent qu'il a envie...
01:00:38 - Ou les deux. - Non mais il s'arrête jamais en fait, c'est une
01:00:41 surprise, alors là c'est une véritable surprise
01:00:44 parce qu'il nous a tous pris de court, un nouvel album arrive dans
01:00:47 quelques semaines, près d'une année après sa tournée d'adieu
01:00:50 qui a récolté pas moins de 939
01:00:53 millions de dollars de recettes
01:00:56 c'est assez hallucinant, il annonce donc cette semaine préparer un album
01:00:59 avec son comparse de toujours Bernie Taupin
01:01:02 le plus sera son 32ème album studio
01:01:05 et il est déjà fini et enregistré, plus que la date
01:01:08 exacte de sortie, on vous tiendra au courant.
01:01:11 [Musique]
01:01:14 - On parle aussi de Louis Armstrong
01:01:17 dans les brefs musicals.
01:01:20 [Musique]
01:01:23 - La dernière grande performance
01:01:26 de Louis Armstrong, bientôt édité
01:01:29 il s'agit de "Louis in London"
01:01:32 et concerne 13 chansons enregistrées
01:01:35 en 1968 à la BBC, un concert qu'il considérait
01:01:38 comme l'un de ses préférés et bonne nouvelle
01:01:41 cela sortira cet été le 12 juillet
01:01:44 le concert a été enregistré alors que Louis Armstrong
01:01:47 atteignait à la fois les hauts et les bas
01:01:50 "What a Wonderful World" était sur le point en 68
01:01:53 de devenir le single numéro 1 au Royaume-Uni et 68
01:01:56 coïncide aussi avec ses problèmes de santé
01:01:59 qui allait le forcer à s'éloigner des tournées pour l'ensemble
01:02:02 de l'année suivante. Il est parti 3 ans plus tard en
01:02:05 1971. Là, ce concert, ces titres
01:02:08 qu'on peut entendre, c'est juste un manquable
01:02:11 et on se réjouit donc le 12 juillet, dernier concert de Armstrong
01:02:14 est cadré sur l'album.
01:02:17 [Musique]
01:02:25 - Allez, on change d'univers avec Zao de Sagazon
01:02:28 qui fait parler d'elle encore
01:02:31 [Musique]
01:02:34 - C'est l'une des artistes les plus programmées durant les festivals
01:02:37 francophones. Voilà, le calcul est très simple. La prestation
01:02:40 de Zao de Sagazon à Cannes va sortir en single
01:02:43 elle a fait sensation au dernier festival de Cannes justement
01:02:46 avec sa reprise de "Modern Love" en hommage
01:02:49 à Greta Gerwig et c'était pour la cérémonie
01:02:52 d'ouverture et la chanteuse a mis vraiment
01:02:55 tout le monde d'accord. Saluer pour sa performance
01:02:58 l'artiste publie sa relecture électro de
01:03:01 David Bowie et est disponible en streaming cette semaine donc à écouter
01:03:04 sans modération, aucune modération.
01:03:07 - Et si on parlait des tubes de l'été ?
01:03:10 [Musique]
01:03:13 - Les tubes de l'été et le journal de la musique
01:03:16 dévoilera la semaine prochaine un premier volet
01:03:19 dédié aux tubes de l'été des années 60
01:03:22 70, 80 en passant par les années 90 de nombreux tubes
01:03:25 évidemment nous ont marqué toutes les époques, tous les styles
01:03:28 de musique sont réunis à travers les histoires de ces tubes
01:03:31 qui nous ont bercés durant tout l'été
01:03:34 on voyagera la semaine prochaine sur l'histoire des tubes de
01:03:37 Juswendur et de Neneh Sherif, c'était en 1994
01:03:40 avec 7 Secondes et puis on partira également avec Michel Sardou
01:03:43 qui a sorti en 1973 "La maladie d'amour"
01:03:46 vous connaîtrez tous les secrets de ces deux tubes
01:03:49 - Votre émission avec le casino barrière de Montreux
01:03:52 provoquez la chance au casino barrière de Montreux
01:03:55 365 jours par an, casinomontreux.ch
01:03:58 Animator !
01:04:00 Tchao !

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