TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00Gilles Verdez est revenu. Quel bonheur.
00:02Monsieur Chouchou, là, il ferme bien sa gueule.
00:05Ça fait deux fois quand même.
00:07Mais c'est son côté France Insoumise.
00:09Il n'aime pas la contradiction.
00:11Petite despote en puissance.
00:14Je vous le dis, lui, c'est le Chouchou.
00:16Monsieur Chouchou, j'ai dit monsieur.
00:18Assimilé le bien.
00:20Il s'est passé un truc de fou aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:22Est-ce que vous pouvez nous raconter ça ?
00:23Oui, à la France Insoumise.
00:25Donc, il y a le député Sébastien Delogu, très proche de Jean-Luc Mélenchon.
00:29Il a été son chauffeur.
00:30Et puis, Jean-Luc Mélenchon a fait en sorte qu'il puisse se présenter.
00:33Il est passé de chauffeur à député, lui.
00:35Il a été député.
00:36C'est comme dans Sous le Soleil.
00:37Le mec, il est plagiste le matin.
00:38Il est chirurgien le soir.
00:39Et donc, vous voyez, il a brandi un drapeau de la Palestine
00:42après le bombardement de Tzahal.
00:44Lui, c'est incroyable.
00:46Donc, lui, il était chauffeur.
00:47De Mélenchon.
00:48C'est ça qu'il a rencontré, Jean-Luc Mélenchon.
00:50C'est comme nous.
00:51Un chauffeur-livreur et des chroniquants.
00:53C'est la méritocratie républicaine.
00:56C'est un très beau parcours.
00:58Et donc, il a brandi ce drapeau de la Palestine en plein hémicycle
01:02après le bombardement de Tzahal sur Rafa.
01:05Il a donc été exclu pour 15 jours de l'Assemblée nationale.
01:09Et il a une suspension de son indemnité pour 2 mois.
01:12Sur ce bombardement, il a été dit plein de choses.
01:15Est-ce que vous pouvez nous dire exactement ce qui s'est passé ?
01:17Alors, pour le moment, il y a la théorie de l'armée israélienne.
01:21Évidemment, tout ça sera à confirmer.
01:24Ce qui se passe à Rafa est évidemment un drame absolu.
01:27Ça a provoqué un tollé à l'échelle internationale.
01:30Même Emmanuel Macron a demandé que ça cesse immédiatement.
01:34Je rappelle qu'il y a plusieurs pays européens
01:36qui sont en train de reconnaître l'état de la Palestine.
01:38Il y a Emmanuel Macron qui vient de faire une déclaration
01:40juste avant que j'entre en plateau en disant
01:42qu'il fallait évidemment une reconnaissance de la Palestine
01:45pour avoir une solution à deux états.
01:47Mais que ce n'était pas le bon moment.
01:48Puisque certains à droite expliquent que si on reconnaît la Palestine maintenant,
01:52c'est donner raison au Hamas.
01:54Mais donc, c'est une question de timing.
01:56Il y a eu plus de 40 morts dans cette frappe israélienne sur Rafa.
02:01Ce qu'explique l'armée israélienne qui tente de se défendre,
02:04c'est que cette frappe visait deux terroristes du Hamas
02:08et aurait déclenché un incendie.
02:09Encore une fois, ça va prendre avec des précautions.
02:11La théorie de l'armée israélienne, ça sera vérifié,
02:14a déclenché un incendie qui a créé ce drame absolu
02:17et qui a fait des dizaines de morts, dont des enfants.
02:20– Bien sûr, c'est un drame.
02:21Je voulais expliquer un petit peu le contexte.
02:23C'est pour ça que cette personne…
02:25– A brandi ce drapeau.
02:27– On va revoir la vidéo.
02:28– Ce qui s'est passé est évidemment totalement odieux, horrible.
02:30Il ne faut pas être dupe de l'instrumentalisation de la France insoumise.
02:33– Une fois de plus.
02:34– Qui fait ça à quelques semaines des Européennes,
02:36qui savaient très bien qu'en brandissant le drapeau,
02:38ça allait aboutir sur une exclusion de l'Assemblée.
02:41Et ce que disait Meir Habib était intéressant.
02:43– On va le voir.
02:44– Il dit, si moi j'avais brandi un drapeau israélien,
02:46imaginez un peu la réaction de LFI.
02:49On connaît leurs outrances depuis le 7 octobre.
02:52Ça a failli en venir aux mains.
02:54– Entre David Guiraud et Meir Habib.
02:56– David Guiraud qui était tout gentil.
02:58Il venait ici.
02:59– Sur CNews aussi.
03:00Il était très heureux d'être là quand il n'était pas élu.
03:02Comme Antoine Léaumont, comme d'autres.
03:03Et puis une fois qu'ils se sont élus,
03:04j'allais dire, il vous chie dessus, mais ça dépasse un peu ma pensée.
03:07– Vous pouvez le dire.
03:08En l'excellent Franck Riester, que j'adore.
03:10Il est très fort.
03:11– Ministre du Commerce extérieur.
03:12– Exactement.
03:13Il est très bon, Franck Riester, que j'aime beaucoup d'ailleurs.
03:15Et donc là, on a l'impression d'être en classe encore.
03:18Alors justement, comprenez-vous que le député de la France insoumise
03:20soit exclu 15 jours ?
03:21Ça s'est enveni.
03:22Mais après, oui, non.
03:23Après, ensuite, ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu,
03:28quelques minutes après,
03:29donc Alma Dijon et David Guiraud s'exprimaient devant les caméras
03:32concernant ce qui venait de se passer.
03:34Meir Habib est venu interpeller les deux députés.
03:36Une violente intercassion a explosé entre les deux députés.
03:38Regardez, c'est très grave.
03:40– Il traite un juif de porc.
03:41– Et puis il le pouffe.
03:42– Meir Habib était la plus vieille.
03:43– Il en mangeait une.
03:45– Traiter un juif de porc.
03:48Déjà, il n'a pas le poussé comme ça.
03:50C'est inadmissible de le pousser comme ça, excusez-moi.
03:52– Bien sûr.
03:53– David Guiraud, franchement, c'est très menaçant de le pousser comme ça,
03:57excusez-moi.
03:58En plus, il était plutôt…
04:00Il lui disait qu'il était touché par la mort de tous les enfants.
04:05– Alors que David Guiraud, qui a dit qu'il a aussi été touché par tous les morts,
04:09à Tunis, il a relativisé les horreurs du 7 octobre.
04:12Et ensuite, il a vu le film à l'Assemblée nationale
04:14des horreurs du 7 octobre,
04:15et il a dit qu'il ne parlerait plus de la même manière,
04:17avec la même légèreté, des centaines de morts du 7 octobre.
04:20Donc en plus, lui, il n'est pas touché par toutes les victimes.
04:22– Non mais David Guiraud, de toute façon, c'est catastrophique.
04:25David Guiraud, il s'enlise à chaque minute, à chaque fois qu'il prend la parole.
04:28David Guiraud, il était tout content d'être ici, je peux vous dire.
04:31C'était vraiment le premier qui venait.
04:33Sachez que, et je vous le dis, chers téléspectateurs, ne soyez pas dupes,
04:36ce sont des imposteurs.
04:38Tous ces gens de la France insoumise, que ce soit David Guiraud, Louis Boyard,
04:44la nouvelle là, Ima Hassan, je ne sais plus qui, toute cette équipe,
04:50l'autre là, Panot, on n'en parle même pas.
04:52Ce sont des imposteurs qui venaient ici.
04:55Sachez-le, moi j'ai eu des scènes avec eux qui sont incroyables.
04:59J'ai eu une scène incroyable, un jour Jean-Luc Mélenchon à la pub m'a dit,
05:03tu sais, j'ai quelqu'un dans ma famille qui est juif,
05:07donc je n'ai rien contre les juifs.
05:09– Il vous a dit ça ?
05:11– Oui bien sûr, il m'a dit ça.
05:12Pour vous dire, ils ne savent plus quoi faire pour faire leur pub,
05:15ils sont d'un côté, de l'autre, ils ne savent même pas ce qu'ils disent.
05:18Là, ils ont trouvé, je vous dis, en vérité, ils ont trouvé une posture.
05:24Ils se disent, on a quelques jours d'élection,
05:27ils perdent des points toutes les minutes, toutes les heures,
05:29et tous les jours ils perdent des points dans les sondages.
05:31C'est devenu catastrophique la France insoumise.
05:33Même on a eu le candidat communiste, il y a un instant,
05:35qui en parle comme si c'était la fin d'une histoire.
05:38Et d'ailleurs tout le monde sait que c'est la fin d'une histoire.
05:40Et quand je vois David Guiraud qui s'enlise,
05:43et qui, à mon avis, va avoir une bien piètre carrière politique,
05:47écoutez, on le voit bien qu'ils sont dans un engrenage,
05:51dans une stratégie de l'échec,
05:53et actuellement la France insoumise n'existe plus.
05:55Et là, ce comportement-là, avec un autre député,
05:59après nous on nous dit qu'on parle mal aux députés.
06:01Non mais vous voyez pas, quand on voit cet exemple-là,
06:03quand on voit un exemple comme ça de David Guiraud,
06:06il a plutôt été, je trouve, il n'a pas tellement agressé.
06:12Et puis bon, David Guiraud qui met un coup de pression,
06:15et qui pousse comme ça les gens, c'est inadmissible.
06:17Excusez-moi, ça franchement, c'est une image qu'on ne veut pas voir.
06:20Alors, est-ce que vous comprenez que le député de la France insoumise
06:23explique qu'un jour, la plupart de...
06:25Oui, Valérie Benaym, bien sûr, il n'y a que Gilles Verdez.
06:27On peut le comprendre, Gilles Verdez, c'est aussi...
06:30– Il y a eu un drame absolu avec des images qui m'ont retourné l'estomac,
06:35évidemment, parce qu'on les a tous vues.
06:37– Bien sûr, bien sûr.
06:39– Ça vous tord les entrailles.
06:41– Tu ne peux pas ne pas être insensible.
06:43– Impossible d'être insensible à ce qui s'est passé.
06:45En l'occurrence, mais en revanche, ce député dont le nom m'échappe,
06:48savait exactement ce qu'il faisait,
06:52parce qu'il sait que c'est interdit dans les mesures.
06:54On ne peut pas brandir un autre drapeau que le drapeau français.
06:57Donc il savait très bien que ça allait faire un buzz incroyable,
06:59et qu'après, derrière, il pourrait, à quelques jours des élections,
07:03ramasser entre guillemets la mise.
07:05Donc c'est totalement cynique, c'est ça qui gêne.
07:07– Ces personnes ont fait un rapport sur l'audiovisuel.
07:10Comment ils peuvent avoir une crédibilité quand ils font ça,
07:14quand ils font que des buzz, quand ils n'ont aucune...
07:17Ils sont en train de vraiment, je vous le dis,
07:20de salir toutes les institutions actuellement.
07:23Ils sont en train de foutre un bordel monstre partout où ils passent,
07:26et ils veulent donner des conseils à l'audiovisuel.
07:29Écoutez-moi, quand je vois David Guiraud,
07:31comment il insulte de porc, parce que c'est plus grave,
07:34ce qu'il a dit, de dire à un mec « t'es un porc »,
07:36plutôt que ce qui s'est passé avec Louis Boyard ici,
07:38je peux vous dire qu'ils n'ont plus aucun conseil à nous donner.
07:41– Mais il ne dit pas ça à un mec, il dit ça à un homme juif.
07:43– Exactement, et un député.
07:45– Et Mehrabib a dit tout à l'heure que c'était la plus vieille insulte antisémite
07:49de l'histoire, traiter de porc un juif.
07:51– C'est très grave, c'est très grave.
07:53Lui, normalement, pour moi, il est disqualifié, encore une fois.
07:56Alors, Gilles Verdez, c'est normal, il joue sa partition, on le sait.
08:00Gilles Verdez, donc, il ne comprend pas que le député de la France insoumise
08:04soit exclu qu'un jour, on vous écoute, Gilles Verdez.
08:07– Je ne joue pas ma partition, mais pour moi, la sanction,
08:09elle est totalement délirante.
08:10Pour un salut nazi, il y avait eu un simple rappel à l'ordre,
08:13je vous rappelle, à l'Assemblée, juste pour un député,
08:16La République En Marche, rappel à l'ordre.
08:18Et là, privation des indemnités, la moitié pendant deux mois,
08:22exclu qu'un jour.
08:23– J'aurais fait quoi, vous ? C'est le minimum.
08:25– Rappel à l'ordre, rappel à l'ordre, c'est tout.
08:27– Rappel à l'ordre, rappel à l'ordre.
08:29Arrêtez, Gilles Verdez, vous savez pourquoi ils ont fait ça ?
08:33– C'est incessant, les gars.
08:35– Mais c'est incessant, c'est comme un élève qui fait tout le temps des conneries.
08:39À un moment, ils disent, on n'en peut plus.
08:41Donc, Gilles Verdez, vous défendez une fois de plus l'indéfendable.
08:43– Mais non, pas du tout.
08:44– Mais vous jouez votre partition, c'est normal.
08:45– Je ne joue pas ma partition, je dis, lui, il fait un acte politique.
08:48– Non, mais c'est interdit.
08:50– Bien sûr, c'est interdit.
08:51Je sais que c'est interdit comme un salut nazi, mais c'est un truc politique.
08:54– Gilles Verdez, votre exemple n'est pas le bon.
08:56Ça n'a rien à voir.
08:57– Pourquoi ?
08:58– Parce que…
08:59– Un salut nazi, c'est immonde.
09:00– Ce qu'on voit de Gilles, c'est que la sanction était trop faible.
09:02– Exactement.
09:03À la limite, dire que la sanction était trop faible pour le gars de Renaissance, oui.
09:07Mais là, la sanction, arrêtez.
09:10– Mais c'est disproportionné.
09:11– Mais arrêtez, ce n'est pas du tout disproportionné.
09:12– Il brandit un drapeau sous le coup de l'émotion de ce qui s'est passé.
09:14– Mais arrêtez, Gilles Verdez.
09:15– C'est un acte politique, il n'insulte personne.
09:18– Ce n'est pas du tout de l'émotion.
09:20– Mais il n'insulte personne.
09:21– Mais ce n'est pas du tout de l'émotion.
09:22On va se retrouver dans un instant, les chéris.
09:24On va voir ce que vous en pensez à tout de suite, mes chéris.
09:26– Bravo.
09:27– Tout de suite.
09:28– Ça secoue, aujourd'hui.
09:30Vous avez vu, à l'Assemblée nationale, ça a failli vraiment se taper.
09:33C'est fou, c'est fou.
09:34– Mais Ramy, vas-y, après l'interview avec Guiraud,
09:37qu'il était à deux doigts de lui mettre un coup de boule.
09:40– Ça l'a dit depuis qu'il y a les fils et le bordel à l'Assemblée.
09:43– Oui, c'est vrai.
09:44– Presque tous les jours, ils ont des rappels, quand il y a des séances.
09:46– Oui, je sais, c'est fou.
09:47– Le dernier qui s'était fait exclure des les filles, c'était Thomas Porte.
09:49Il avait pris un ballon, il avait collé à la tête d'Olivier Dussopt.
09:51– Oui, je sais.
09:52– Il avait mis du travail au moment des retraites dessus.
09:53Il avait mis son pied dessus.
09:54– Ah oui ?
09:55Non, on disait que c'était de l'hypocrisie.
09:56Vous disiez à la pause, pour vous expliquer à Gilles Vernez,
09:59parce que Gilles Vernez a dit que c'était de la passion, de l'émotion.
10:02– Pas du tout.
10:03– Vous pouvez lui répondre à Gilles Vernez.
10:04– Non, merci mamie, c'est bon, t'as assez entendu ce soir.
10:06– Quand vous mettez…
10:07– J'en profite de ta salive, tant qu'il t'en reste.
10:09Merci.
10:10– Oui, bien sûr.
10:11– Quand vous mettez…
10:12C'est mon arrière-grand-mère quand même, attention.
10:14Quand vous mettez Rima Hassan, septième de votre liste,
10:18donc la liste pour les européennes,
10:20que vous occultez complètement Manon Aubry qui n'est plus tête de liste,
10:23c'est Rima Hassan que vous mettez en avant avec cette stratégie
10:26de faire de Gaza le sujet unique.
10:28Léon Desfontaines, il était intéressant tout à l'heure, le candidat communiste,
10:31il vous disait qu'il avait envie de parler du quotidien des Français de la fin du mois.
10:35LFI ne parle plus que de Gaza.
10:37– On l'a vu hier, tout sourire à la manifestation.
10:40– Ça, c'est pas grave.
10:41– Oui, ça c'est incroyable, ça y arrive, on dirait que c'est une rockstar,
10:43aller tout sourire à la manifestation.
10:44– Ce n'est que du cynisme.
10:45– Toute contente avec Louis Boyard derrière,
10:47bon bah lui on le connaît, de toute façon il sourit tout le temps.
10:49Lui c'est comme…
10:52Louis Boyard, comme il ne sait rien faire d'autre, il sourit,
10:54donc c'est normal, vous savez, quand vous ne savez rien faire,
10:56vous souriez bêtement.
10:57C'est une tactique électoraliste, à quelques semaines d'un scrutin important,
11:01avec toujours cette même stratégie de faire de Gaza le sujet numéro 1,
11:05mais pas seulement le sujet numéro 1, le sujet unique,
11:07il ne parle plus que de cela.
11:09Évidemment que ce n'est pas sourire d'émotion.
11:10– Elle a été beaucoup critiquée sur les réseaux, puisqu'elle était toute sourire.
11:12– Rémy Hassan, bien sûr.
11:13– Elle était avec Godefroy de Montmirail derrière elle, Louis Boyard.
11:17– Ce qu'ils ont fait pendant la manif, c'est insupportable.
11:20– Récupération politique, sourire et récupérer d'un truc catastrophique,
11:23il n'y a pas d'émotion.
11:25– Ce que fait ce monsieur-là, c'est inadmissible,
11:27parce que je suis pour les institutions, je l'ai toujours dit ici,
11:30il n'a pas à brandir un drapeau dans l'Assemblée.
11:32– C'est la règle.
11:33– Néanmoins, on est en train de donner raison à la LFI.
11:35Tous, on est en train de donner raison.
11:37J'ai regardé ce qui s'est passé depuis 48 heures,
11:39et on nous a demandé le 7 octobre de condamner sans réserve
11:42ce qui s'était passé le 7 octobre.
11:44On l'a tous fait, on a demandé à tous les musulmans
11:46de condamner ce qui s'était passé le 7 octobre.
11:48Moi j'ai des yeux, je vois ce qui se passe,
11:50et je suis triste de certains silences,
11:53parce qu'il y a des silences qui devraient sortir,
11:55il y a des mecs qui devraient sortir de leurs silences.
11:57Et il y a certaines personnes qui devraient prendre la parole
11:59et condamner ce qui s'est passé dans ce camp de réfugiés.
12:02Parce qu'on leur a dit, il faut partir de chez vous,
12:04vous allez vous faire bombarder.
12:05Ils sont partis de chez eux, on les a bombardés.
12:07Et là, l'excuse, parce que c'est qu'une excuse,
12:09de dire, il y avait deux terroristes cachés au milieu de tout ça,
12:12on a bombardé des femmes et des enfants.
12:14Et moi je trouve qu'on ressortirait grandi,
12:16si tout le monde condamnait, va sur les réseaux sociaux,
12:19va regarder, il y a beaucoup de gens,
12:21il n'y a pas de faite pas semblante de ne pas savoir,
12:24il y a beaucoup de gens, il y a beaucoup de gens,
12:26c'est les noms qu'on ne peut pas condamner.
12:28J'ai beaucoup de gens qui sont venus ici sur le plateau,
12:30pour nous demander à nous de condamner ce qui s'était passé,
12:32et à juste titre.
12:33Et très bien, heureusement qu'on condamne un acte terroriste,
12:36heureusement qu'on condamne le Hamas.
12:38Mais je vois ces mêmes personnes-là,
12:39qui ne mettent aucune photo, aucun commentaire, aucun tweet.
12:42Et les gens ne sont pas cons, les gens le voient.
12:44Non, je ne vais pas dire ce qu'il y a de beaucoup de personnes,
12:47je ne vais pas en parler.
12:49Mais on donne raison à la LFI, Cyril.
12:51Non, non, on donne raison, ça n'a rien à voir.
12:53C'est bon, c'est bon Raymond, ça n'a rien à voir mon chéri.
12:55Le gouvernement a tout de suite évidemment condamné.
12:57Tout le monde a condamné, tout le monde a condamné.
12:59Même Israël, même Israël a condamné.
13:03Donc voilà, tout le monde a condamné.
13:04Biden aussi.
13:05Voilà exactement, Biden c'est normal.
13:06Bien sûr, tout le monde a condamné.
13:08Juste le truc, on parlait de ce drapeau, voilà aussi.
13:12Parce que qu'on soit ému, on le comprend tout à fait.
13:15Mais qu'on enfreigne encore les règles.
13:17Et ce n'est pas ça qu'on est en train de dire.
13:19Vous dites encore n'importe quoi si on donne raison à la LFI.
13:21La LFI aurait pu…
13:23Je l'ai condamné lui.
13:24Il dit n'importe quoi lui, il fait n'importe quoi.
13:26Oui, oui, oui.
13:27Je lui ai dit qu'il faisait n'importe quoi celui-là.
13:28Ah, vous l'avez eu ?
13:29Je lui ai dit qu'il faisait n'importe quoi celui-là.
13:30Oui, oui, non mais ce n'est pas ça.
13:31Je vous dis, la LFI aurait pu justement avoir une séquence positive.
13:35Et une fois de plus.
13:36Bien sûr.
13:37Et c'est du négatif qui sort sur eux.
13:39Bien sûr.
13:40Parce qu'ils sont encore une fois outranciers.
13:45Il ne faut pas être naïf.
13:47En sortant un drapeau comme ça, ils veulent laisser entendre
13:49qu'il n'y a que eux qui sont sensibles au drame palestinien.
13:52Alors que toute l'Assemblée nationale, évidemment, a été émue,
13:55a été choquée par ce drame qui s'est passé à Rafah.
13:58Tout le monde a été ému.
13:59En sortant ce drapeau de façon pseudo-spontanée,
14:01il ne l'avait pas dans sa poche comme ça par hasard.
14:04Ils veulent faire croire qu'il n'y a que eux qui sont émus.
14:06La LFI, ce n'est pas l'Assemblée qui va chercher les gens dans la rue.
14:11C'est des malins.
14:12Merci Raymond.
14:13Le sondage, s'il vous plaît.
14:14Comprenez-vous que le député de la France insoumise soit exclu 15 jours ?
14:17Gilles ne comprend pas.
14:18Oui, à 67 %.
14:19Bien sûr que oui.
14:20Les gens comprennent qu'il soit exclu à 67 %.
14:22C'est un des meilleurs scores de Gilles Verdez, 32 %.
14:24Vous savez, Gilles Verdez, maintenant, il se contente des échecs.
14:27Maintenant, il sait qu'il va être en échec, mais il se dit à combien de % ?
14:31C'est un petit peu comme la LFI.
14:32Comme ses amis de la LFI, il sait qu'il sera toujours en échec.
14:35Pas mes amis.
14:36Il ne sait pas à combien de % il sera.
14:37Pourquoi vous riez-vous ?
14:38Parce que c'est pour Gilles.
14:40C'était spontané.
14:41Je n'ai même pas pu le contrôler et le contenir.
14:43Parce que c'est mon chouchou.
14:44C'est un plaisir aussi.
14:45Moi, vous voir, ça fait partie de mes…
14:48On veut qu'on se voit plus.
14:49On va se voir plus.
14:50Je veux qu'on se voit plus.
14:52Moi aussi.
14:53Je veux qu'on se voit plus pour des raisons de santé.
14:55Exactement.
14:56De bien-être.
14:57De bien-être au travail.
14:58Quand je vous vois, je suis bien.
14:59Merci.
15:00Sunshine.
15:01Merci, ma vie.
15:02Merci.