«Un vent mauvais souffle en Europe», la «Russie sera là demain, après-demain» : le président français Emmanuel Macron a appelé lundi depuis Dresde, dans l'ex-RDA, les Européens à «se réveiller» face à la montée de l'extrême droite et aux menaces extérieures, à moins de deux semaines des élections européennes. Mais pour le journaliste Régis Le Sommier, Emmanuel Macron «ne sait pas comment endiguer la montée de Jordan Bardella et du RN».
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00:00 Si on prend le symbole de Dresde, c'est aussi la ville qui est complètement anéantie par les bombes au phosphore blanc à la fin de la guerre.
00:07 Bref, moi je pense qu'il ne faut pas aller au... Enfin, je pense que là, voilà, Emmanuel Macron, c'est un cri, c'est au secours.
00:14 C'est-à-dire, c'est un... Oui, il ne sait pas comment on diguait la montée de Jordan Bardella et du RN et d'autres listes.
00:25 On sait que sa candidate, ce qui est intéressant, c'est qu'au moment où il prononce ce discours, il y a ce débat hier soir
00:35 où Valérie Haillet n'a pas brillé encore une fois. Donc c'est une accumulation de revers où Jordan Bardella est une nouvelle fois sorti.
00:44 D'ailleurs, je crois qu'il est à 34 % ce matin. Donc l'idée aujourd'hui, c'est d'essayer de casser cette dynamique et on reprend les arguments.
00:52 Et pendant toute la campagne, Emmanuel Macron, c'était RN = Poutine. Là, maintenant, on revient aux vieilles recettes.
01:00 C'est l'extrême droite, etc., etc. Bon, voilà, tout ça semble éculer. Et voilà, moi, je vois un président qui ne sait pas comment
01:10 on diguait ce phénomène et qui tente d'utiliser des vieilles grosses ficelles. Mais ça ne marche pas et ça ne marchera pas.
01:17 - Stéphane.
01:19 ♪ ♪ ♪
01:21 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]