Emmanuel Macron s’est exprimé ce jeudi après une journée de cérémonies dédiées au 80e anniversaire du Débarquement. Une prise de parole contestée par les oppositions à trois jours des élections européennes
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00:00Déjà, que répondez-vous à ceux qui critiquent ce nouvel entretien du président à trois jours du scrutin ?
00:06François-Xavier Bellamy, en réaction sur BFMTV, lui, poursuit et persiste les signes.
00:11Rien ne justifie cette prise de parole à 24 heures de la fin de la campagne.
00:17Je trouve que c'est un petit peu insultant pour les milliers de combattants américains, français, canadiens, britanniques,
00:23qui sont morts il y a 80 ans pour protéger notre liberté et pour que l'espace soit un continent de paix.
00:29Penser que le président de la République ne pourrait pas s'exprimer un jour aussi important pour la mémoire collective,
00:34c'est un petit peu insultant pour cette mémoire.
00:36Monsieur Bellamy est à la recherche d'un nouveau coup d'éclat, à défaut d'avoir pu peser pendant son mandat.
00:42Sauf que Mathieu Lefebvre, il n'a pas simplement parlé de la situation en Ukraine et à Gaza,
00:48il a parlé directement des élections européennes dans trois jours,
00:53et il en a même profité pour réinstaller ce duo avec le Rassemblement national.
00:59Parce que le Rassemblement national est un poison mortel pour l'Europe et donc pour la France.
01:05Le président de la République, il est attaqué matin, midi et soir dans cette campagne,
01:09et il n'aurait pas droit de répondre, il n'aurait pas droit de dire à quel point ces élections sont essentielles et existentielles pour notre pays.
01:17Vous savez, dans cette campagne, tout le monde veut nationaliser le scrutin,
01:21à part Valérie Ayé, personne n'a formulé des propositions européennes.
01:25Le président de la République est, je crois, à la hauteur du moment du danger qui guette l'Union européenne.
01:30L'extrême droite a combattu l'Europe, l'idée européenne depuis le début de sa création.
01:35Elle n'a cherché qu'à la fragiliser, et on voudrait aujourd'hui que le président de la République,
01:39qui est un Européen convaincu, refuse de combattre cette extrême droite.
01:42Eh bien non, il le fera, il continue à le faire parce qu'il sait qu'il en va de l'avenir de la France,
01:46et singulièrement dans un jour aussi important que celui-ci.
01:49Donc c'était un discours de campagne.
01:52Ce n'était pas un discours de campagne.
01:54Il n'y a aucune raison que le président de la République ne soit pas, lui aussi,
01:58à la hauteur des enjeux qui sont ceux auxquels notre pays est confronté.
02:03Les Français, dimanche, vont se prononcer pour ou contre l'Union européenne,
02:07pour ou contre la poursuite de la construction européenne dans les grands défis que nous connaissons,
02:11au moment où la guerre est de retour aux portes de l'Europe.
02:14Et nous l'affirmons avec la majorité présidentielle, avec le camp présidentiel.
02:18Oui, l'extrême droite est un danger, un poison mortel pour l'Europe,
02:21parce que, je rappelle qu'il y a quelques années encore,
02:24Marine Le Pen posait avec une photo du Brexit derrière elle,
02:27et quelques années encore, Marine Le Pen voulait sortir de l'euro,
02:30elle proposait même l'écu.
02:32Marine Le Pen, elle a comme projet d'être comme Madame Mélanie,
02:36où il y a 100% d'immigration qui régulière en plus depuis sa prise de pouvoir.
02:40Ces gens, dans le fond, ne respectent même pas le débat,
02:43et il faudrait que le président de la République laisse faire.
02:46Je crois qu'il a eu bien raison de pouvoir remettre l'église au milieu du village,
02:50comme on dit, et il a eu raison de rappeler aux Français à quel point
02:53le rassemblement national est un danger mortel pour le pays et pour l'Europe.