• il y a 6 mois
Notre invitée principale, Ovidie, est notamment autrice. Son livre « Assise, debout, couchée » tisse un lien subtil entre la femme et le chien. Elle vient aussi de publier avec Marie-Sophie Larrouy le roman-photo « La Fabrique du Prince Charmant.» Côté musique, Bonnie Banane jouera deux titres.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/par-jupiter

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Amusant
Transcription
00:00:00L'équipe est là, dans la pénombre des coulisses du studio 104 de la Maison de la Radio et de la Musique
00:00:06pour un Grand Dimanche Soir réalisé par François Audouin
00:00:10auquel je demande pour commencer l'émission le traditionnel François Top Antenne
00:00:16En public et en direct du studio 104 de la Maison de la Radio et de la Musique
00:00:21vous allez vivre le Grand Dimanche Soir
00:00:24C'est notre grand dame !
00:00:29Deux heures de rires, d'émotions, de musique avec Juliette Arnaud
00:00:35Guillaume Meurice
00:00:37Sans Guillaume Meurice
00:00:39et sans Aymeric Pompé
00:00:42mais avec Jouvakar
00:00:46Léon Carman
00:00:49Christine Fontanès
00:00:53Bravo, bravo !
00:00:57et Frédérique Romet
00:01:01Et la reste de la satire politique, notre championne de la rigolade
00:01:05celle qui porte haut la vanne olympique
00:01:07et a remporté à de nombreuses reprises l'épreuve de la liberté d'expression
00:01:11Charline René-Lacombe !
00:01:15Au grand dimanche soir
00:01:17sur France Inter
00:01:24Bonsoir la France Inter !
00:01:31Yes !
00:01:33Yes, on est à l'antenne ce soir !
00:01:35C'était pas gagné, c'était pas gagné pour rappel
00:01:39on a perdu une roue
00:01:41et ensuite on a reperdu une roue
00:01:43je vous cache pas que là on roule sur les jantes
00:01:46donc ça fait des étincelles évidemment
00:01:48d'autant plus que jeudi et vendredi Radio France
00:01:51était en grève contre le projet de fusion de l'audiovisuel public
00:01:55on vit un beau moment
00:01:57toutes ces péripéties font que cette émission arrive à l'antenne
00:02:01dans des conditions un petit peu rocambolesques
00:02:04donc franchement merci à vous
00:02:06derrière la radio et ici dans cette salle
00:02:09d'être encore là fidèles au poste
00:02:11vous êtes notre meilleur soutien, merci !
00:02:17Mais alors, attendez
00:02:19ça ne fait que commencer
00:02:21mais alors, cette histoire de fusion des radios et des télés publiques
00:02:26c'est une volonté d'Emmanuel Macron
00:02:29parce que la fusion il l'avait déjà obtenue entre la droite et la gauche
00:02:33et entre le ministère des sports et de l'éducation
00:02:37et comme visiblement tout ça donne d'excellents résultats
00:02:41il s'est dit tiens, et pourquoi pas dans l'audiovisuel
00:02:45c'est Rachida Dati qui pilote ce projet de fusion
00:02:48elle adore ça, elle adore ça
00:02:50elle avait déjà fusionné son poste de ministre
00:02:53avec une mise en examen
00:02:56et donc maintenant elle veut créer une BBC à la française
00:02:59c'est très chic
00:03:01et alors là, citez-moi un seul truc
00:03:03qui a déjà fonctionné
00:03:05en disant ce concept anglo-saxon
00:03:07on va l'adapter mais à la française
00:03:10généralement quand tu ajoutes à la française
00:03:13ça va foirer
00:03:15donc je vous le dis tout net
00:03:17le projet de Rachida Dati
00:03:19c'est qu'elle va transformer Radio France en kebab
00:03:22alors en ce moment, elle vit vraiment sa meilleure vie
00:03:25la journée elle est à Cannes
00:03:27main dans la main avec Kevin Costner
00:03:29elle claque la bise à Selena Gomez
00:03:31et le soir, elle démantèle le service public
00:03:34depuis qu'elle sait que Richard Gire l'adore
00:03:37je crois qu'elle en a vraiment plus rien à foutre
00:03:39de ce que peut penser Thomas Legrand
00:03:42alors Rachida Dati doit faire passer
00:03:44cette réforme avant 2026
00:03:46la fusion en tout cas en 2026
00:03:48et il y a...
00:03:50qui a dit les élections municipales ?
00:03:52mauvais esprit
00:03:54vraiment, vous êtes bien notre public ça
00:03:56alors on nous propose de fusionner
00:03:58pour concurrencer les plateformes américaines
00:04:01alors je rappelle que la dernière fois
00:04:03qu'on a créé une structure pour concurrencer Netflix
00:04:06ça s'appelait Salto
00:04:08ça a duré 3 ans
00:04:10rip petit ange du streaming
00:04:12à la française
00:04:14et puis une fusion c'est destiné
00:04:16à faire des économies
00:04:18on a tous en tête celle réalisée par le gouvernement
00:04:20quand il a fusionné avec le cabinet McKinsey
00:04:23pour rappeler
00:04:25mais ça induit des disparitions de postes
00:04:27ça a des disparitions de postes
00:04:29ce qu'on appelle dans notre émission
00:04:31un dimanche soir
00:04:33alors de toute façon
00:04:35je vais vous dire
00:04:37le pouvoir a déjà commencé
00:04:39à virer les émissions qui dérangent
00:04:41déchiffrer des lettres sur France 2
00:04:43il y a un candidat qui a dit
00:04:45en 7 lettres
00:04:47ça a mis le feu aux poudres
00:04:49alors moi les amis j'ai un plan en 2 étapes
00:04:51pour qu'on réussisse tous à garder notre emploi
00:04:53petit 1 on reste soudés
00:04:55petit 2
00:04:57pas de blague
00:04:59j'insiste sur ce petit 2
00:05:01vous vous rendez compte
00:05:03Guillaume risque de quitter France Inter avant même la fusion
00:05:05mais il peut pas faire comme tout le monde
00:05:07et attendre le plan social
00:05:09bon pour conclure
00:05:11j'admets que ces dernières semaines
00:05:13on évoque beaucoup ce qui se passe ici
00:05:15à Radio France
00:05:17à cause de la fusion et de la liberté d'expression
00:05:19mais franchement
00:05:21on serait les premiers ravis
00:05:23ravis si on pouvait très vite
00:05:25parler d'autre chose
00:05:27parce que ça voudrait dire qu'on nous laisserait faire
00:05:29dans des conditions normales
00:05:31tout simplement notre travail
00:05:37Et me voici avec l'équipe
00:05:39d'ailleurs petit mot déjà
00:05:41merci à toutes et à tous
00:05:43les auditrices, les auditeurs
00:05:45pour vos innombrables messages
00:05:47de soutien
00:05:49ça met de l'essence dans le réservoir
00:05:51et quand on roule sur les jantes
00:05:53je peux vous dire ça consomme
00:05:55alors vous l'avez compris
00:05:57cette émission n'a pas pu être préparée
00:05:59dans les conditions habituelles
00:06:01en raison de la grève
00:06:03à Radio France
00:06:05et aussi depuis 4 dimanches
00:06:07ça fait déjà 4
00:06:09en raison de la procédure disciplinaire
00:06:11à l'encontre de Guillaume Meurisse
00:06:13qui empêche sa présence à l'antenne
00:06:15résultat
00:06:17Aymeric Lomprey s'est mis au badminton
00:06:19le dimanche soir
00:06:21on savait que ça allait très mal finir
00:06:23cette affaire
00:06:25normalement on est 4 sur l'affiche
00:06:27et il en reste plus que 2
00:06:29et c'est les deux meufs
00:06:31hein Juliette
00:06:33ah ouais
00:06:37alors merci à vous ce soir
00:06:39Mao Drama, merci Léo
00:06:41Christine, Djoubaka
00:06:43Fred Fromet d'être là avec nous
00:06:45parce que nous aussi on a besoin de soutien ici
00:06:47pour garder le micro
00:06:49et continuez à ambiancer vos dimanche soir
00:06:51d'ailleurs Djoubaka
00:06:53c'est le moment d'accueillir
00:06:55l'artiste interprète
00:06:57qui vient jouer en live ce soir
00:06:59on la connait bien sur France Inter, on l'aime beaucoup
00:07:01on dit d'elle que c'est un peu une extravagante
00:07:03c'est Bonnie Banane
00:07:05et oui en tout cas c'est une artiste
00:07:07qui ne se cache pas derrière son petit doigt
00:07:09elle est brute, libre, engagée
00:07:11elle propose un univers qui se fout du cadre
00:07:13alors c'est tellement rare de suivre son
00:07:15propre chemin dans l'industrie du disque
00:07:17qu'on ne peut que se réjouir de sa venue
00:07:19alors là il y a un nouvel album et une chanson
00:07:21qui s'appelle Franchement
00:07:23et elle dit qu'elle a écrit cette chanson
00:07:25quand la population mondiale
00:07:27a dépassé les 8 milliards d'humains
00:07:29bon franchement vous l'écoutez
00:07:31régulièrement sur nos ondes
00:07:33mais là on va l'écouter tout en live
00:07:35à vous Bonnie Banane
00:07:59Franchement
00:08:01Franchement
00:08:03Franchement
00:08:05Franchement
00:08:07Franchement
00:08:09Franchement
00:08:11Franchement
00:08:13Franchement
00:08:15Franchement
00:08:17c'est décevant
00:08:19quand je vois le nombre de gens
00:08:21les humains prolifères
00:08:23il y a trop de monde sur terre
00:08:25il y a tellement de voitures
00:08:27comme Boris Noé pure
00:08:29je préfère être seule
00:08:31qu'elle trompe face de fauteure
00:08:33Franchement
00:08:35Franchement
00:08:37Franchement
00:08:39Franchement
00:08:41Franchement
00:08:43Franchement
00:08:45Franchement
00:08:47Franchement
00:08:49Franchement
00:08:51Franchement
00:08:53Franchement c'est décevant
00:08:55Franchement c'est décevant
00:08:57quand je vois le nombre de gens
00:08:59il y a presque plus de pandas
00:09:01ou il va le mieux que nous
00:09:03c'est toujours la même
00:09:05histoire
00:09:07c'est toute la jalouse sur les toits
00:09:09mais il y a surtout trop de
00:09:11trop de plans
00:09:13Franchement
00:09:15Franchement
00:09:17Franchement
00:09:19quand je vois le nombre de gens
00:09:21Franchement
00:09:23Franchement
00:09:25Franchement
00:09:27Franchement
00:09:29Franchement
00:09:31Franchement
00:09:33Franchement
00:09:35Franchement
00:09:37Franchement
00:09:39Franchement
00:09:41Franchement
00:09:43Franchement
00:09:45Franchement
00:09:47Franchement
00:09:49Franchement
00:09:51Franchement
00:09:53Franchement
00:09:55Franchement
00:09:57Franchement
00:09:59Franchement
00:10:01Franchement
00:10:03Franchement
00:10:05Franchement
00:10:07Franchement
00:10:09Franchement
00:10:11Franchement
00:10:13Franchement
00:10:15Franchement
00:10:17Franchement
00:10:19Franchement
00:10:21Franchement
00:10:23Franchement dans le ciel
00:10:33Franchement dans le ciel
00:10:43dans le ciel
00:10:49Bonnie Banane sur France Inter, en direct et en live, c'est un extrait de son nouvel
00:10:54album mini qui est sorti en avril dernier.
00:10:56C'est un partenariat France Inter, le titre étant Playlist avec Tice à la batterie et
00:11:03Mono à la basse.
00:11:05Bonnie Banane, on va vous retrouver en deuxième heure pour une reprise.
00:11:12Est-ce que vous voulez dire quelle reprise ou on garde la surprise ?
00:11:15Comme vous voulez.
00:11:16Non, c'est vous.
00:11:17Allez, vas-y, tu choisis.
00:11:19Non, c'est toi.
00:11:20Non, c'est moi, c'est toi.
00:11:21Non, c'est toi.
00:11:22Non, c'est moi.
00:11:23On va reprendre cette fabuleuse chanson d'Eli Medeiros qui s'appelle « Toi, mon
00:11:27toi ».
00:11:28Ça va cloquer.
00:11:29On se donne rendez-vous tout à l'heure en deuxième heure, Bonnie Banane.
00:11:33Je rappelle que vous êtes en tournée également à la rentrée, notamment à Montpellier le
00:11:3814 novembre ou à l'Olympia à Paris le 1er décembre.
00:11:41Oui.
00:11:42Yes.
00:11:43Merci beaucoup.
00:11:44A tantôt, Bonnie Banane.
00:11:45Ciao.
00:11:46Merci également à Benjamin Vignal et Benjamin Wagon à la prise de son et au mixage de
00:11:50l'émission ce soir.
00:11:51Il est 18h22 sur France Inter, Juliette Arnault présente « Fidèle au poste ».
00:11:59Cette semaine, un homme a été arrêté à Bordeaux.
00:12:04C'est un masculiniste d'extrême droite, il a toutes les qualités, qui planifiait
00:12:10à Bordeaux une tuerie de masse quand même.
00:12:14C'est un masculiniste à l'américaine en tant qu'incel, on dit célibataire involontaire.
00:12:19Le type en question professait nettement une aversion pour les femmes.
00:12:24Voilà.
00:12:25Et comme moi, ma passion dans la vie, c'est l'équilibre.
00:12:27Je vous présente un classique sans aversion pour les femmes, un classique qui réussit
00:12:33même le test de Bechdel.
00:12:36Je rappelle les règles du test de Bechdel.
00:12:38Il faut qu'il y ait au moins deux personnages féminins qui soient nommés.
00:12:41Il faut que ces deux personnages parlent entre elles et qu'elles parlent d'une chose
00:12:45qui n'est pas en rapport avec un homme.
00:12:47Si vous vous dites que ça n'a l'air de pas grand-chose, sachez que la quasi-intégralité
00:12:52des classiques étudiés à l'école ne passe pas ce test.
00:12:55Mais heureusement, voici « Toilettes pour femmes », publiée en 1977, écrite par
00:13:01Marilyn French, où des personnages féminins, il y en a à foison.
00:13:04Il y a toute celle que va apprendre à connaître, fréquenter et aimer, Myra, qui est une femme,
00:13:09le personnage central.
00:13:11Je ne vais pas vous prendre en traître.
00:13:12Marilyn French, docteur en lettres à Harvard, a un point de vue sur le monde assez clair.
00:13:21Elle pense qu'il y a une règle du jeu, c'est que les hommes gagnent tant qu'ils ne merdent
00:13:27pas trop.
00:13:28Bon, mais ça, c'était avant MeToo.
00:13:29Et que les femmes perdent toujours, y compris les femmes extraordinaires, les Edith Piaf
00:13:39et les Judy Garland arrivent au sommet en capitalisant sur leurs échecs.
00:13:43Bref, et je la cite, « Toutes les femmes que je connais se sont fait baiser, au propre
00:13:48comme au figuré, mais, mais énorme, mais elles sont passionnantes ».
00:13:53Alors, qui sont-elles, ces femmes passionnantes ?
00:13:55Alors d'abord, dans la première vie de Myra, c'est celle des mères et des femmes au foyer
00:13:59des années 50.
00:14:00Et là, Myra, qui est une toute jeune femme, est épatée par leur courage, leur bonne
00:14:03humeur, leur indulgence, leur grandeur tragique aussi.
00:14:07Et à chacune, il va y avoir un portrait qui en fait un personnage à part entière.
00:14:11Et puis, les enfants de Myra grandissent, et qu'est-ce qui se passe ? Son mari la quitte
00:14:15pour une femme plus jeune.
00:14:16Oh là là, c'est surprenant ! Myra a alors 38 ans, elle ne va pas se démonter et elle
00:14:21va présenter l'addition à son mari pour ses années de labeur non reconnues, et avec
00:14:25cet argent, partir à Harvard, reprendre ses études, en 1968, pendant la guerre du Vietnam,
00:14:32et apprendre à connaître, fréquenter et aimer une autre génération de femmes que
00:14:36la sienne.
00:14:371968, pile au moment où les étudiants luttent, dans cette université comme dans d'autres,
00:14:42contre cette guerre, contre un vieux monde pourri, qui n'en meurt pas de sa propre
00:14:46pourriture, et où les aïeux éprouvent une sorte de rage contre leur propre jeunesse.
00:14:52Ça vous rappelle un truc ? C'est fait exprès, c'est le but de cette chronique
00:14:55en général.
00:14:56Et là où c'est encore plus formidable, c'est que Myra va devoir se choisir ensuite
00:15:00une troisième vie, que je ne vais pas vous résumer, parce que maintenant, vous êtes
00:15:04des grandes filles et des grands garçons.
00:15:06Merci, bisous, merci.
00:15:07Bonjour à tous les parlants, merci pour vos choix de classiques littéraires, et pour
00:15:16les raisons suspensionnées, nous ne sommes pas en mesure de vous proposer le petit théâtre
00:15:21radiophonique qui succède à la chronique de Juju.
00:15:24Alors, Djoubaka a choisi un disque en remplacement pour nous ambiancer malgré tout, dans une
00:15:29tonalité qui va bien à cette émission, je pense, qui donne le ton, qui donne le
00:15:33goût de cette soirée, Djoub.
00:15:35Allez, Aurel San, l'odeur de l'essence 2021.
00:15:38Alors, vous savez, l'odeur de l'essence se présente comme un réquisitoire et tout
00:15:43le monde en prend pour son grade, les politiciens, le racisme, tout le reste.
00:15:46Et alors, comme ça ne va pas vraiment mieux depuis 2021, cette chanson va franchement
00:15:52avoir du mal à vieillir.
00:15:53On l'écoute et on en dit après.
00:15:55Ça marche.
00:16:03La nostalgie leur faire miroiter la grandeur d'une France passée qu'ils ont fantasmée.
00:16:17L'incompréhension saisir ceux qui voient leur foi dénigrée sans qu'ils aient rien
00:16:20demandé.
00:16:21La peur les perçoit dès que des étrangers vont venir dans leur salon pour les remplacer.
00:16:25Le désespoir leur faire prendre des risques pour survivre là où on les a tous entassés.
00:16:29La paranoïa leur fait encore croire qu'on peut plus sortir dans la rue sans être en
00:16:32danger.
00:16:33La panique les pousser à crier que la terre meurt et personne n'en a rien à branler.
00:16:36La méfiance les exciter, dire qu'on ne peut plus rien manger, qu'on n'a même plus le
00:16:40droit de penser.
00:16:41La haine les faire basculer dans les extrêmes, allumer l'incendie tout enflammer.
00:16:44Les jeux sont faits, tous nos leaders ont échoué, ils se font détruits par la bête
00:17:04qu'ils ont créée.
00:17:05La confiance est morte en même temps que le respect.
00:17:06Qu'est-ce qui nous gouverne, la peur et l'anxiété ? On s'auto-détruit, on cherche un ennemi.
00:17:10Certains disent c'est foutu, d'autres sont dans le déni.
00:17:12Les milliardaires, les gars, leurs enfants débiles.
00:17:14L'histoire appartient à ceux qui l'ont écrite.
00:17:16Plus personne n'écoute, tout le monde s'exprime.
00:17:18Personne ne change d'avis que des débats stériles.
00:17:20Tout le monde s'excite parce que tout le monde s'excite.
00:17:22Que des opinions tranchées, rien n'est jamais précis.
00:17:24Plus le temps de réfléchir, tyrannie déchiffre.
00:17:26Gamins de 12 ans dont les médias citent les tweets.
00:17:28L'intelligence fait moins vente que la polémique.
00:17:30Battle royale, c'est chacun pour sa petite équipe.
00:17:32Connard facho, connasse hystérique.
00:17:34Tout est réel, tout est systémique.
00:17:36Dès qu'un connard fait quelque chose de mal, quelque part le monde entier devient susceptible.
00:17:40Les coupables sont d'anciennes victimes.
00:17:42Le sable du mal, jamais fini.
00:17:44Tout dégénère, tout est cyclique.
00:17:46Pas de solution, que des critiques.
00:17:48Sensible, tout est sensible.
00:17:50Tout le monde est sur la défensive.
00:17:52Sujet sensible, personne sensible.
00:17:54Sensible, sensible, sensible.
00:17:56Sensible, tout est sensible.
00:17:58Tout le monde est sur la défensive.
00:18:00Sujet sensible, personne sensible.
00:18:02Sensible, sensible, sensible.
00:18:04Tout le monde bosse, tout le monde peut faire le petit train.
00:18:06Une discussion sur deux, c'est quelqu'un qui se plaint.
00:18:08Le reste du monde souffre pour qu'on vive bien.
00:18:10Les parents picolent, c'est les enfants qui trinquent.
00:18:12Accident de bagnole, violence conjugale.
00:18:14L'alcool est toujours à la racine du mal.
00:18:16Rien remplit plus l'hôpital et le tribunal.
00:18:18On n'assume pas d'être alcoolique, c'est relou d'en dire du mal.
00:18:20On prend des mongols, leur donne des armes.
00:18:22A peu ça justice, c'est ton des drames.
00:18:24Pris dans un vortex infernal.
00:18:26On soigne le mal par le mal et les médias s'en régalent.
00:18:28Que des faits divers, poule, renard, pipère.
00:18:30Soit t'es pour ou soit t'es contre, tout est binaire.
00:18:32Les gratteurs de bosse partent avec les extrêmes.
00:18:34Depuis que les mongols sont devenus des experts.
00:18:36Entourés de mongols, l'empire mongol.
00:18:38On fait les mongols pour plaire aux mongols.
00:18:40On va tomber comme les mongols, comme les égyptiens.
00:18:42Comme les romains, comme les mayas, comme les grecs.
00:18:44Faut qu'on reboot, faut qu'on reset.
00:18:46On croit plus rien, tout est deepfake.
00:18:48Face à l'inconnu dans le rejet. Mélange de peur, haine et tristesse.
00:18:50Nos contradictions, nos dilemmes.
00:18:52Corrompus, je suis né dans le système.
00:18:54Personne n'avance dans le même sens, tout est inerte.
00:18:56On voit qu'une seule forme de richesse.
00:18:58Prendre l'argent des gens, c'est voler, sauf quand c'est du business.
00:19:00Attention Z, parce que la dernière.
00:19:02Ça se voit clairement qu'on n'a pas connu la guerre.
00:19:04Tous les vieux votes, ils vont choisir notre avenir.
00:19:06Mamie vote marine, elle a trois ans à vivre.
00:19:08Youtuber fasciste, pseudo subversif.
00:19:10Voilà ce qu'on a quand on censure les artistes.
00:19:12Rien n'avance jamais, nombreuses radicalistes.
00:19:14En manque d'empareille, je perds dans la nostalgie.
00:19:16Tu n'es pas coup d'autre et t'es déjà nostalgique.
00:19:18Tu n'es pas coup d'autre et t'es déjà nostalgique.
00:19:20Tu n'es pas coup d'autre et t'es déjà nostalgique.
00:19:22Alors, on est chaud ou pas là ?
00:19:24Je pense qu'on est chauffé, n'est-ce pas ?
00:19:27Vous avez profité du disque pour aller faire pipi ou quoi ?
00:19:30Non, j'ai cherché ma dignité, ma virginité.
00:19:34C'est trop bizarre cet échange.
00:19:37Ça me fait bizarre de passer des disques dans cette émission.
00:19:40À part dans la chronique de Chewbacca.
00:19:42Du coup, on peut aller faire pipi si vous voulez.
00:19:46Franchement, sentez-vous libre.
00:19:48C'est aussi ça la liberté d'expression.
00:19:50La liberté d'aller au petit coin quand on veut.
00:19:54Alors vraiment là, ça se voit déjà la fin de saison chez moi.
00:19:57Désolée.
00:19:58C'est mon vrai rire en plus, je suis désolée.
00:20:0018h30 sur France Inter, on est là.
00:20:02Ambiance.
00:20:03Et il y a une place de choix dans le grand dimanche soir.
00:20:06C'est celle qu'on offre tous les dimanches à une ou un jeune humoriste.
00:20:11Et on va accueillir sur la scène du studio 104,
00:20:14et bien sûr avant tout dans vos oreilles,
00:20:16la jeune Audrey Baldassar qui entre sur la scène du studio.
00:20:22C'est pour l'aider à...
00:20:24Salut, salut, merci beaucoup.
00:20:26Merci, merci, je suis hyper heureuse qu'on me laisse m'exprimer pendant trois minutes.
00:20:31Alors je ne vous cache pas que c'est un exercice qui n'est pas facile pour moi
00:20:33parce que je suis quelqu'un qui parle beaucoup.
00:20:35Ah bon ?
00:20:36Non, c'est vrai.
00:20:37Une fois, je suis sortie avec une personne sur des muettes,
00:20:39j'ai quand même mis une semaine à m'en rendre compte.
00:20:41Donc bon, je vais essayer d'être concise.
00:20:43En fait, je voudrais vous raconter mon dernier voyage.
00:20:45Je reviens du Québec.
00:20:46Et il faut savoir que moi, à peine arrivée à Montréal,
00:20:48je me suis tapée deux mecs dans la même soirée.
00:20:51Sacrée performance parce que moi, je suis lesbienne à la base.
00:20:55Enfin, quand je suis en France, en tout cas.
00:20:57Apparemment, si je traverse l'Atlantique,
00:20:59tel un saumon fumé,
00:21:01je deviens hétéro, quoi.
00:21:03Et je vous jure, je veux tenter une expérience.
00:21:05Moi, j'ai envie de tous vous faire traverser pour voir si ça impacte vos vies.
00:21:08C'est pas normal.
00:21:09J'ai quand même passé 15 jours à Montréal, 15 jours à être hétéro.
00:21:12Je vous jure, j'avais peur de rester bloquée, carrément.
00:21:14Non, mais après, j'ai rien contre les hétéros.
00:21:16Je ne suis pas hétérophobe.
00:21:17Non, j'ai une très bonne amie hétéro.
00:21:20C'est comme ça qu'on fait en général.
00:21:22Non, puis au fond, moi, ça m'arrange d'être hétéro.
00:21:24Parce que c'est vrai qu'en France, il y a encore pas mal d'homophobie.
00:21:27Notamment grâce à ma mère qui fait grimper les stats.
00:21:30En plus, c'est la fête des mères.
00:21:31Du coup, maman, ça va être ta fête.
00:21:33J'ai envie de te le dire.
00:21:34Non, vraiment, j'abuse un petit peu parce que ma mère n'est pas homophobe.
00:21:38Elle est vieille.
00:21:40C'est vraiment que ça son problème.
00:21:42Elle dit principalement des dingueries.
00:21:44Et principalement quand il y a du monde.
00:21:46Oh là là, elle adore ça.
00:21:47La dernière fois, en plein repas de famille devant tout le monde,
00:21:50elle me dit, bah oui, mais toi, ma fille, t'es une gougougne.
00:21:54Qu'est-ce que je fais de cette information ?
00:21:57Je sais même pas si je dois être offensée ou trouver ça mignon.
00:22:00On dirait pas le nom d'une pâtisserie bretonne ?
00:22:03C'est fou, quoi.
00:22:04En plus, ma mère, elle est trop mignonne parce qu'elle est toute petite.
00:22:06Elle a les cheveux en pique, des colorés blonds platines.
00:22:08Et elle met des polaires quechua.
00:22:10Donc, excuse-moi, mais s'il y a une gougougne quelque part...
00:22:13Non, elle se fout de ma gueule.
00:22:15Elle est plus lesbienne que moi, je vous jure.
00:22:19Je vous jure, ma mère, physiquement, c'est une gouine des bois.
00:22:22Moi, je suis persuadée qu'elle a fait un transfert.
00:22:25Elle me l'a refilée.
00:22:26Elle a dit, vas-y, ma fille, toi, ton peuple est prêt.
00:22:29Pour moi, c'est trop tard.
00:22:30Je suis avec ton père maintenant.
00:22:31Continue sans moi.
00:22:32Je vais te ralentir.
00:22:34Va et deviens la meilleure gougougne de France.
00:22:38Non, ma mère est pas homophobe, évidemment, puisqu'elle est lesbienne.
00:22:42C'est juste qu'elle n'est pas au courant.
00:22:43Elle a raté un virage à un moment donné.
00:22:45Mais bon, c'est vrai qu'on subit encore un petit peu d'homophobie.
00:22:48En 2024, je me dis, c'est chaud.
00:22:49À moins que ça soit vraiment une phobie.
00:22:52Auquel cas, là, je peux comprendre.
00:22:53Parce que moi aussi, j'ai une phobie qui me rend débile.
00:22:55Moi, c'est les araignées.
00:22:57Non, mais après, heureusement que les homophobes ne réagissent pas comme moi
00:23:00quand je vois une araignée.
00:23:01Ça serait chaud.
00:23:02Oh, putain, il y en a un énorme dans le coin.
00:23:04Vite, écrase-le.
00:23:05Ça serait un carnage pendant la Pride.
00:23:07Laisse tomber.
00:23:09Non, mais voilà.
00:23:10Après, je sais.
00:23:14Je sais que ce n'est pas facile à gérer une phobie.
00:23:16Je peux comprendre.
00:23:17Mais bon, moi, j'ai très peur.
00:23:18Après, je ne vais pas voir les araignées en leur disant
00:23:20« T'es dégueulasse.
00:23:22T'as des fils qui sortent de ton cul.
00:23:23C'est contre-nature. »
00:23:25Non, je me guéris.
00:23:27Et en fait, je vais vous dire un truc.
00:23:30Moi, j'ai une solution aujourd'hui pour guérir les homophobes.
00:23:33On les prend tous.
00:23:34Et on les envoie à Montréal.
00:23:36Avec un peu de chance, ils iront bien se faire enculer.
00:23:40Merci de m'avoir écoutée.
00:23:41C'était trop cool.
00:23:42Merci.
00:23:43Merci.
00:23:44Merci beaucoup.
00:23:45Merci.
00:23:47Audrey Baldassar.
00:23:49Venez Audrey, rejoignez-nous.
00:23:51Venez vous asseoir parmi nous dans ce Studio 104.
00:23:55On peut vous suivre bien sûr sur Instagram.
00:23:57Audrey, leader score, Baldassar.
00:24:00Et vous jouez votre spectacle intitulé Hors-Piste
00:24:02le 7 juin à 21h au Petit Palais des Glaces.
00:24:05Et vous serez à Avignon pour le Festival OFF tous les jours, sauf les lundis.
00:24:09Sauf les lundis.
00:24:11Pourquoi pas les lundis ?
00:24:12Ca y est, j'ai percé.
00:24:133 au 21 juillet.
00:24:15Ce sera à 13h35 au Théâtre du Roi René.
00:24:18Cher Audrey, restez avec nous bien sûr.
00:24:20J'ai pas entendu.
00:24:22Oui.
00:24:25J'ai pas entendu.
00:24:26Mais il est en plus libre.
00:24:27On va vraiment prendre ça dans la salle.
00:24:28Joubaka, vous êtes…
00:24:29Ah oui, c'est vrai, j'ai oublié de vous dire.
00:24:31Elle a gagné le FUP.
00:24:32Le FUP.
00:24:33Le Festival d'Humour.
00:24:34Mon chocou apparemment.
00:24:35Le Festival d'Humour de Paris.
00:24:37Vous êtes première meuf à avoir gagné le FUP.
00:24:39Oui.
00:24:40Bravo.
00:24:41Bravo.
00:24:42On travaille avec les meilleurs.
00:24:43Sur France Inter.
00:24:45Mais tiens, Joubaka, attendez, vous êtes programmateur musical sur cette antenne.
00:24:49Alors moi je me disais, bon, quand il y a grève à Radio France,
00:24:52on se dit tous, bon, vous êtes gréviste.
00:24:55Et puis pourtant on n'entend que des disques à l'antenne toute la journée.
00:24:57Alors qu'est-ce qui se passe ?
00:24:59Vous voulez dire que je suis un jaune, quoi ?
00:25:00Ah non, parce que vous faites la grève et puis vous programmez des disques.
00:25:02Je comprends plus rien, moi.
00:25:03Eh ben en fait, on prévoit la grève.
00:25:05Ouais.
00:25:06On se dit, tiens, dans deux mois là, ça va pas aller.
00:25:08Vous prévoyez qu'il y a une grève à Radio France.
00:25:10Donc on prévoit.
00:25:11Et donc on s'y met tous les cinq.
00:25:13On prend quatre heures chacun et on vous fait le programme.
00:25:15Ah, c'est prévu.
00:25:16Ah, c'est à l'avance.
00:25:17Allez, la prochaine grève est prévue.
00:25:18C'est parfait.
00:25:19Eh ben, on travaille sur la prochaine.
00:25:21Eh bon, ben voilà.
00:25:22C'est moi qui commence demain.
00:25:23Et c'est la vérité.
00:25:25Ah bon, ben d'accord.
00:25:26On va déjà en profiter un petit peu.
00:25:27Parce que bon, voilà, donc on est dimanche,
00:25:29mais il y a eu grève pendant la préparation de cette émission.
00:25:31Et puis, normalement, il y a un journal des bonnes nouvelles.
00:25:33C'est une blague.
00:25:35Sans mon co-présentateur, sans mon envoyé spécial.
00:25:37Et moi-même n'étant plus en état, vous l'entendez bien quand même.
00:25:39Je suis aussi sur la jante.
00:25:41C'est sûr.
00:25:44Thomas VDB disait la semaine dernière,
00:25:45il faut que tout le monde redescende.
00:25:46Un peu.
00:25:47Ouais, vous avez un titre à nous proposer, Djoubakar.
00:25:49Ben oui, on va redescendre avec So Much Trouble In The World.
00:25:52On est en 1979.
00:25:53C'est sur l'album Survival de Bob Marley.
00:25:56Elle ne devait pas être trop géniale, en fait, cette année-là non plus.
00:25:59Puisqu'il y a eu une bonne énumération de probloques sociaux, politiques et compagnie.
00:26:03Et il y a un nouveau sujet d'inquiétude qui s'est glissé dans les textes du prophète.
00:26:07C'est l'environnement qui part en oisette déjà.
00:26:10Allez, hop.
00:26:11So Much Trouble In The World.
00:26:12Bob.
00:26:13Babylone.
00:26:17Faites tourner.
00:26:29So Much Trouble In The World
00:26:59So Much Trouble In The World
00:27:29So Much Trouble In The World
00:28:00So Much Trouble In The World
00:28:04So Much Trouble In The World
00:28:08So Much Trouble In The World
00:28:12So Much Trouble In The World
00:28:16So Much Trouble In The World
00:28:20So Much Trouble In The World
00:28:25So Much Trouble In The World
00:28:29So Much Trouble In The World
00:28:33So Much Trouble In The World
00:28:37So Much Trouble In The World
00:28:41So Much Trouble In The World
00:28:45So Much Trouble In The World
00:28:49So Much Trouble In The World
00:28:54Bob Marley.
00:28:57C'est-à-dire que Chewbacca nous a fait écouter l'odeur de l'essence sur Elsan.
00:29:01Puis hop, il a sorti l'extincteur.
00:29:03Et tout le monde redescend.
00:29:04C'est quand même bien pensé, cette affaire.
00:29:06Vous bossez, les musiques aussi bossent, en fait.
00:29:09C'est un cliché.
00:29:10Réfléchis, quoi.
00:29:1118h40 sur France Inter, le grand dimanche soir.
00:29:15Préparés dans des conditions un petit peu rocambolesques.
00:29:17Alors les séquences de cette émission se jouent un petit peu aux fléchettes au bureau.
00:29:20On fait hop-tac, qu'est-ce qu'on mettrait maintenant ?
00:29:22Parce que de toute façon, c'est le trottoir, vous l'avez compris.
00:29:24Alors, la fléchette, là, tombe sur la case culture.
00:29:27Dans la case culture, on a mis une autre fléchette.
00:29:30Paf, cinéma.
00:29:31On s'est dit, tiens, voici Léo Carman.
00:29:33La Léo.
00:29:34Vu les circonstances actuelles, le choix du film vous a paru évident.
00:29:39Oui, Charline.
00:29:40Et malheureusement, j'ai envie de dire.
00:29:42Depuis trois ans maintenant, j'ai la chance de venir parler ici de cinéma.
00:29:45Ou plus précisément, parler d'émotions, de personnages, de métaphores, de trajectoires.
00:29:50En essayant d'y trouver un écho avec le réel et tenter d'en trouver un semblant de sens.
00:29:54Je suis persuadé que les films de fiction servent à ça.
00:29:57Donner à réfléchir sur nous en exploitant la puissance de nos émotions.
00:30:00Et c'est ce qu'a dû se dire Denis Garnsel au début des années 2000.
00:30:03Quand il a vu émerger des mouvements néo-nazis dans son pays.
00:30:06En même temps qu'un scepticisme face à l'idée que cette idéologie puisse un jour revenir au pouvoir en Allemagne.
00:30:11Il s'est dit, comment traiter de ce sujet par l'émotion ?
00:30:14Allez, faites un effort. Il y a bien une dictature qui vous vient à l'esprit.
00:30:16Le troisième Reich.
00:30:17On est vraiment obligés d'en bouffer encore.
00:30:19Il faut qu'on puisse en parler. C'est important.
00:30:21Les nazis sont la ronde de l'Allemagne. On a pigé le message.
00:30:23Mais il n'y en a plus. C'est fini ce temps-là.
00:30:25Ah oui ? Et les néo-naziens ?
00:30:26Eh, Rainer, je propose un autre sujet.
00:30:28Non, non, attends. Je trouve ça très intéressant ce qui se passe.
00:30:30Donc on ne verra jamais une nouvelle dictature en Allemagne. C'est ce que vous dites.
00:30:33C'est pas possible. On nous a assez mis en garde.
00:30:36Denis Garnsel décide d'adapter au cinéma une expérience menée par Ron Jones.
00:30:40Un professeur américain qui, à la fin des années 60, a décidé de mettre en place un atelier un peu particulier dans sa classe de lycée.
00:30:46En gros, en reprenant chacun des attributs d'une autocratie et en proposant aux élèves de les appliquer au sein du cours,
00:30:52il observe la mise en place d'une sorte de jeu de rôle grandeur nature qui emporte l'enthousiasme des élèves.
00:30:57Le film s'appelle La Vague. Il est sorti en 2008 et il est terrifiant d'actualité.
00:31:02Un taux de chômage élevé et des injustices sociales favorisent effectivement la naissance d'une dictature.
00:31:07Tim ?
00:31:08Un fort taux d'inflation, monsieur Wenger.
00:31:10Bien, l'inflation, oui.
00:31:11Le dégoût envers les politiques.
00:31:13Très bien, Carol.
00:31:14Le nationalisme. Pendant la dernière coupe du monde de football, on a bien vu comment tous ces drapeaux allemands s'effichaient partout.
00:31:19Ring bell ?
00:31:23Et ensuite, l'idée d'une tenue commune. En gros, un uniforme.
00:31:27Et puis, un nom. Un logo.
00:31:30Et enfin, un geste. Celui d'une vague puissante, forte, qui va déferler sur le pays.
00:31:37Mais le plus angoissant là-dedans, c'est pas tant les similitudes troublantes entre la théorie d'un film de 2008 et notre actualité,
00:31:43que la justesse d'un récit qui nous fait ressentir comment des dizaines de personnes, des élèves ou professeurs,
00:31:48trouvent leur compte dans le modèle autocratique.
00:31:50Jubilation d'appartenir à un groupe d'exception, réassurance à l'idée de partager une idéologie simple, commune et sans nuances,
00:31:56dénigrement du différent pour justifier de l'exclure.
00:31:59Le mouvement de La Vague s'installe vite, s'étend jusqu'à devenir hors de contrôle
00:32:03Pour le groupe, on ose tout, et pour la cause, la violence physique devient tolérable.
00:32:07Mais jusqu'où ?
00:32:09Si, dans le cadre d'un atelier scolaire, un professeur responsable peut, d'un ordre, arrêter la machine,
00:32:13difficile d'imaginer quel homme ou femme politique, imbute-pouvoir par nature, pourrait faire machine arrière.
00:32:19Par la force des choses, La Vague est devenu un film d'utilité publique.
00:32:22Il est à montrer à tous ceux qui disent qu'il faut essayer pour voir,
00:32:25à tous ceux qui pensent que l'histoire ne peut pas se répéter,
00:32:27à tous ceux qui tolèrent que, petit à petit, soient grignotées nos libertés de dire,
00:32:31de rire, de titiller les interdits.
00:32:34Alors, le 9 juin, même s'il fait un temps magnifique, n'hésitez pas à aller voter.
00:32:38Leo Carman !
00:32:40Merci beaucoup, mon cher Leo, pour cette chronique cinéma éminemment politique.
00:32:45Alors, on va passer à la musique éminemment politique, aussi, depuis le début de la saison.
00:32:50Djoubaka, vous nous proposez des titres à connotation,
00:32:54et oui, qui finit en ic, depuis le début de la saison.
00:32:58Oh, le début de la saison, cette période d'insouciance !
00:33:01Allez, voici le refrain du titre de ce soir.
00:33:11Tiens, tiens, tiens, là, d'habitude, on est au quart de tour,
00:33:14et puis là, je ne reconnais pas, qu'est-ce que c'est ?
00:33:16Oui, mais je me fais plaisir, c'est la fin de saison, vous voyez ?
00:33:18Donc, vous savez, il y a un héritage qui s'est niché sur l'île de la Réunion,
00:33:22c'est le Maloïa.
00:33:23C'est une musique créée par les esclaves d'origine malgaise,
00:33:26et africaine.
00:33:27Cette musique fut jouée, aimée par leurs enfants,
00:33:30et ravivée, au gré des métissages qui font le bonheur,
00:33:33de cette terre de l'océan indien.
00:33:35Et le Maloïa raconte, ramène à la surface,
00:33:37la souffrance, l'enfermement, l'asservissement,
00:33:40et c'est à la fois une musique sacrée et profane.
00:33:43Et il y a un peu plus de 60 ans, dans notre belle République,
00:33:46à la fin des années 50, de l'autre siècle,
00:33:49l'administration française voit d'un très très très mauvais oeil
00:33:54la liberté et les revendications qui sont associées au Maloïa,
00:33:58à la musique.
00:33:59Donc il n'y a pas une interdiction formelle, un décret,
00:34:01quelque chose qui n'est pas écrit quelque part.
00:34:03Mais en tout cas, elle n'a plus le droit de citer dans les lieux publics.
00:34:06La gendarmerie fait la chasse aux instruments.
00:34:08Bon, les musiciens, je ne vous en parle même pas.
00:34:10Et les désirs d'indépendance d'une partie des Réunionnais
00:34:13font plus que peur.
00:34:14Alors, le Maloïa va devenir clandestin.
00:34:16Il ne va pas se dit paraître,
00:34:18il va jouer dans les chants,
00:34:19il va faire des cours, etc.
00:34:21Et dans les années 70, les premiers vinyles sortent du maquis.
00:34:25Et parmi les artistes qui vont se leurrer et approprier,
00:34:28il y a Alan Peters.
00:34:30C'est une sorte de vagabond céleste.
00:34:32Alors, il n'a pas fait de chansons politiques,
00:34:33mais comme le Maloïa est politique, je l'ai choisi.
00:34:35Et que je l'adore.
00:34:36Donc, il est auteur de ce classique,
00:34:38Reste la Maloïa, qu'on peut écouter comme un blues,
00:34:41et qui raconte la descente d'un homme aux enfers,
00:34:44mais aussi du soutien de ses amis,
00:34:46et de la marginalité.
00:34:48Il chante, enveloppé d'un beau pagne,
00:34:50ils grimpèrent la montagne,
00:34:52avec comme résolution, fuir leur désappointement.
00:34:56Envoie François !
00:35:20Envoie François !
00:35:22Envoie François !
00:35:24Envoie François !
00:35:26Envoie François !
00:35:28Envoie François !
00:35:30Envoie François !
00:35:32Envoie François !
00:35:34Envoie François !
00:35:36Envoie François !
00:35:38Envoie François !
00:35:40Envoie François !
00:35:42Envoie François !
00:35:44Envoie François !
00:35:46Envoie François !
00:35:48Côté-ci, la place de la Réunion,
00:35:50où bien qu'elle n'y site des bétons,
00:35:52on dit de la morale,
00:35:54de la dégâtable.
00:35:57Malgré les autres,
00:35:58il y a l'endroit où tout compte,
00:36:02et de voir que ça n'avait plus de vent.
00:36:06Reste la Manouia !
00:36:07Reste la Manouia !
00:36:08Reste la Manouia !
00:36:09Reste la Manouia !
00:36:10Reste la Manouia !
00:36:11Reste la Manouia !
00:36:16Reste la Manouia !
00:36:17Reste la Manouia !
00:36:18Reste la Manouia !
00:36:19Reste la Manouia !
00:36:20Reste la Manouia !
00:36:25C'est mon moment gâté,
00:36:28bien la nuit passée,
00:36:30pour avoir pris à moins
00:36:32huit angars au ralenti.
00:36:35Il a aussi montré
00:36:37que si t'as l'honneur d'aller vivre
00:36:39à côté de ton papa,
00:36:41si le mars le fait d'en bas.
00:36:44Parce que pas tous les jours,
00:36:46moi l'été,
00:36:47j'ai joué un pont du tien,
00:36:49qui a volé plus loin
00:36:50la pépite marquée du tien.
00:36:54Maman, mon fils,
00:36:55j'aurais pas pu faire ça,
00:36:56comme j'ai la tête du poing,
00:36:58quand j'ai la ramasse
00:36:59à moins de cent mille chevins.
00:37:03Pas quand j'y vais,
00:37:04avec le refrain,
00:37:08sans qu'au ralenti
00:37:09d'un côté ça y vienne.
00:37:12Reste la Maloïa, reste la Maloïa,
00:37:14reste la Maloïa, reste la Maloïa,
00:37:16reste la Maloïa, reste la Maloïa.
00:37:20Reste la Maloïa, Alan Peters.
00:37:22Merci !
00:37:23Merci, Chewbacca !
00:37:25Et on embrasse nos auditoristes
00:37:27qui nous écoutent donc à La Réunion.
00:37:31Christine Gonzales,
00:37:32il n'y a pas de télé-novelle à ce soir ?
00:37:35Non, vous êtes dit,
00:37:36oui, l'émission c'est le foutoir,
00:37:37je fais ce que je veux,
00:37:38je vous vois venir, bien sûr.
00:37:39Exactement.
00:37:40J'avais envie de vous faire entendre
00:37:41des voix, ce soir,
00:37:42des voix qui nous parlent toutes
00:37:43d'une même liberté fondamentale,
00:37:45la liberté d'expression.
00:37:49Charbes, 2012.
00:37:50Je pense que la liberté d'expression
00:37:52qui est émise à la disposition de tous en France
00:37:54n'est pas assez utilisée
00:37:56par ceux qui auraient les moyens
00:37:57de s'en servir.
00:37:58Et c'est dommage,
00:38:00je vois un très gros gâchis là-dedans.
00:38:02Et quand les gens disent
00:38:03aujourd'hui on ne peut plus dire
00:38:04ce qu'on disait hier,
00:38:05si on peut le dire,
00:38:06mais simplement on ne le dit pas,
00:38:07c'est tout.
00:38:08On me dit que des juifs
00:38:09se sont glissés dans la salle.
00:38:11L'artiste Sonia Delaunay, en 67.
00:38:14Ce qui me préoccupe,
00:38:15c'est ma poésie intérieure
00:38:17et de l'exprimer
00:38:18le plus librement possible.
00:38:20Et de vivre
00:38:21le plus librement possible.
00:38:24Est-ce qu'on va pouvoir
00:38:25encore rire,
00:38:26même pas du tout,
00:38:27mais me rire encore un peu.
00:38:29Georges Semprin, 92.
00:38:31La liberté d'expression,
00:38:32ça fait partie
00:38:34d'une chose qu'il faut défendre,
00:38:35absolument.
00:38:36Avec les risques qu'elle comporte,
00:38:37les risques d'irrévérence,
00:38:38de blasphème, etc.
00:38:41On ne peut pas établir
00:38:42une limite en disant
00:38:43vous êtes libre,
00:38:44puisqu'ici, à partir de là,
00:38:45vous ne l'êtes pas libre.
00:38:46Barbara, 59.
00:39:01Luz, 2023.
00:39:05Ce dont j'ai le plus peur,
00:39:06peur, je dirais,
00:39:07c'est de...
00:39:08de...
00:39:10d'oublier.
00:39:12De ne plus me rappeler
00:39:13ce qui était avant,
00:39:14de ne plus me rappeler
00:39:15ce qui était pendant, aussi.
00:39:16De voir que les autres oublient.
00:39:19Et j'espère que la France,
00:39:21la France, les Français,
00:39:22le monde, etc.
00:39:24n'oublie pas
00:39:26pourquoi, à un moment donné,
00:39:27ils sont descendus le 11 janvier.
00:39:31François Mitterrand, 93.
00:39:34Le droit que je reconnais,
00:39:36aux caricaturistes,
00:39:37aux humoristes,
00:39:40c'est, pour moi,
00:39:41une tenue fondamentale
00:39:42d'un État qui fonctionne bien,
00:39:44c'est-à-dire d'une démocratie
00:39:45dans laquelle, finalement,
00:39:46les pouvoirs s'équilibrent,
00:39:48et où le pouvoir des citoyens
00:39:50doit être capable de s'affirmer
00:39:53en face du pouvoir des pouvoirs.
00:39:56Madame, je peux crier quelque chose
00:39:58pour la liberté d'expression ?
00:40:00Oui, Jules, je t'écoute.
00:40:01Vive la jury française !
00:40:03Vive le Maréchal !
00:40:05Raymond Devos, 94.
00:40:07Il y a la faim dans le monde,
00:40:09le racisme,
00:40:10tous ces problèmes-là,
00:40:11on ne peut pas rire de ça.
00:40:13Les gens se ferment,
00:40:14ils parlent, ils font...
00:40:15Ou alors, il faudrait,
00:40:16et il faudrait,
00:40:17on en rit,
00:40:18il faudrait rire
00:40:19des grands, grands problèmes,
00:40:20d'ailleurs, il nous faudrait presque,
00:40:21j'allais dire,
00:40:22ne rire que de ça.
00:40:23C'est ça qu'il faudrait.
00:40:25Merci de votre écoute.
00:40:29Christine Gonzales,
00:40:30Christine Gonzales.
00:40:32Bravo,
00:40:33et merci,
00:40:34chère Christine.
00:40:38D'habitude, à cette heure,
00:40:39c'était la convention.
00:40:40Mais ça, c'était avant.
00:40:41Désormais, on est plus
00:40:42dans le pillage
00:40:43de Fabienne Sintès.
00:40:45On est dans le pillage
00:40:46du téléphone qui sonne.
00:40:47France Inter.
00:40:53Le téléphone du dimanche sonne.
00:40:55Charline Vanhoenacker.
00:40:58Toi, plus moi,
00:40:59plus tous ceux qui le veulent,
00:41:00comme disait le chanteur Grégoire.
00:41:02La fusion de l'audiovisuel public
00:41:03est-elle ce rouleau à tarte
00:41:04qui va aplatir
00:41:05la singularité de nos antennes ?
00:41:07La radio sera-t-elle
00:41:08dissoute dans la télévision ?
00:41:09C'est ce que nous allons essayer
00:41:10de comprendre ce soir.
00:41:11Si le téléphone sonne,
00:41:12soyez les bienvenus.
00:41:13Le téléphone du dimanche sonne.
00:41:17On va prendre une première question
00:41:19sur l'appli France Inter.
00:41:20Mao, Mao Drama.
00:41:22Oui, Constance dans les Hauts-de-France
00:41:23nous demande,
00:41:24entre la présidente de la radio
00:41:25qui gère en ce moment
00:41:26des gros dossiers
00:41:27au niveau de la DRH
00:41:29et la présidente de la télé
00:41:30qui ne sait pas comment pousser
00:41:31Nelson Monfort à la retraite,
00:41:35est-ce vraiment le moment
00:41:36de fusionner ?
00:41:37Oui, on comprend qu'il y a
00:41:38en creux cette question,
00:41:39cette fusion.
00:41:40Est-ce bien une idée à la con ?
00:41:41On a bien compris.
00:41:42Je résume, je résume.
00:41:43Christine Gonzalès
00:41:44va nous répondre.
00:41:45N'est-ce pas Christine ?
00:41:47Vous êtes journaliste
00:41:48à la RTS,
00:41:49la radio-télévision suisse.
00:41:50Et vous avez presque
00:41:5115 ans d'avance
00:41:52sur la fusion radio-télé.
00:41:54Ça s'est fait en 2010.
00:41:55Oui, oui.
00:41:56Par contre, je tiens à préciser
00:41:57que je ne compte pas me fâcher
00:41:58avec mon employeur.
00:41:59Je comprends.
00:42:00Et c'est vraiment mieux
00:42:01d'éviter ce genre de situation.
00:42:03Donc, on salue
00:42:04la direction de la RTS.
00:42:05Oui, parce que contrairement
00:42:06à France Inter,
00:42:07la RTS me paie correctement.
00:42:08Allez, allez.
00:42:09On salue la direction
00:42:10de Radio France aussi.
00:42:12Qu'est-ce que ça a changé
00:42:13la fusion alors ?
00:42:15Déjà, on a appelé ça
00:42:16la convergence.
00:42:17C'est plus poétique.
00:42:18Il y avait des gens
00:42:19pas contents à la radio
00:42:20et des gens pas contents
00:42:21à la télé.
00:42:22Et comme ils ont convergé,
00:42:23tout le monde était
00:42:24doublement pas content.
00:42:25Je vois, je vois.
00:42:26J'imagine que la convergence
00:42:27de la télé et de la radio
00:42:28a permis de faire
00:42:29des économies.
00:42:30Oui, pas mal d'économies.
00:42:31Des économies d'emploi,
00:42:32notamment.
00:42:34Après, c'était réglé.
00:42:35Je veux dire,
00:42:36la RTS s'est renforcée.
00:42:37Non, après,
00:42:38il y a eu d'autres mesures
00:42:39d'économie.
00:42:40Des millions de francs suisses
00:42:41d'économie.
00:42:42Et puis, après,
00:42:43c'était bon, quoi.
00:42:44Non.
00:42:45Encore d'autres plans
00:42:46d'économie.
00:42:47Et puis, en plus de ça,
00:42:48de multiples menaces politiques
00:42:49sur le financement
00:42:50du service public.
00:42:51Mais rassurez-nous,
00:42:52le service public en Suisse
00:42:53n'est plus menacé, là.
00:42:54J'aurais pas trop fâché
00:42:55mon employeur.
00:42:56Non, mais attendez,
00:42:57il faut nous aider
00:42:58à nous projeter, là, Christine.
00:42:59Non, mais il y a quand même
00:43:00du positif, vous voyez,
00:43:01avec la fusion.
00:43:02Ah, voilà, par exemple.
00:43:03Alors, par exemple,
00:43:04on a pu faire des émissions
00:43:05de radio à la télévision.
00:43:06Ce qui a permis au public
00:43:07de constater que
00:43:08le physique des gens de radio,
00:43:09c'était vraiment
00:43:10un physique de gens de radio.
00:43:13Et puis, à la télévision,
00:43:15c'est très joli.
00:43:16Les casques sur les oreilles,
00:43:17les visages qui lisent des feuilles,
00:43:19ça amène une autre esthétique.
00:43:21C'est pas hyper convaincant.
00:43:23J'ai peut-être quelque chose
00:43:24qui va vous convaincre.
00:43:25Avec la fusion, c'est génial.
00:43:27On peut diviser le nombre
00:43:28de chefs par deux.
00:43:29Ah, c'est vrai, ça ?
00:43:30Non.
00:43:31Allez, on va prendre
00:43:32un appel de Londres.
00:43:34Le général de Gaulle.
00:43:35Non, non, non.
00:43:36C'est un confrère de la BBC.
00:43:38Puisque le gouvernement envisage,
00:43:39vous savez,
00:43:40une BBC à la française.
00:43:41Alors, écoutons tout de suite
00:43:42le témoignage de Tom.
00:43:45Yes, hello to everybody.
00:43:48I can tell you,
00:43:49I want to tell you,
00:43:52I want to say,
00:43:53that the fusion,
00:43:54it is not a good idea.
00:43:56It is not a good idea
00:43:58because at the BBC,
00:44:00we have the fusion.
00:44:02We have the fusion at the BBC
00:44:04and I can tell
00:44:06that the bambouche is
00:44:08finito.
00:44:10Le bambouche,
00:44:11it's finished.
00:44:13So, Rachida,
00:44:15excusez-moi,
00:44:17mais c'est pas la bonne idée.
00:44:22Thomas, on avait dit
00:44:24correspondant de la BBC,
00:44:25pas de TVE Espagne, quoi.
00:44:27Oui, mais c'est parce que
00:44:28je fais espagnol deuxième langue.
00:44:30Donc, je trouvais dommage
00:44:31de ne pas l'utiliser,
00:44:32de montrer que je parle un peu espagnol.
00:44:34D'accord, merci Thomas VDB, merci.
00:44:36Eh bien, de nada, Charlene, bien sûr.
00:44:38De nada aussi.
00:44:39Alors, Juliette Arnault
00:44:40est en studio avec nous.
00:44:41Juliette, vous êtes l'autrice
00:44:43d'une thèse sur la fusion.
00:44:45C'est d'ailleurs une étude
00:44:46qui fait autorité.
00:44:47Oui, oui, oui, j'ai étudié
00:44:48pendant dix ans la fusion.
00:44:49Voilà, qu'on peut définir
00:44:50comme ?
00:44:51Comme le passage
00:44:52d'un corps solide
00:44:54à l'état liquide
00:44:56sous l'action de la chaleur.
00:44:58Attendez, quel rapport
00:44:59avec l'audiovisuel ?
00:45:00Je sais pas, moi,
00:45:01j'étais invitée jeudi dernier
00:45:02et au téléphone sonne à la base,
00:45:03mais il y avait grève
00:45:04et on m'a pas rappelée.
00:45:05Ah, c'est ça, c'était à grève,
00:45:06c'est le malentendu.
00:45:07Oui, maintenant que je suis là,
00:45:08je peux peut-être vous éclairer
00:45:09sur la fusion
00:45:10de l'audiovisuel public.
00:45:11Oui, allez-y.
00:45:12Bon, pour l'instant,
00:45:13il est solide,
00:45:15mais sous l'effet
00:45:16du projet de loi,
00:45:17il va finir à l'état liquide.
00:45:20Si, si !
00:45:21Si, c'est là !
00:45:22Là, là, là !
00:45:23Une question en studio, peut-être ?
00:45:24Oui, oui !
00:45:25Je voulais savoir,
00:45:27quel est le but
00:45:28de cette réforme de fusion ?
00:45:33Allô ?
00:45:35Allô, vous avez entendu ma question ?
00:45:36Oui, vous êtes à côté de moi
00:45:37en studio,
00:45:38donc j'ai bien entendu, oui.
00:45:39Et donc ?
00:45:44Merci, merci
00:45:45pour cette réponse éclairante.
00:45:46De rien, je vous en prie,
00:45:47je vous en prie.
00:45:49Audrey, Audrey,
00:45:50vous prenez les appels
00:45:51du Standard, vous, hein ?
00:45:52Oui, en effet, Charline,
00:45:53et on me signale en régie
00:45:54qu'on a Gims en ligne,
00:45:55le chanteur Gims,
00:45:56qui a un petit mot de soutien
00:45:57pour la radio publique,
00:45:58c'est ça ?
00:45:59Oui.
00:46:00Vive Radio France !
00:46:01Ah, merci,
00:46:02c'est on ne peut plus clair.
00:46:03Alors, nous avons beaucoup
00:46:04entendu d'opposants
00:46:05à cette fusion,
00:46:06écoutant maintenant
00:46:07les salariés de Radio France
00:46:08qui soutiennent cette fusion.
00:46:09Il y en a.
00:46:10On a un appel au Standard,
00:46:11on vous écoute.
00:46:13C'est là qu'on voit
00:46:14la qualité de l'argument,
00:46:15ça fait plaisir.
00:46:16Merci, c'est important
00:46:17d'entendre tous les points de vue.
00:46:18Alors, non, non,
00:46:19mais moi je pense
00:46:20qu'il faut aller plus loin
00:46:21dans la fusion.
00:46:22Attends, Jouéka,
00:46:23vous êtes programmateur musical
00:46:24sur une antenne radio
00:46:25de services publics
00:46:26et vous souhaitez intervenir.
00:46:27Bah oui, parce qu'il faudrait
00:46:28fusionner, si vous voulez,
00:46:29tous les services publics.
00:46:30La radio, la télé,
00:46:31l'INA,
00:46:32mais aussi les EHPAD,
00:46:33les écoles,
00:46:34la police.
00:46:35Comment,
00:46:36comment,
00:46:37comment,
00:46:38comment,
00:46:39comment,
00:46:40comment,
00:46:41la police.
00:46:42Comment et pourquoi ?
00:46:43Ah ben c'est évident !
00:46:44Comme ça,
00:46:45François-Régis Gaudry
00:46:46de France Inter,
00:46:47il fera la cuisine
00:46:48dans les cantines des EHPAD.
00:46:49Il pourra enseigner l'histoire.
00:46:52Vous êtes un peu surmené
00:46:53à ce moment-là, vous ?
00:46:54Non, non, non, non.
00:46:55Vous programmez trop de discussions.
00:46:56Non.
00:46:57Non, mais il faut vous reposer
00:46:58un petit peu.
00:46:59Allez, je rappelle que
00:47:00vous pouvez toujours
00:47:01nous contacter sur
00:47:02l'application France Inter.
00:47:03N'est-ce pas, Fred ?
00:47:04Oui, Charline,
00:47:05on reçoit beaucoup de questions
00:47:06et notamment celle
00:47:07de Guillaume De Rennes.
00:47:08Allez-y !
00:47:09Je vous la lis,
00:47:10Je vous l'allie, est-ce que la fusion entre Radio France et France Télé concerne également la présidence ?
00:47:16Ouh là là, non c'est pas la question, on est hors sujet là, de toute façon il est temps de conclure avec un tout dernier appel.
00:47:21Fabienne de Paris nous attend au standard. Bonsoir Fabienne.
00:47:24Bonsoir, d'abord merci pour la qualité de vos émissions et je vous donne rendez-vous demain soir à partir de 19h20
00:47:30pour un nouveau téléphone son consacré à l'assurance chômage, réduction de la durée d'indemnisation,
00:47:37On ne vous entend plus très bien Fabienne, on passe sous un tunnel là, voilà.
00:47:42C'est la fin de ce téléphone son spécial fusion de nos visuels et de publics.
00:47:48D'ailleurs je ne sais déjà plus des radiovisuels tellement ça a fusionné toutes les consonnes.
00:47:51Mais le Grand Dimanche Soir se poursuit jusqu'à 20h et on se retrouve juste après le journal de 19h.
00:47:5819h18, la suite du Grand Dimanche Soir en direct et en public du studio 104 sous les applaudissements.
00:48:09Revoici Charline Vanhoenacker.
00:48:12Merci beaucoup mon cher Eric Delvaux et merci à toute la rédaction de France Inter.
00:48:18On vous embrasse.
00:48:19Alors le Grand Dimanche Soir, c'est parti jusqu'à 20h.
00:48:24Jusqu'à 20h en compagnie de Juliette Arnaud, Léo Carman, Christine Gonzalès, Joubaka,
00:48:37Mao Drama et Frédéric Promet.
00:48:41Et toujours sans Guillaume et sans Émeric Lomprey.
00:48:46Mais avec Bonnie Banane qui nous fera une reprise en live.
00:48:51Pendant cette heure est notre invitée.
00:48:54Voici Ovidie.
00:48:59Le Grand Dimanche Soir, Charline Vanhoenacker.
00:49:04Bienvenue parmi nous ma chère Ovidie.
00:49:06Je suis trop contente d'être là.
00:49:07Nous aussi on est très contents.
00:49:08C'est vrai ?
00:49:09Oui.
00:49:10Ça fait comment que vous êtes contente ?
00:49:11Eh bien vu que j'ai très peu de variations émotionnelles, j'ai reçu au max de mon émotion.
00:49:18Vous êtes l'autrice d'un livre consacré aux chiens où vous proposez une lecture féministe
00:49:24de notre relation aux chiens.
00:49:27Cet essai s'intitule Assise, Debout, Couché.
00:49:31C'est paru chez Jean-Claude Lattès dans la collection Bestial.
00:49:38Une lecture féministe de notre rapport aux chiens.
00:49:42C'est à dire ?
00:49:44Déjà je suis partie d'un constat très simple.
00:49:46C'est que les militants, 70% des militants de la cause animale sont en réalité des femmes.
00:49:56Et particulièrement concernant la protection des chiens.
00:49:58On voit bien que les refuges de SPA sont tenus à bout de bras par des femmes.
00:50:01Donc il y a un lien dès la naissance du mouvement de défense des chiens.
00:50:06Il y a un lien entre femmes et chiens qui est là dès la fin du XVIIIe siècle.
00:50:09Les militantes anti-vivisection sont aussi des militantes pour la cause féminine
00:50:13dont Louise Michel par exemple.
00:50:15C'est parti de ce constat-là que la plupart des êtres humains qui défendaient les canidés
00:50:21étaient en réalité des femmes.
00:50:23A contrario, le chien protège les femmes.
00:50:25Le chien protège les femmes contre les violences, contre les prédateurs de la rue,
00:50:29contre les violences intrafamiliales aussi.
00:50:31Les femmes comme les chiens protègent les femmes.
00:50:35Les chiens protègent les chiennes.
00:50:39Les chiens et les salles chiennes font route commune.
00:50:43Juliette ?
00:50:44Le livre commence, vous racontez un morceau de votre enfance
00:50:47où quand vous habitez à la campagne
00:50:49et quand vous alliez par exemple faire un tour à l'épicerie du coin
00:50:52qui était un peu éloignée, votre mère vous disait
00:50:55« Prends le chien avec toi ».
00:50:57C'était des mots qui disaient ça mais qui en recouvraient d'autres
00:51:01donc des mots non-dits de la crainte qu'elle pouvait avoir pour vous petite fille.
00:51:05Est-ce que cet essai c'est aussi vouloir mettre des mots
00:51:09sur le rapport de protection et de défense qu'il y a entre les femmes et les chiens ?
00:51:15« Prends le chien avec toi », moi j'ai toujours pris le chien,
00:51:18j'ai pris le chien toute ma vie, de toute façon je prends encore le chien.
00:51:21« Prends le chien avec toi », c'était une façon, à une époque
00:51:24où on ne parlait pas encore de « marque du trou », de fournirait, de tout ça
00:51:28on ne parlait pas encore, on disait aux petites filles, on ne leur disait pas
00:51:31« Attention le monde est plein de prédateurs, attention méfie-toi,
00:51:34ça peut être n'importe quel homme, un voisin, quelqu'un en qui tu as confiance ».
00:51:38On ne disait pas ça en fait, on disait « Prends le chien avec toi » au cas où.
00:51:42Et moi j'ai pris le chien toute ma vie et le chien m'a toujours
00:51:45et continue à me protéger, il y a plein d'activités encore aujourd'hui
00:51:48qui me semblent complètement vides de sens si je ne suis pas accompagnée d'un chien.
00:51:51Jamais j'irais me promener, je ne vois même pas l'intérêt de marcher
00:51:54par exemple si on n'est pas avec un chien.
00:51:57C'est vrai, marcher pour aller au boulot ou pour prendre un métro je veux bien
00:52:00mais marcher sans chien, je ne vois même pas l'intérêt de la situation.
00:52:03Il y a manger du fromage aussi, parce qu'on n'a personne à qui donner la croûte.
00:52:07Christine Gonzales, moi je vous suis sur Instagram,
00:52:10souvent on voit vous balader avec le chien.
00:52:12Moi c'est clairement ce chien qui me sort.
00:52:17Elle me regarde et me dit « Bon maintenant bouge-toi le cul et j'y vais ».
00:52:21Ça marche comme ça.
00:52:22Qui a des chiens dans ce studio ?
00:52:24On ne parle pas de nos sexes.
00:52:31Et Juliette ?
00:52:32Moi tout.
00:52:33Les chiens sont des tatoués comovides.
00:52:36C'est notre point commun.
00:52:37On en a plein d'autres, mais quand même un de nos points communs
00:52:40c'est qu'on a la marque du chien sur nous.
00:52:42On a toutes les deux notre chien, pas la tête de notre chien genre
00:52:45tête de loup Johnny Hallyday.
00:52:47On a toutes les deux une trace de notre chien ancrée comme ça dans la peau.
00:52:53Juliette, c'est le nom de ton ancien ?
00:52:55J'ai mis le nom de Gros à l'intérieur pour me rappeler de lui.
00:52:58Il s'appelait Gros ?
00:52:59Il s'appelait Gros parce que c'était un chien de hip-hop.
00:53:02Et le vôtre ?
00:53:03C'était son numéro d'immatriculation à la Société Centrale Canine
00:53:08avec deux petits nonos entourés d'un cœur.
00:53:14Je peux vous le montrer ?
00:53:15Oui, ça dépend où il est tatoué.
00:53:18À la cheville ?
00:53:19À la cheville, exactement.
00:53:21En fait, dans ce livre, vous dévoilez une alliance mystérieuse
00:53:24qui se joue entre les femmes et les chiens.
00:53:26Et je me suis dit que finalement, entre les femmes et les chiens,
00:53:28c'est une autre intersectionnalité,
00:53:31c'est-à-dire un point d'intersection, de lutte.
00:53:35Entre deux causes ?
00:53:36Entre deux causes, entre la cause animale et la cause féministe.
00:53:39On s'est rendu compte au moment du confinement
00:53:41qu'il y avait une explosion des violences intrafamiliales, on le sait,
00:53:44et que les victimes collatérales de cette affaire, c'était les chiens.
00:53:48En fait, une femme qui subit des violences de la part de son compagnon
00:53:51a cinq fois plus de risques de voir son chien violenté à son tour.
00:53:55Donc, il y a quelque chose qui est du même ordre.
00:53:59De toute façon, on est dans une émission d'islamo-gauchisme,
00:54:05donc on peut dire des choses, mais le capitalisme...
00:54:07Non, plus maintenant !
00:54:09Le capitalisme, c'est basé sur une double exploitation,
00:54:12le corps des femmes et le corps des animaux,
00:54:14dont les chiens aussi.
00:54:17Je pense que c'est là où on peut voir une intersectionnalité.
00:54:20Ovidie, c'était ses assises, debout, couché, paru chez Jean-Claude Lattez.
00:54:25Ovidie est avec nous jusqu'à 20h.
00:54:27Il est 19h24 sur France Inter.
00:54:29Dans le grand dimanche soir,
00:54:31c'est habituellement l'heure du moment Meurice.
00:54:33Pour beaucoup d'entre nous,
00:54:35c'est donc devenu un moment de seum.
00:54:37Je pense que même ceux qui détestent écouter Guillaume
00:54:40ont le seum de ne pas pouvoir détester l'écouter.
00:54:43C'est bien ça le problème essentiel, à mon avis.
00:54:45C'est tellement vrai !
00:54:47C'est un peu le Elvis du comic d'investigation.
00:54:50On se demande s'il n'est pas trop seul, le Guillaume.
00:54:53Je pense qu'Elvis a un antidote, la rigolade.
00:54:56Sway is coming.
00:54:58Je vous remets la situation.
00:55:00On est en août 1969, il est en concert.
00:55:02Il y a un chauve de premier rang qui perd sa perruque.
00:55:05Il y a le rocker.
00:55:07Il y a Sissy Houston, la mère de Whitney Houston,
00:55:10mais aussi la tante de Diane Warwick.
00:55:12C'est une lignée incroyable.
00:55:14C'est une chanteuse qui est choriste.
00:55:16Et ça donne ça.
00:55:18Elvis Presley, Are You Lonesome Tonight.
00:55:44Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:56:14Je reviendrai ?
00:56:18Dis-moi, mon amour,
00:56:20Est-ce que tu es lonesome ?
00:56:28Je ne sais pas.
00:56:33Tu sais, mon fils,
00:56:35Le monde est une scène, et l'un doit jouer sa part.
00:56:44Je...
00:56:51Oh, mon Dieu.
00:57:05Je n'avais pas le choix.
00:57:07Dis-moi, mon amour.
00:57:11Je reviendrai ?
00:57:14Dis-moi, mon amour,
00:57:16Est-ce que tu es lonesome ?
00:57:22Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:57:26Je reviendrai ?
00:57:30Dis-moi, mon amour,
00:57:32Est-ce que tu es lonesome ?
00:57:34Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:57:36Je reviendrai ?
00:57:40Dis-moi, mon amour,
00:57:42Est-ce que tu es lonesome ?
00:58:04Je reviendrai ?
00:58:06Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:08Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:10Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:12Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:14Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:16Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:18Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:20Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:22Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:24Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:26Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:28Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:30Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:32Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:34Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:36Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:38Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:40Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:42Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:44Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:46Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:48Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:50Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:52Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:54Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:56Est-ce que ton cœur est rempli de douleur ?
00:58:58C'est un peu touchant, attendrissant.
00:59:00Moi, ça me fait mourir de rire.
00:59:02Ça me fait penser à des gens.
00:59:04On n'a pas tout à fait ce même rapport aux chats.
00:59:06Les chats, ils sont beaucoup moins drôles,
00:59:08en fin de compte.
00:59:10Ça y est, il y a toute la team chat
00:59:12qui est en train d'attraper ma veste.
00:59:14Je me souviens bien que ça allait se réveiller
00:59:16à ma droite.
00:59:20Ils ont ce truc de faire semblant de rire
00:59:22toujours à la même blague.
00:59:24On peut leur faire toujours le même tour de magie,
00:59:26réagir de la même façon,
00:59:28rejigoter de la même façon,
00:59:30comme le bon pote à qui on raconte
00:59:32toujours la même blague et qui se force
00:59:34à ricaner pour nous faire plaisir.
00:59:36Dans cet essai, moi qui suis nulle
00:59:38en chiens,
00:59:40je lis que dans une vie,
00:59:42il peut y avoir
00:59:44un grand amour canin.
00:59:46C'est-à-dire, comme on dit l'homme de ma vie
00:59:48ou la femme de ma vie, on peut dire le chien de ma vie.
00:59:50Oui, je crois.
00:59:52J'ai plein de chiens.
00:59:54J'ai même surnuméraire de chiens.
00:59:56J'en ai trois, j'ai toujours eu des chiens.
00:59:58Mais il est vrai qu'il y a un chien dont je parle beaucoup
01:00:00dans le livre qui est Raziel
01:00:02qui est mort il y a 11 ans maintenant
01:00:04et dont je pense
01:00:06qu'écrire ce livre m'a permis enfin
01:00:08de faire le deuil de cet animal-là.
01:00:10Raziel a été le chien de ma vie.
01:00:12Ça a été à la fois un enfant
01:00:14de substitution,
01:00:16un moment où je n'avais pas d'enfant encore,
01:00:18il a été mon meilleur pote,
01:00:20il a été mon garde du corps,
01:00:22ça a été ça à la fois et effectivement
01:00:24c'est le chien de ma vie et ça a été la grande perte
01:00:26de ma vie aussi.
01:00:28C'est moins valable pour le hamster.
01:00:30Est-ce qu'on pourrait dire que c'est le hamster
01:00:32de ma vie ?
01:00:34Je ne sais pas, il y a débat.
01:00:36Le lapin nain de ma vie, moi j'avais des lapins nains,
01:00:38peut-être que j'étais une polie amoureuse de lapins,
01:00:40je ne sais pas.
01:00:42Je vais vous laisser reprendre cette interview.
01:00:44Sachant que déjà, dire « c'était le chien de ma vie
01:00:46et donc c'était le chagrin de ma vie »
01:00:48c'est une chose qui n'est pas audible
01:00:50dans le monde dans lequel on vit.
01:00:52On n'est plus en 1893
01:00:54où on disait que c'était un trouble psychiatrique,
01:00:56dans le guide pratique des maladies mentales,
01:00:58en 1893, on disait que
01:01:00l'affection immodérée pour un animal
01:01:02c'était une maladie mentale.
01:01:04Donc on n'en est plus là, il n'empêche que
01:01:06le deuil d'un chien, ça reste
01:01:08une chose qu'on cache,
01:01:10qui n'est pas acceptée
01:01:12au même titre que la perte de n'importe
01:01:14quel autre intime qui serait sur deux pattes.
01:01:16En tout cas, rien n'est fait
01:01:18pour, c'est-à-dire
01:01:20quand on perd son chien, on retourne bosser
01:01:22le jour même, le lendemain.
01:01:24Moi, je crois que j'aurais aimé
01:01:26il y a 11 ans, quand il a fallu
01:01:28en plus prendre la décision, il y a ça qui vient s'ajouter,
01:01:30il y a la culpabilité du jour où on prend
01:01:32la décision pour l'animal de devoir
01:01:34mettre un terme à sa vie, parce qu'il souffre
01:01:36trop. Et je pense qu'à l'époque,
01:01:38j'aurais aimé être prise en charge,
01:01:40avoir un psy spécialisé dans ces questions-là
01:01:42qui m'accompagne. Je pense que j'aurais aimé
01:01:44qu'on prenne au sérieux ma
01:01:46douleur pour pas que 11 ans après, j'en sois encore
01:01:48à écrire des livres à parler de la mort de Raziel.
01:01:50Enfin, je sais pas.
01:01:52Ça existe toujours pas pour le hamster, voyez.
01:01:54Et également
01:01:56pour le lapin.
01:01:58Angorin ou bélier, j'aime bien les lapins
01:02:00béliers.
01:02:02Allez, question suivante.
01:02:06Tiens, Ovidie, au cours
01:02:08de sa domestication, vous expliquez que le
01:02:10chien, il a développé des muscles
01:02:12faciaux.
01:02:14C'est-à-dire, comme ça, résultat, il peut
01:02:16nous faire des petits yeux, comme ça, genre
01:02:18... Mais oui, au niveau des
01:02:20sourcils, entre autres. Enfin, au-dessus des yeux,
01:02:22ils ont une plus grande mobilité que
01:02:24les loups, en fait. Le chien,
01:02:26ça a été une de ses adaptations,
01:02:28effectivement, pour pouvoir s'intégrer
01:02:30dans la vie des hommes,
01:02:32dans la communauté des hommes.
01:02:34Ça a été de communiquer, donc d'aboyer
01:02:36et, entre autres, d'avoir des muscles
01:02:38beaucoup plus mobiles, au niveau de
01:02:40de la face.
01:02:42Et c'est comme nous. Nous, on se met des faux seins
01:02:44pour que les hommes...
01:02:46Je vais reprendre aussi l'interview.
01:02:48Franchement,
01:02:50quand vous sentez que vous lâchez l'affaire, vous me faites un signe.
01:02:52Non, j'ai essayé. Je réfléchissais à moi.
01:02:54J'aurais pas dit. Et en plus,
01:02:56coup de bol, il y a Bonnie Banane
01:02:58qui est revenue sur scène. Ça nous arrange vachement.
01:03:00En plus, on a hâte, hâte, hâte
01:03:02d'écouter sa reprise.
01:03:04Elle nous a offert, Bonnie Banane, un titre
01:03:06de son album, Nini,
01:03:08tout à l'heure, en première heure. Et cette fois, toujours en live,
01:03:10elle propose une reprise. Laquelle, Chewbacca ?
01:03:12C'est Toi, mon toit, de Elie Médiéraux.
01:03:14C'est un gros succès de 86.
01:03:16Alors, le Xavier You, il y a quand même une logique dans cette émission.
01:03:18Le rythme de cette chanson,
01:03:20il est afro-uruguien.
01:03:22Puis, d'origine, de Dame Médiéraux.
01:03:24Et ce pas de deux est connu
01:03:26dans la musique bantou en Afrique.
01:03:28C'est le candombé. C'est un héritage
01:03:30que l'on doit aux femmes
01:03:32et aux hommes qui ont été emmenés
01:03:34de force vers Montevideo.
01:03:36À vous, Bonnie Banane.
01:03:40Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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01:12:53Merci !
01:12:56Ah, oui, bien sûr !
01:13:22C'est la première fois que j'ai regardé cette vidéo et j'ai l'impression que c'est une vidéo qui m'intéresse.
01:13:29J'ai l'impression que c'est une vidéo qui m'intéresse.
01:13:32J'ai l'impression que c'est une vidéo qui m'intéresse.
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01:15:39J'ai l'impression que c'est une vidéo qui m'intéresse.
01:15:41Born to be wild
01:15:48Born to be wild
01:15:58Stop and walk.
01:16:00Merci. Je vous m'allie.
01:16:02Dicog, elle est chouette cette émission musicale du dimanche soir.
01:16:06C'est pas mal.
01:16:07Ça donne un petit aperçu de la saison prochaine si on n'a plus de budget.
01:16:10Ça vous fait beaucoup de boulot. On va pas pouvoir filmer longtemps.
01:16:12Non mais j'aime bien.
01:16:14On le comprend.
01:16:15C'est pour ça qu'on rigole plus.
01:16:16Au midi, en notre compagnie, assise, debout, couché,
01:16:20cet essai paru dans la collection bestiale chez Jean-Claude Lattès.
01:16:24Vous politisez aussi la relation au chien dans le fond, évidemment,
01:16:28en le voyant sous le prisme notamment féministe.
01:16:30Je vais tenter de faire pareil à ma manière avec votre aide.
01:16:33On n'a pas beaucoup entendu les garçons sur les chiens, j'ai l'impression.
01:16:36Parce qu'on a des chats.
01:16:39Oui, mais il n'y a pas de lien.
01:16:41Moi, j'aime les chats, les chiens, les chevaux.
01:16:43Au midi, aux Etats-Unis.
01:16:45Tu fais comme tu veux.
01:16:47Celle qui était pressentie pour être la colistière de Donald Trump, Christine Ohem,
01:16:52s'est disqualifiée parce qu'on a appris qu'elle avait tué son chien.
01:16:56Donc, il y a des conséquences politiques à ça.
01:16:59Et d'ailleurs, il y a un chapitre sur les canicides dans votre livre.
01:17:04Oui, en plus, c'est le moment sordide de l'émission.
01:17:08Il y a eu des canicides, dont un à Paris en 1878,
01:17:13où il y a eu à peu près 17 000 chiens qui ont été massacrés.
01:17:16A l'époque, on les attrapait au lasso, on les tuait dans des bassins à la hache.
01:17:20C'était l'enfer.
01:17:21Et c'est d'ailleurs pour ça, mais là, ce n'est vraiment pas drôle du tout,
01:17:24c'est pour ça qu'à l'époque, en 1878,
01:17:27la SPA a créé les premières chambres à gaz.
01:17:29Les premières chambres à gaz, à la base, c'était pour éradiquer les chiens errants.
01:17:33Et il y a eu un canicide qu'on connaît peut-être un peu plus indirectement
01:17:38par l'île aux chiens de Wes Anderson.
01:17:40L'île aux chiens a vraiment existé.
01:17:42C'était au large d'Istanbul.
01:17:43En 1910, il y a 35 000 chiens qui ont été déportés sur une île
01:17:46et qui sont morts de déshydratation.
01:17:49C'était l'enfer.
01:17:52Effectivement, il y a eu des canicides.
01:17:54Oubliez, il y en a eu aussi un grand à Mexico.
01:17:57Mais voilà, il y a eu plusieurs canicides dans l'histoire.
01:18:00Et ça, c'est le volet un peu historique de votre essai.
01:18:02Il y en a un qui visiblement se prépare aussi.
01:18:04Rachida Dati qui a envoyé un texto à Gabriel Attal.
01:18:07Je vais transformer ton chien en kebab.
01:18:10Est-ce qu'il faut arrêter un canicide possible ou qu'est-ce qu'il se passe ?
01:18:16Elle l'a envoyé à qui ?
01:18:18Gabriel Attal.
01:18:19Je vais transformer ton chien en kebab.
01:18:20Parce que moi, j'avais suivi le précédent, le mythique, l'incroyable.
01:18:25C'est la même Rachida Dati qui organise un goûter à la mairie du 7e arrondissement de Paris
01:18:30pour inviter leurs chiens et leurs mères.
01:18:32Donc ça, c'est bien.
01:18:33Parce qu'en ce moment, il ne faut pas se la mettre totalement à dos non plus.
01:18:36Non, non, non.
01:18:37On l'aime beaucoup.
01:18:38Là, on est vraiment tous dans le même bateau à ce niveau.
01:18:41Même la présidence de Radio France.
01:18:43Tout le monde, là, on est dans le même bateau.
01:18:45Mais c'est immense ce bateau.
01:18:46C'est le Titanic.
01:18:47Ça s'appelle l'audiovisuel public.
01:18:49Et on espère que sur un pacte de Titanic, on fait tout mon possible.
01:18:54Joubaka, vous parlez de moments sordides dans l'émission.
01:18:57Mais vous savez, parfois, il y en a aussi dans cette émission des moments sordides.
01:19:00Mais il n'est pas là pour nous faire un moment comme ça.
01:19:03Vous allez penser pour Émeric Lomprey qui nous écoute aussi pendant son badminton.
01:19:07Mon coach.
01:19:08Puisque par solidarité avec Guillaume, il est absent ce soir.
01:19:11Mon cher Joubaka, vous avez choisi un disque pour pallier à l'absence d'Émerick.
01:19:15Bah ouais.
01:19:17Cette radio tient toute seule avec Joubaka.
01:19:21Vous savez, il n'y a pas que nous qui faisons grève.
01:19:23Et en ce moment, il y a des piquets devant les usines.
01:19:26Et cette chanson, je la dédie à toutes celles et ceux qui turbinent, qui se tapent la chaîne
01:19:31et qui veulent juste vivre bien.
01:19:33C'est un gars qui va partir occuper son emploi le matin, mais faire la grève.
01:19:39Donc, c'est Johnny Montreuil devant l'usine et ça date de 2015.
01:19:43Let's go.
01:19:50J'ai enfilé deux pulls en laine, mes gants usés, ma veste en cuir.
01:20:04J'ai eu un fond de bord de chicorée.
01:20:07Six heures du match, je dois partir.
01:20:09Pourquoi papa, as-tu un gros bâton ?
01:20:12Et tous ces mots sur ton carton ?
01:20:14Fils, ton peau me défend.
01:20:16Devant l'usine, c'est la baston.
01:20:23Ça fait maintenant trois semaines qu'on pointe devant la grille.
01:20:28Trois semaines à se peler le cul et là, ça devient difficile.
01:20:33Nos familles se serrent la ceinture.
01:20:35Monsieur le patron a la tendure.
01:20:38On lâchera rien et on tient bon.
01:20:40Devant l'usine, c'est la baston.
01:20:46Hier encore, les flics sont venus, mais ils n'ont pas chargé.
01:20:51Deux-trois menacent leur vieille sainte-sœur pour nous faire embaucher.
01:20:56Aujourd'hui, ils doivent revenir.
01:20:58Nos belles tronches dans leur ligne de mire.
01:21:01La chaleur monte sur nos fronts.
01:21:03Devant l'usine, c'est la baston.
01:21:33Pour ça, mon fils, je veux mettre des fleurs dans ton cartable.
01:21:38Travaille bien, tiens courage pour devenir un jour respectable.
01:21:43Au moins, ne pas en chier tous les jours dans ce vaste monde de vos tours.
01:21:48Ne pas faire comme ton vieux daron trimer à la sueur de ton front.
01:21:56Regarde-moi mes mains, mes yeux.
01:21:59Je joue un rôle de jeu.
01:22:01Actif qui double tous les jours.
01:22:03La vie, on n'en fait pas ce qu'on veut.
01:22:06Quand je te parle de grands soirs, garde bien ça dans ta mémoire.
01:22:11Les voyous n'y ont dit pas fierté au bout de ce bâton.
01:22:19N'écoute pas ce qu'ils racontent sur nous, mon fils.
01:22:32C'est des âneries.
01:22:34Ce sont eux qui nous tiennent.
01:22:36On joue au bout de leur fusil.
01:22:39Ne t'en fais pas si maman pleure.
01:22:41Tu vois bien que je n'ai pas peur.
01:22:44Prends cet épisode sur ton front et surtout évite les bastons.
01:22:52Prends cet épisode sur ton front et surtout évite les bastons.
01:23:01J'ai enfilé deux punes en laine, mais quand j'ai ma veste en cuir,
01:23:06j'ai un fond d'or, des chiffres dorés.
01:23:08Six heures du mat', je dois partir.
01:23:10Je dois partir.
01:23:15Je dois partir.
01:23:37Je dois partir.
01:23:40Je dois partir.
01:23:43Je dois partir.
01:23:46Je dois partir.
01:23:49Je dois partir.
01:23:52Je dois partir.
01:23:55Je dois partir.
01:23:58Je dois partir.
01:24:01Je dois partir.
01:24:05Ovidie est avec nous.
01:24:07Juliette, encore une question ?
01:24:09Pourquoi dans la fiction, c'est quasiment toujours
01:24:12« A part la scie, chien fidèle » et pas « chienne fidèle ».
01:24:17À part la scie, chien fidèle, c'est toujours des mâles.
01:24:20Jusque très récemment, dans l'anatomie d'une chute,
01:24:22et Dieu sait qu'un personnage de chien, qui a même un rôle pivot,
01:24:26c'est un mâle.
01:24:28Et vous-même, quand vous parlez de vos trois chiens,
01:24:30vous vous dites « J'ai trois chiens »,
01:24:32trois chiennes ? Ce sont trois chiennes ? Ouais je pense que c'est pas pour vraiment les mêmes
01:24:36raisons mais c'est vrai que quand on regarde surtout des films d'animation ou même les
01:24:41Disney, ce qui est assez dingue c'est qu'il y a une vraie répartition genrée du clébard. Et même
01:24:47quand c'est une femelle qui est à l'écran, d'habitude le héros c'est toujours un mâle,
01:24:50mais quand c'est une femelle à l'écran type Belle, en fait le chien qui joue Belle à l'écran
01:24:55c'est un mâle quoi. En général les clébards à l'écran qui jouent des femelles sont des mâles.
01:25:02Mais si on prend par exemple Lilo Chien, c'est un cas d'école qui est hyper intéressant. Si
01:25:07on prend Lilo Chien, le héros ça va être un mâle, il va être usé, il va être bagarreur. Et puis la
01:25:15femelle elle c'est une chienne de concours, elle est belle, elle a le poil soyeux. L'autre femelle
01:25:20aussi qui est dedans, sa seule fonction c'est d'être génitrice du frère du héros et de
01:25:24maître bas. Et l'autre femelle encore ça va être une espèce de carlin qui va être grosse et qui va
01:25:29regarder la télé toute la journée. Donc c'est vachement intéressant. En français c'est vrai,
01:25:33cinéma et chien, du coup on attend le mitoutou à venir. Allez, comme ça j'ai fait une belle
01:25:39transition pour annoncer Frédéric Trombet, ma chérovidie. J'ai pas quoi dire là. Jusqu'à
01:25:48présent j'étais saucée, je me disais que c'était mon meilleur dimanche ever. J'ai vu Bonnie Banane
01:25:52à 2m52 de moi, j'étais super contente, j'ai tout gâché. Le mitoutou quoi. Franchement,
01:25:58il va rattraper ça Frédéric Trombet. Sur une musique de Pierre Perret et des paroles
01:26:08d'Emmanuel Macron, la Nouvelle Calédonie. Les jolies colonies de la France, merci maman,
01:26:18merci papa. Tous ces gens ne mesurent pas leur chance, oh Khaïdi, Aïdi, Aïa.
01:26:26J'vous écris une petite bafouille, de Nouméa comme c'est étrange. On dirait que tout part en
01:26:36couille comme une émission du dimanche. C'est pas la joie pour la Kanaki, comme s'ils avaient vu
01:26:45Tati. Sur sa lancée, Radio Téloche fusionnait Kanak et Kaldoche. Les jolies colonies de la France,
01:26:56merci maman, merci papa. Tous ces gens manquent de reconnaissance, oh Khaïdi, Aïdi, Aïa.
01:27:07J'vous dis pas le décalage horaire, tout ça pour une petite visite. J'ai même pas pris de ma
01:27:16crème solaire, j'vais m'faire engueuler par Brigitte. J'ai vu de multiples barrages. La case
01:27:24du mobilier urbain. Ce qui gâche surtout le paysage, c'est d'avoir emmené Darmanin. Les
01:27:32jolies colonies de la France, merci maman, merci papa. C'est sympa, sauf en cas de résistance,
01:27:42oh Khaïdi, Aïdi, Aïa. J'ai convié, vous allez pas m'croire, afin d'apaiser le caillou. Une
01:27:55ministre superstar, nous connaissons tous Marie-Guev'nou. Ça aurait pu être bien pire,
01:28:01pire qu'à la grotte autrefois. J'aurais pu envoyer sévir Amélie Castera ou Véa. Les jolies colonies
01:28:14de la France, merci maman, merci papa. On dirait l'ambiance à Radio France, oh Khaïdi, Aïdi,
01:28:25Aïa. Les jolies colonies de la France, merci maman, merci papa. C'est peut-être mieux en
01:28:35visioconférence, oh Khaïdi, Aïdi, Aïa. Peut-être qu'il faudrait surtout qu'on pense à faire notre
01:29:15visioconférence. Léo Carman, Christine Grosalès, Joubaka, Mao Drama, Frédéric Pommet et Charline
01:29:22Vanhoenacker. Et après, j'aimerais vous retrouver en privé avec Camille Cogné, puis le Masque et la
01:29:27Plume avec Rebecca Manzoni. On espère pouvoir vous retrouver dimanche prochain en direct et en public.

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