• il y a 7 mois
Equiper un bloc opératoire en vidéo management, c’est une chose. Enregistrer ce qu’il se passe dans le bloc, les interactions, les outils, les modes opératoires, c’en est une autre. Et analyser les données, les faire parler, leur donner un sens concret dans le but d’améliorer le soin, c’est le risk management. Comment s'assurer que ce qui est mis en place technologiquement dans un bloc, apporte au final un bonus clinique pour le patient... Amel Mokrani Bois de CareSyntax, Julien Isman de Relyens (distributeur de la solution) détaillent ce concept au Pr Matthieu Durand.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:06 Amel Mankani, bonjour.
00:08 Julien Issmand, bonjour.
00:09 Je suis aujourd'hui chez CareSyntax, chez Reliance.
00:12 On va d'abord parler peut-être en premier de CareSyntax,
00:15 une solution tournée autour de l'enregistrement vidéo,
00:18 si je simplifie en gros.
00:20 On a commencé avec l'enregistrement des données au bloc opératoire
00:24 et au fur et à mesure, on a travaillé avec les utilisateurs
00:28 et on s'est rendu compte qu'ils ne l'utilisaient pas, cette donnée.
00:30 Ils l'utilisaient vraiment très peu.
00:33 Donc les utilisateurs, c'est les chirurgiens ?
00:34 Les chirurgiens, les infirmiers, les anesthésistes également.
00:37 Alors vous, vous faites du matériel ou vous faites du logiciel ?
00:40 Quelle est la plus-value ?
00:41 Alors on fait une partie matériel, qui est notre cœur de métier,
00:44 qu'on a commencé il y a 10 ans.
00:45 Cette partie matérielle va nous permettre d'enregistrer, d'avoir la donnée
00:49 et au-dessus de laquelle, on a rajouté une plateforme chirurgicale,
00:51 qui est la plateforme logicielle.
00:53 Concrètement, qu'est-ce qu'on en fait de cette donnée
00:55 pour qu'elle soit utilisée au quotidien pour un chirurgien orthopédiste
01:00 ou chirurgien digestif, par exemple ?
01:02 Aujourd'hui, on s'est rendu compte, en étudiant finalement l'ensemble des sinistres
01:08 qu'on avait à disposition chez Orléans,
01:10 qu'il y a 50% de ces sinistres qui sont dus, finalement, à de la chirurgie.
01:14 Il peut y avoir des complications, effectivement,
01:16 et c'est ce qu'on va essayer d'éviter avec la solution.
01:19 Je suis chirurgien, je veux comprendre.
01:20 Des vidéos, j'en ai déjà.
01:22 Alors qu'est-ce que vous faites de plus ?
01:23 Comment ça m'aide dans mon quotidien ?
01:24 En fait, on va venir travailler sur l'ensemble du continuum de soins en chirurgie,
01:28 donc non seulement avant, pendant, mais également après.
01:31 Vous arrivez dans votre salle d'opération en tant qu'utilisateur,
01:34 vous avez votre solution qui vous permet d'enregistrer des vidéos.
01:38 À la première étape, ça va être déjà de se dire qu'on va pouvoir corréler,
01:41 temporellement, mettons, deux ou trois flux vidéos,
01:44 parce qu'au-delà d'enregistrer uniquement l'image endoscopique,
01:47 ce qui va nous intéresser également,
01:48 c'est de voir comment est-ce que les opérateurs sont positionnés autour du patient.
01:53 On a mis en place autour de ça un certain nombre de barrières
01:56 qui nous permettent de respecter la RGPD et la CNIL,
01:59 je me permets de le préciser.
02:00 On va enregistrer la caméra d'ambiance,
02:02 mais en floutant de manière automatique les visages,
02:04 puisque notre objectif, ce n'est pas tellement de savoir qui est présent dans la salle d'opération,
02:07 mais bien de comprendre comment les opérateurs travaillent ensemble.
02:11 Et puisqu'on parle de travailler ensemble,
02:12 on parle vraiment de travail en équipe,
02:13 c'est un des sujets qu'on va pouvoir adresser.
02:16 La communication, c'est un sujet qui est lié finalement aussi au travail en équipe.
02:20 Et dans la communication, il y a la communication verbale,
02:24 par exemple la check-list qu'on va pouvoir faire au départ
02:26 et sur lesquelles vraiment on est capable de vous accompagner.
02:28 Donc on va être en capacité d'enregistrer non seulement la vidéo chirurgicale,
02:32 la vidéo d'ambiance, mais également l'audio de la salle d'opération
02:35 pour préparer au mieux la chirurgie.
02:37 À quel moment ça interfère avec moi si j'ai affaire à une cholecystectomie par exemple ?
02:41 On a aujourd'hui une solution qui permet de détecter de manière automatique
02:44 les différentes phases de la cholecystectomie
02:46 pour pouvoir en temps réel apporter de l'information aux opérateurs.
02:50 On parle du chirurgien, mais pas que en fait, c'est un vrai travail d'équipe.
02:52 En fonction de l'étape à laquelle on va se trouver,
02:54 le type d'instrument qu'il va falloir préparer,
02:56 les étapes et les sous-étapes qui vont composer finalement cette étape principale.
03:02 D'accord, donc ça veut dire j'ai utilisé cet instrument
03:05 et on me dit l'instrument d'après, ce serait celui-ci par exemple ?
03:08 Par exemple, préparer par exemple.
03:11 Et typiquement, on parle souvent du bloc opératoire et des chirurgiens.
03:15 Nous aujourd'hui, on essaie vraiment d'inclure l'ensemble des opérateurs.
03:19 Afin qu'il y ait une seule décision et que le patient reste au centre de la décision
03:22 et qu'on souhaite en fait adresser ensemble plutôt que de manière silotée.
03:27 Donc ça veut dire qu'aujourd'hui, quand on met en place votre dispositif dans un établissement,
03:32 on ne bénéficie que de certains types d'opérations où ça a déjà été préfiguré ?
03:38 Absolument.
03:39 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, au-delà de chercher des clients,
03:41 on cherche aussi des partenaires pour pouvoir travailler avec nous
03:43 sur les nouvelles opérations qui les intéressent eux.
03:46 On a parlé de la cholystectomie, c'en est une.
03:48 Notre objectif, c'est de travailler avec d'autres spécialités.
03:52 Si on souhaite en tant que chirurgien se renseigner ou avoir ce dispositif,
03:58 comment est-ce qu'on fait ?
03:59 Parce que sa salle n'est peut-être pas adaptée, il y a peut-être des contraintes techniques,
04:02 il y a sûrement des contraintes budgétaires.
04:04 En tant que chirurgien, comment on fait ?
04:05 C'est de nous contacter.
04:06 On est capable de venir vous rencontrer, de vous faire une présentation.
04:09 Mais aussi pour écouter vos besoins.
04:11 Parce que comme on le disait, c'est une solution évolutive.
04:13 On peut aller sur beaucoup d'axes différents.
04:15 Si votre problème est plutôt opérationnel, comme la gestion des blocs opératoires,
04:19 on va adresser une autre partie de la solution logicielle.
04:21 Si votre problématique est uniquement sur une procédure,
04:24 parce que vous vous êtes rendu compte que depuis 8 ans,
04:26 vous avez un souci à ce niveau-là,
04:28 au niveau de ressources peut-être, au niveau des infirmières,
04:31 il peut y avoir des problématiques.
04:32 C'est vraiment aussi d'écouter votre besoin et de voir, d'identifier ensemble,
04:36 sur quel axe on peut travailler ensemble.
04:37 Aujourd'hui, en France, il y a combien de services, de blocs qui bénéficient de votre solution ?
04:42 Je peux vous donner par exemple quelques références,
04:44 comme le CHU de Rennes, dans lequel on déploie 4 salles d'opération.
04:49 On vient de signer de manière officielle le projet de l'Institut Gustave Roussy.
04:55 On a équipé certains sites de l'APHP, les US de Strasbourg également,
05:00 ainsi que les Hospices Civils de Lyon, avec pas loin de 35 salles qui vont être équipées.
05:03 Quand on construit une salle d'opération aujourd'hui,
05:05 il y a quand même un gold standard à respecter.
05:07 On sait qu'il faut un égatoscope numérique,
05:09 qui va vous permettre d'afficher des imageries radio qui viennent du PAX.
05:12 On sait que vous avez besoin d'un écran de champ opératoire,
05:14 et on sait que vous avez besoin de déployer une infrastructure
05:17 qui vous permette d'interconnecter les différentes modalités chirurgicales de la salle d'opération.
05:20 Et ensuite, la question qui va venir naturellement,
05:22 c'est à quoi ça va nous servir finalement de déployer cette infrastructure
05:26 et d'enregistrer des photos et de la vidéo.
05:27 Et c'est là, à ce moment-là, qu'on a une autre histoire à raconter.
05:31 Et un complément de solution, une plateforme chirurgicale
05:33 qui va nous permettre de répondre à plein d'enjeux différents.
05:35 Et la deuxième typologie de projet, c'est un projet qui vient plutôt des professionnels de santé,
05:42 qui ont entendu parler de nous et qui ont envie de déployer une solution comme celle-là.
05:45 La vision de CareSyntex, elle est assez claire,
05:48 c'est d'ouvrir un peu plus le bloc opératoire
05:51 et de le rendre le plus digital et utilisable possible.
05:54 Aujourd'hui, il y a énormément de départements qui sont très digitalisés,
05:58 qui sont ouverts, qui utilisent leurs données,
06:00 qui vont vraiment à l'étape d'après.
06:01 Aujourd'hui, au bloc opératoire, ça reste une boîte noire.
06:05 Et c'est ce concept de boîte noire qu'on a envie d'ouvrir.
06:07 Comment on utilise la donnée afin de mieux soigner nos patients ?
06:11 Parce qu'aujourd'hui, en termes de nouvelles technologies,
06:13 on parle de plateformes de Edge Computing,
06:16 on parle de Cloud Computing,
06:17 on parle de solutions qui sont capables finalement d'analyser l'image et de la vidéo en temps réel.
06:21 Et ça, aujourd'hui, ce n'est pas quelque chose qui est faisable
06:23 si vous n'avez pas une infrastructure qui est faite pour ça.
06:26 Et aujourd'hui, c'est ce qu'on propose.
06:28 Ok, je crois que c'est très clair.
06:29 Je vous remercie.
06:30 Avec grand plaisir.
06:31 ♪ ♪ ♪

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