PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PAF" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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TVTranscription
00:00 *Applaudissements*
00:03 - Bonjour !
00:04 - Comment tu as l'air d'être là ?
00:06 - Ça va ? Bonjour !
00:07 - Quel honneur de revoir Ségolène qui m'a manqué, elle n'était pas là la semaine dernière !
00:10 - Oui c'était férié !
00:11 - Petite vacances !
00:12 - Vous avez fait quoi ?
00:13 - Hein ?
00:14 - Petite vacances ?
00:15 - Petite vacances !
00:16 - Vous avez eu ?
00:17 - J'ai eu beaucoup, oui !
00:18 - Je vous offre ce livre.
00:19 "Secours Saint-Tryta"
00:20 Finalement je l'offre à Ségolène.
00:21 *Rires*
00:25 - Finalement je vous offre ce livre.
00:27 - Très bien !
00:28 - On m'a dit une cornette de Saint-Simon.
00:29 - Il fallait le donner avant 2007 alors !
00:31 *Rires*
00:38 - En 2007, ça n'était pas un miracle !
00:40 - Hein ? C'était pas un miracle !
00:42 - Et peut-être pour 2027 !
00:43 - Ah bah voilà !
00:44 - Eh sans rigoler !
00:45 - Sans rigoler !
00:46 - Eh mais je vous dis ! Eh !
00:47 - Ségo !
00:48 - Ségo ! Ségo !
00:49 - Fermez tes yeux que je vous appelle Ségo !
00:50 *Rires*
00:51 - Fermez tes yeux que je vous appelle Ségo !
00:52 - Ségo !
00:53 - Je vous le dis, moi, je sois un frémissement !
00:56 - Si Raphaël Glucksmann est à... je sais plus combien...
01:00 - Il est à 13 ou 14 dans les sondages !
01:02 - Ségolène elle a 25, je vous le dis !
01:04 - Parce que Raphaël Glucksmann, sans rigoler,
01:06 - Les mecs, il faut qu'ils prennent du Guron, sans...
01:08 *Rires*
01:09 - Mais sans rigoler, on a toujours l'impression
01:11 - Qu'il serait bien de se réveiller, sans déconner !
01:13 - C'est vrai !
01:14 - C'est vrai ! C'est un truc de fou !
01:15 - Donc vous Ségolène, pfff ! Ok ?
01:17 - Bon, on va parler justement du débat.
01:19 - Il y a plein de débats en ce moment.
01:20 - Oui, mais c'est votre idée en plus !
01:21 - C'est vrai !
01:22 - Oui !
01:23 - Vous travaillez en collaboration.
01:24 - J'ai parlé de ça, j'ai eu la journée pour me...
01:26 - Série !
01:27 - Révéler un certain nombre de choses !
01:28 - Alors, ça c'est des fiches pour moi ?
01:30 - Oui !
01:31 - Et vous avez des fiches pour vous ?
01:32 - Non, c'est... c'est vous !
01:33 - Ah d'accord, moi je peux...
01:34 - Moi je réagis moi !
01:35 - Ah d'accord, très bien !
01:36 - Ah ! Apprends, c'est la minute...
01:37 *Rires*
01:38 - Ok !
01:39 - C'est bien qu'on se parle !
01:40 *Rires*
01:41 - Apprends, c'est la minute culture sur le...
01:42 *Rires*
01:43 - Sur le canac !
01:44 - Alors, dites-moi juste pour les téléspectateurs
01:46 qui nous rejoignent, il est 19h20, on est en direct, comment va se passer cette chronique ?
01:48 Donc c'est moi qui mène l'annonce, et vous vous réagissez, on est là, bam bam bam bam,
01:52 Ségolène qui réagit, bam bam bam bam !
01:53 - On a pas besoin de fiches quoi !
01:54 - Merci !
01:55 Alors Ségolène, bonsoir !
01:56 *Rires*
01:57 - On va tout de suite recevoir Ségolène Royal pour sa chronique !
01:59 *Rires*
02:00 - Ségolène, explique !
02:01 - Merci Ségolène d'être là !
02:02 - Elle va nous expliquer comment se prépare, et comment on se prépare pour un débat politique.
02:07 Alors, pour votre chronique Ségolène, sachez que toute la journée, j'ai recherché des images cultes,
02:11 des débats politiques. Et pour commencer...
02:13 - C'est vous qui avez recherché ?
02:15 - Oui c'est bien !
02:16 - Ségolène, on a pas trouvé les images ensemble ce matin ?
02:18 - On a pas trouvé les images ensemble ce matin ?
02:20 - On s'est rémémoré les sons, mais je vais les revoir avec vous là !
02:22 - Bah oui, on va tous les revoir avec vous !
02:24 - On va tous les découvrir !
02:25 - On va regarder les images de vous, c'était en 2007 face à Nicolas Sarkozy.
02:28 Ecoutez-moi bien Ségolène Royal !
02:30 *Rires*
02:32 - C'est génial !
02:33 - Alors Ségolène Royal, elle croit savoir tout mieux que les autres !
02:35 *Rires*
02:37 - Alors, justement, justement, c'est ça !
02:40 - Ecoutez-moi bien Madame Chabot !
02:42 *Rires*
02:43 - C'était ça ! C'était ça !
02:45 - Alors pour les débats, il faut savoir qu'il y a un avant, il y a un pendant, et il y a un après.
02:50 - Et souvent on pense pas à l'après.
02:52 - Bah l'après, je vous dis, c'était vite fait !
02:54 - C'est intéressant ce qui s'est passé justement après, parce que le débat je pense l'avoir gagné,
02:58 bien préparé, gagné, et c'est après qu'il y a quelque chose sur tout, notamment dans les sondages.
03:02 - Ecoutez-moi bien Ségolène !
03:03 - Et quand on sort du débat...
03:04 - Et c'est pas le bac bon qu'il faut avoir, c'est le bac !
03:06 *Rires*
03:11 - C'est bon, hein ?
03:12 - Voilà, il est en 2007.
03:13 - Alors rappelez-vous, alors il y a eu quelques tensions bien entendu, maintenant on s'entend comme la roue en foire.
03:18 *Rires*
03:19 - Je crois même qu'elle préfère moi à François Hollande.
03:21 *Rires*
03:22 - Regardez !
03:23 - Je suis scandalisée de ce que je viens d'entendre.
03:27 - Parce que jouer avec le handicap comme vous venez de le faire est proprement scandaleux.
03:32 - Cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfants handicapés, n'est pas acceptable.
03:39 - Et je suis très en colère. Et les parents et les familles qui vous...
03:42 - Calmez-vous !
03:43 - Non je ne me calmerai pas.
03:44 - Calmez-vous et ne montrez pas du doigt avec cet index pointé parce que franchement...
03:47 - Non je ne me calmerai pas.
03:48 - Je voudrais vous dire...
03:49 - Non je ne me calmerai pas.
03:50 - Bah pour être président de la République, il faut être calme.
03:53 - Non, pas quand il y a des injustices. Il y a des colères qui sont parfaitement saines.
03:58 - Parce qu'elles correspondent à la souffrance des gens.
04:00 - C'est extraordinaire !
04:02 - C'est chouette !
04:03 - J'adore !
04:04 - Merci d'applaudir.
04:05 - Non mais c'est extraordinaire. Je ne l'avais pas revu. Déjà c'est quand même ce qu'on voit, c'est que vous n'avez pas changé.
04:10 - C'est gentil.
04:11 - Je vais vous dire un truc qui va vous faire plaisir. Je vous trouve plus belle maintenant.
04:14 - Oh là là, j'ai bien fait de venir alors.
04:16 - Vous avez ce qu'on appelle "glow up". Vous étiez "glow" et vous êtes "up".
04:21 - Vous êtes "glow".
04:22 - Non mais vraiment. Et là c'était incroyable.
04:24 - Incroyable, oui.
04:25 - Vous étiez vraiment énervée là ?
04:26 - Oui.
04:27 - Pourquoi ?
04:30 - Oui parce que j'avais mis beaucoup de cœur à... Quand j'étais ministre de l'enfance et des enfants handicapés, j'avais créé "Handiscoll" pour l'intégration des enfants handicapés à l'école.
04:37 Et quand le gouvernement suivant est arrivé, ils ont tout démoli. Ils ont supprimé les auxiliaires d'intégration.
04:42 Et à ce moment-là, c'est nul. Parce qu'on ne voit pas le début. Donc effectivement, cet extrait va ressortir. Il va être sans arrêt répété.
04:48 On va dire "Voyez, elle est énervée, elle est agitée".
04:50 Mais ce qu'on ne voit pas, c'est ce qu'il y a avant et c'est ce qu'il y a après.
04:53 Avant, il explique qu'il a tout fait pour le handicap, etc. Et moi, je sais que tout a été détruit et qu'il y a des enfants qui se sont retrouvés sans solution d'intégration à l'école.
05:01 Et comme c'est quelque chose qui me tient très à cœur, effectivement, je veux souligner que ce qu'il dit n'est pas vrai.
05:07 - Comment vous aviez préparé ce débat ? On prépare des fiches, il y a des mecs avec vous, des conseillers, etc. ?
05:11 - On reçoit énormément de papier. Et en fait, moi, j'étais très sereine. Parce que d'abord, j'étais au second tour.
05:17 - Je dis ça.
05:18 - Par rapport à tout ce que j'avais entendu.
05:22 Donc je suis au second tour et puis j'ai ma colonne vertébrale. J'ai l'ordre juste.
05:27 [Rires]
05:29 Vous voyez, c'est un débat politique de cette importance. Il faut savoir où l'on va et ce qu'on a à dire. Il ne faut pas se disperser.
05:39 Donc moi, j'avais l'ordre juste, le désir d'avenir, la démocratie participative.
05:44 Et j'avais mes trois thèmes, ces trois objectifs et ces trois idéaux, finalement.
05:52 Et dans les quatre thématiques que j'ai développées, donc c'était assez simple, l'éducation, les familles, l'emploi et l'écologie.
05:59 Donc j'avais quatre thèmes et trois objectifs dans chacun de ces thèmes, qui étaient l'ordre juste, le désir d'avenir et la démocratie participative.
06:06 - On a retrouvé les images de la fin de ce débat. Est-ce que c'était un débat réussi ? Est-ce que vous étiez fiers de vous ?
06:11 Vous allez nous dire dans un instant. Regardez.
06:13 - Je voudrais remercier ceux qui ont voté pour moi dès le premier tour, ceux qui m'ont rejoint, ceux qui me soutiennent.
06:19 Je veux m'adresser aussi à ceux qui hésitent encore. Je veux leur dire de faire le choix de l'audace, de faire le choix de l'avenir.
06:27 Je sais que pour certains d'entre eux, ça n'est pas évident de se dire qu'une femme peut incarner les plus hautes responsabilités.
06:35 D'autres le font à l'échelle de la planète. Je suis une mère de famille de quatre enfants.
06:40 J'ai dû concilier cet engagement politique et l'éducation de ma famille.
06:45 Et je veux construire avec vous cette France présidente.
06:49 (Applaudissements)
06:53 - J'aime bien. C'est fluide. Dans les quatre enfants, vous avez compté François Hollande ?
06:57 (Rires)
07:01 - Non mais franchement, c'est fluide. C'est fluide.
07:03 - Non mais alors, il y a une anecdote sur ce débat. C'est que parfois, tous les coups sont permis.
07:08 Moi, je ne me permettais pas tous les coups. Donc c'est pour ça que souvent...
07:12 Mais Nicolas Sarkozy se met d'accord avec PPDA. C'est-à-dire qu'on est tiré au sort.
07:17 C'est lui qui doit commencer. Et PPDA me passe la parole en premier.
07:21 - Comment ça ?
07:22 - Eh bien, il ne respecte pas le tirage au sort.
07:24 - Non.
07:25 - Si. Il ne respecte pas... Pour me déstabiliser. C'est-à-dire toutes les combines, tous les trucs, etc.
07:30 - Oui, ça, c'est fou, ça. Et ça, c'est intéressant.
07:32 - Oui. Aujourd'hui, ça serait impossible.
07:34 J'aurais un recours au Conseil constitutionnel, j'aurais un recours à l'ARCOM.
07:38 - Tu prends 4 millions d'amende avec ces conneries.
07:40 - Non mais c'est la première chose.
07:43 Et deuxième chose qui est extravagante et qui serait impossible aujourd'hui,
07:46 c'est que Nicolas Sarkozy est toujours ministre de l'Intérieur.
07:49 C'est-à-dire qu'il est ministre de l'Intérieur dans la journée.
07:51 Et à partir de 20h, il est candidat.
07:53 - On n'a pas le droit de ça ?
07:54 - Aujourd'hui, ça serait impossible qu'un membre du gouvernement reste ministre de l'Intérieur.
07:58 Parce qu'en tant que ministre de l'Intérieur, il avait accès à tout.
08:00 D'abord, il avait des moyens considérables et des moyens de renseignement considérables.
08:04 Il savait tout ce qui je voyais, etc.
08:08 Parce que de toute façon, la sécurité était faite par des policiers.
08:10 Donc il avait toutes les informations du camp adverse, finalement.
08:14 Et d'ailleurs, tous les ordinateurs de mes équipes ont été dérobés un jour tout.
08:19 - C'est fou.
08:20 - Et aujourd'hui, ça serait impossible, ça.
08:22 - C'est très intéressant, cette anecdote. Vraiment.
08:24 - Ah oui, je ne l'ai jamais racontée en plus.
08:26 Je suis en train d'écrire, d'ailleurs.
08:27 - Pourquoi il n'y a pas un ministre de l'Extérieur,
08:28 mais qui ne s'occupe que de l'extérieur ?
08:30 - De l'extérieur, c'est...
08:31 - Genre des sièges de jardin, un truc comme ça ?
08:33 - Ah oui, par rapport au ministre de l'Intérieur.
08:36 - Oui, je vous remercie.
08:37 - Bonne question, bonne question.
08:38 - Ségolène, là, quand vous sortez, est-ce que vous vous dites
08:40 « J'ai réussi le débat ? » - Oui.
08:41 - Ouais. C'était pas mal.
08:42 Parce que... Alors, vous voulez que je vous dise la vérité ?
08:44 Moi, je dis toujours la vérité à Ségogo.
08:46 En 2007, tout le monde pensait que vous alliez vous faire ratatiner.
08:51 Vous vous rappelez ou pas ?
08:52 - Oui.
08:53 - Vous vous rappelez, tout le monde allait dire « Ah ! Non ! Ségolène, attention ! »
08:57 Parce qu'elle n'a pas été royale.
08:59 (Rires)
09:01 Eh ouais, les gars. Eh ouais.
09:02 - C'est dans la nuit. Et d'ailleurs, les gens pensent que c'est équilibré.
09:06 - Oui, c'est équilibré.
09:07 - Mais moi, je suis plus contente quand je sors.
09:09 On voit d'ailleurs dans les films des sorties de débats
09:13 que Nicolas Sarkozy dit « J'ai raté le débat ».
09:15 Et moi, je dis « Mes équipes sont très heureuses du débat ».
09:18 Peut-être parce qu'ils s'attendaient à ce que je m'écroule.
09:20 - « J'en ai moins d'équipes. »
09:21 (Rires)
09:24 - Non mais c'est vrai que c'est beau.
09:25 - Et donc, c'est la nuit que des sondages sont faits.
09:28 - Oui, c'est ça.
09:29 - Donc, je pense qu'ils sont malins en face.
09:31 Ils commandent des sondages, etc.
09:33 Et qu'ils surgissent le lendemain comme quoi j'ai perdu le débat.
09:37 Ou que Nicolas Sarkozy a gagné le débat.
09:39 Mais on n'a pas les éléments.
09:40 Vous voyez qui sont les échantillons, comment ça se passe, etc.
09:43 Ça, c'est la première chose.
09:44 Et la seconde chose, c'est que l'extrait qu'on vient de voir sur la colère saine,
09:47 elle sort de façon répétitive sur le thème.
09:50 - C'est ça.
09:51 - « Ne calmez-vous, ne vous énervez pas, etc. »
09:53 Parce que quand une femme est passionnée, forcément, elle sait qu'elle est énervée.
09:56 - Bien sûr.
09:57 - Quand un homme est passionné, c'est qu'il a des idées, qu'il a du courage,
10:00 qu'il a des convictions, etc.
10:01 - Bien sûr.
10:02 - Alors que là, tout à l'heure, vous l'avez applaudi, ce passage, ça m'a fait plaisir.
10:05 - Je l'ai bien aimé.
10:06 - Parce qu'aujourd'hui, il passerait sans problème.
10:08 - Il serait crème.
10:09 - Parce qu'il est argumenté.
10:11 C'est l'injustice, c'est la défense des enfants handicapés, c'est argumenté.
10:14 - Alors, est-ce qu'à la fin du débat, vous avez parlé avec Nicolas Sarkozy ou pas du tout ?
10:18 Chacun part de son côté.
10:19 - On se salue, je crois, c'est assez courtois.
10:21 - Vous l'aimez bien, maintenant, Nicolas Sarkozy ?
10:23 Parce que je l'aime bien, moi, c'est un bon pote.
10:25 - Oui.
10:26 - J'ai dit, c'est un bon pote.
10:28 - Oui, mais enfin...
10:29 - Il faut que j'organise un jour, venez, on fait un déjeuner tous les trois, enfin, qui s'en règle.
10:32 - Oui, mais quand même, 2007, quand même...
10:34 - Quoi, 2007 ? Mais alors, moi, j'ai déjà perdu en finale d'un peu de mois.
10:37 - Non, non, non, mais c'est pas la peine.
10:38 - Je serais resté un pote avec les gars.
10:39 - C'est pas perdre. C'est un peu triché, quand même.
10:41 - Non, pourquoi c'est un triché ?
10:42 - Sur les financements. Il est quand même mis en examen sur les financements.
10:45 - Pour l'instant, laisser la justice faire son travail, on sait pas.
10:48 - Non, mais honnêtement, laisser la justice faire son travail.
10:51 Mais c'est vrai que quand on faisait les meetings, etc., je voyais bien qu'il avait beaucoup plus d'argent.
10:56 Vous vous souvenez des meetings ?
10:57 Les trucs immenses avec des moquettes, des trucs...
11:00 - Ah, la moquette, c'est un maclou, hein. Je te le dis, hein.
11:04 - Des caméras, des trucs...
11:05 - Elle va le mettre, hein. C'est moi qui l'ai posé.
11:07 - C'était des trucs...
11:08 - Arrêtez de croire les moquettes.
11:10 - Non, ça n'avait rien à voir.
11:12 Mais c'est pas... Voilà, moi, j'étais dans des postes.
11:14 - On va voir.
11:15 - Il n'y avait même pas la place de faire un truc.
11:17 C'est pour ça que j'avais pris le stade à la fin.
11:19 C'est parce que j'en avais assez d'être dans des salles...
11:21 - Ah, c'est ça, vous avez fait le stade.
11:22 - J'avais fait une salle d'exposition dans les fins fonds des villes
11:24 que les bus ne trouvaient pas.
11:25 Et après, à la fin, on a pris le stade Charletti.
11:27 - Oui, je sais.
11:28 - C'est mon fils qui a eu cette idée.
11:29 - Oui, ben, bravo.
11:30 - C'était une idée de génie parce que là, il y a eu 50 000 personnes.
11:33 - Oui, je sais. Non, mais c'est beau.
11:35 - Je suis tout à fait d'accord pour discuter avec lui.
11:37 - Non, franchement, il est sympa.
11:38 - Non, mais c'est intéressant.
11:39 - Je l'aime bien, moi.
11:40 - De toute façon.
11:41 - Non, mais elle est vraiment sympa.
11:42 Vous savez, je ne veux pas qu'on organise un déjeuner au Fédéral.
11:44 - La question, alors, est-ce que vous vous étiez mis d'accord avec PPTA ?
11:47 - Pas mal. J'ai fait. J'adore, j'adore. C'est go. C'est go. C'est go.
11:52 Merci. On va le faire, ça. J'organise.
11:55 - Allez, c'est parti.
11:56 - Je ne suis pas sûr qu'ils disent oui.
11:57 Mais je vous dis.
11:58 - Vous êtes obligé, maintenant que c'est annoncé.
12:00 - Non, c'est pas.
12:01 Et attention, c'est pour moi. C'est moi qui régale.
12:03 - Il s'y connaît.
12:04 - Les gars, la formule à 18 euros, tire à mes sous, tout y continue.
12:08 Et pour moi, c'est Anouna qui régale. C'est parti.
12:10 Allez, venez, les anciens candidats. C'est parti.
12:13 Je vais même mettre une mèche à la PPTA.
12:15 - Il y a une suite, quand même.
12:16 - Oui, bien sûr qu'il y a une suite.
12:17 C'est bon, il n'y a pas le faux lac.
12:19 On a une image que nous connaissons tous.
12:21 Vous n'avez pas vu ce débat entre François Mitterrand et Jacques Chirac ?
12:24 On l'a vu après. C'est une histoire.
12:26 Il y en a qui l'ont vu en live, ici, parce qu'ils sont nés avant Jésus-Christ.
12:29 Mais voilà. Et donc, par exemple, Danielle, elle, on verra tout à l'heure un débat entre...
12:36 Non, mais sinon, entre Berthier-Tourique, c'est Néron.
12:38 [Rires]
12:42 Vous verrez, c'était génial.
12:43 En diapo.
12:44 Réfléchissez à Mitterrand-Chirac.
12:47 Il se rappelle de ça.
12:48 S'il vous plaît, merci.
12:50 On a besoin de vous.
12:51 S'il vous plaît.
12:52 Les personnes âgées.
12:53 [Rires]
12:54 Deux personnes âgées sont attendues en caisse numéro 3. Merci.
12:58 [Rires]
12:59 Oui, merci.
13:00 - Je me souviens des paroles. C'est devenu mythique.
13:02 C'est le soir où il lui a dit, pendant le débat,
13:04 ce soir, vous n'êtes pas le président de la République,
13:05 et je ne suis pas le Premier ministre.
13:07 - Il dit que vous avez tout à fait raison.
13:08 - Il était fort.
13:09 - Le Premier ministre.
13:10 - J'adore quand Ségolène nous raconte.
13:11 - Ah ouais ?
13:12 - J'adore. J'adore.
13:13 Regardez Ségolène.
13:14 - Moi, je vais continuer de vous appeler Monsieur le Premier ministre,
13:16 puisque c'est comme cela que je vous ai appelé pendant deux ans,
13:19 et que vous l'êtes, ce soir.
13:22 Je ne suis pas le Premier ministre,
13:25 et vous n'êtes pas le président de la République.
13:27 Nous sommes deux candidats, à égalité,
13:31 et qui se soumettent au jugement des Français.
13:35 Seul qui compte.
13:37 Vous me permettrez donc de vous appeler Monsieur Mitterrand.
13:40 - Mais vous avez tout à fait raison, Monsieur le Premier ministre.
13:42 [Rires et applaudissements]
13:50 - Il est fort.
13:51 - Je peux dire la vérité ?
13:52 - C'est fin parce qu'en trois mots, les choses sont dites.
13:54 C'est-à-dire qu'il veut installer une hiérarchie,
13:56 et pas une égalité de candidats.
13:58 - Moi, ma mère était pour Chirac.
13:59 Je me rappelle, j'étais petit, tu vois,
14:01 et j'avais les yeux sans brouiller,
14:02 je disais, rien à foutre, moi, ce que je voulais,
14:03 c'était ma voiture électrique.
14:04 [Rires]
14:05 Tu retiens les guidées, ils sont brouillés.
14:06 Ma mère était pour Chirac et mon père pour Mitterrand.
14:08 Mon père a fait la fête.
14:09 Quand Mitterrand a été élu, il s'est pris une babouille dans la tête.
14:13 [Rires]
14:15 - Mais alors à ce moment-là, à cette époque-là,
14:17 j'étais à l'Élysée, j'étais conseillère auprès de François Mitterrand.
14:21 Jacques Chirac était quelqu'un d'extrêmement courtois.
14:24 - Oui, il est sympa.
14:25 - Et un jour, le matin, on m'appelle, Jacques Chirac,
14:28 enfin, la conseillère Jacques Chirac m'appelle,
14:30 j'étais conseillère auprès de François Mitterrand.
14:32 Et on me dit, vous avez été ministre de la Famille,
14:35 il y a les médailles de la Famille à remettre à l'Élysée,
14:37 le président Chirac voudrait que vous soyez à ses côtés,
14:40 parce que vous savez comment faire.
14:42 Est-ce que vous acceptez ?
14:43 Je dis bien sûr.
14:44 J'arrive à l'Élysée et Jacques Chirac est sur le perron de l'Élysée,
14:48 comme si j'étais chef d'État.
14:50 Jamais un président de la République ne vient sur le perron de l'Élysée
14:53 pour une conseillère.
14:54 - C'est beau.
14:55 - C'est beau ça.
14:56 - C'est vous qui ne faites pas un peu de souci là.
14:59 [Rires]
15:00 - Je dis des choses, moi, je dis des choses.
15:01 - Parce qu'il est très respectueux.
15:02 Et à ce moment-là, on a remis ensemble les médailles de la Famille française.
15:06 Et au lieu que ce soit lui qui remette toutes les médailles,
15:08 je lui avais donné des aliments pour son discours,
15:11 on les a remis chacun au tour à l'Élysée.
15:15 - Attention, je crois qu'il voulait que vous restiez plus longtemps.
15:17 C'est Colin, j'ai le pif.
15:19 Je connais quand un mec kiffe une meuf.
15:21 - C'est la courtoisie un peu à l'ancienne.
15:23 - La courtoisie, c'est beau.
15:25 Courtoisie.
15:26 Dites-moi, c'est qui pour vous le...
15:29 Alors, on se dit un truc.
15:32 Vous me dites si vous ne voulez pas répondre.
15:34 - Qu'est-ce qu'il va me dire ?
15:36 - On ne peut pas le laisser en live, en fait.
15:38 - On va prendre tous les derniers présidents.
15:41 On va prendre par exemple, on va prendre Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron, Giscard.
15:51 Qui sont pour vous les trois meilleurs présidents ?
15:54 Pas dans l'ordre, les trois meilleurs sur ces six.
15:56 - Non, je citerai François Mitterrand.
15:58 - François Mitterrand, et après ?
16:00 - C'est tout.
16:01 - C'est une catastrophe, tout ça.
16:02 - Non, mais c'est tout.
16:03 Après, les autres...
16:04 - François Mitterrand, il a mis la France dans la merde, quand même.
16:08 C'est ce que tout le monde me dit, moi.
16:10 - Ça serait un long débat.
16:12 On peut peut-être faire ça à un prochain sujet, à une prochaine séance.
16:15 - Vous savez qui était le meilleur président de tout cela ?
16:18 On ne met pas Emmanuel Macron, parce qu'il est encore...
16:20 - Il est working in the press.
16:22 - Il est encore en exercice.
16:24 - Chirac.
16:25 - Je le dis.
16:26 - Oui, dis.
16:27 - Moi, c'est Nicolas Sarkozy.
16:29 Je sais qui c'est, parce que...
16:31 Je dis la vérité, je n'en ai rien à foutre.
16:33 Vous ne trouvez pas ?
16:35 - J'aurais été meilleur.
16:36 - Je sais, voilà.
16:37 Je le sais, Ségolène.
16:39 Mais je sais qu'en 2007, ça aurait été meilleur que ce soit vous.
16:42 - Le pire ?
16:43 - Le pire ?
16:44 François Hollande, on n'a pas trop le temps.
16:46 - Le pire, François Hollande, qui tu veux que ce soit.
16:49 - C'est Ségolène qui répond, non ?
16:51 - Non, Ségolène, elle veut...
16:53 - François Mitterrand.
16:54 - Non, le pire.
16:55 - Le pire, c'est le pire.
16:57 - Le pire, elle a dit que je l'adore.
16:59 - Joker.
17:00 - On connaît la réponse, du coup.
17:02 - Ce n'est pas Chirac.
17:04 - Le pire, ça ne m'intéresse pas, moi.
17:06 - Le pire, oui.
17:07 - Non.
17:08 - On sait tous qui c'est.
17:09 - C'est Ségolène.
17:10 - On sait tous qui c'est.
17:11 C'est bon, on passe à autre chose.
17:13 On oublie tout ça.
17:14 Allez, c'est bon.
17:15 Il doit nous regarder.
17:16 Merci.
17:17 Voilà.
17:18 S'il n'est pas chez "Quotidien", parce qu'il est chroniqueur, là-bas.
17:21 Merci.
17:22 - Alors, je suis aussi...
17:25 - Il n'y a que lui pour faire ça.
17:27 - C'est quoi, Ségolène ?
17:29 Qu'est-ce qu'il y a ?
17:30 - Il n'y a que vous pour dire des choses pareilles.
17:33 - Rien.
17:34 - Il doit dire la vérité.
17:35 Excusez-moi, si on n'a plus le droit de dire la vérité dans cette émission,
17:38 on arrête, rideau, terminé.
17:39 Merci.
17:40 Ségolène, alors, qu'est-ce que je dois faire ?
17:42 - Alors, ça, qu'est-ce qu'il y a ?
17:45 - On ne va pas mettre tout ça.
17:47 - On fait ça, Marine Le Pen-Macron ?
17:49 - Quand elle fait comme ça, là.
17:51 - J'aimais bien, non ?
17:52 - Oui.
17:53 - Non ?
17:54 C'est important qu'on fasse la chronique en direct, non ?
17:56 Non, c'est pas mal, ça.
17:57 Venez, Jospin, Chirac.
17:58 Vous vous rappelez de Jospin ?
17:59 Son fils, c'était dans ma classe.
18:00 - Ah bon ?
18:01 - Ouais.
18:02 Je me rappelle, je lui faisais toujours "Encore un Jospin !"
18:04 Jospin, bon, et un...
18:06 Un perdu dans les...
18:08 - Sinon, on va faire celui-là.
18:10 - On fait celui-là, c'est parti.
18:12 "Encore un Jospin !"
18:14 - Cette réforme, car je pense que dans une fonction d'une telle responsabilité
18:19 que celle de la présidence de la République,
18:21 c'est trop long que 7 ans, à mon avis,
18:24 surtout si ce mandat peut être renouvelable.
18:27 En somme, je voudrais dire...
18:29 Bah, dit non, bien sûr, mais avec un fond de sérieux,
18:32 qu'il vaut mieux 5 ans avec Jospin que 7 ans avec Jacques Chirac.
18:36 Ça serait bien long.
18:38 Ça serait bien long.
18:39 (Applaudissements)
18:42 - On connaissait le Jospin ?
18:44 Il a l'air sympa, le Jospin, il joue au basket.
18:46 - Quoi ?
18:47 - Il se définissait comme l'austère qui se marre.
18:50 - Oui, c'est vrai. Mais il était sympa ou pas ?
18:52 - Austère, un peu austère.
18:53 - Ah ouais, pas ouf, c'était pas une con de Darka.
18:55 - Non, il m'a pas soutenu non plus.
18:57 - Non, c'est vrai ? Mais tchel, c'est pas vrai.
18:59 Il vous a pas soutenu ?
19:00 - Non, il m'a traité de personnage secondaire de la vie politique.
19:03 - Quoi ?
19:04 - Vous savez, le machisme à gauche...
19:06 - Jospin a dit ça ? Jospin a dit ça ? Encore un Jospin ?
19:09 - J'ai plus été attaquée parfois dans mon camp.
19:11 Il a écrit un livre sur moi qui s'appelait "L'impasse".
19:13 Le gars, il est même pas au second tour contre Le Pen.
19:15 Il est battu par Le Pen.
19:17 Moi, je suis au second tour et il me traite d'impasse,
19:19 ce personnage secondaire de la vie politique à gauche.
19:22 Non, mais il faut voir ce que j'ai subi, ce que j'ai entendu.
19:24 C'était ces gars.
19:25 Ils auraient été autour de moi, même dans la campagne.
19:27 - Les fameux éléphants.
19:28 - Je gagnais. Les fameux éléphants.
19:30 - Non, mais c'est vrai.
19:31 - Ils étaient pas là.
19:32 - Ils étaient préférés que ce soit.
19:33 - Sauf les gens comme Jean-Louis Bianco, Jean-Pierre Chevènement qui était là.
19:39 - C'est un mec.
19:40 - Voilà, ils étaient là. Ils étaient sympathiques.
19:43 - Jean-Pierre Bianco.
19:44 - Tous les éléphants m'ont...
19:46 Ils supportaient pas que ce soit une femme.
19:48 Ils disaient "Mais comment est-ce que c'est elle qui a été désignée par les militants et les sympathisants?"
19:53 - Ils étaient jaloux.
19:54 - Et au premier tour, je les bats.
19:55 Dominique Strauss-Kahn et Fabius.
19:58 Je les bats au premier tour.
19:59 Ils sont tellement vexés que toute la campagne, ils m'ont ratatillée.
20:03 - Ils ont préféré que ce soit le conte.
20:05 - Et donc que je sois au second tour, c'est vraiment gélaniac pour être au second tour.
20:08 - Ils ont fait un score dégueulasse au second tour. Très sexiste.
20:10 - Ah non, je fais pas ça.
20:11 Et alors, dans l'entre-deux-tours, je sais pas si vous vous souvenez...
20:14 - Il y a eu un moment où t'étais... Ouais.
20:15 - Dans l'entre-deux-tours, il y en a trois qui rejoignent Sarko.
20:17 - C'est qui ?
20:18 - Personne n'a eu ça à une élection présidentielle.
20:20 - C'est intéressant.
20:21 - Il y a Besson.
20:22 - Il y a Jean-Pierre Jouyé.
20:23 - Besson.
20:24 - Besson.
20:25 - Jean-Pierre Jouyé et Bernard Kouchner.
20:26 - Bernard Kouchner.
20:27 - Non, ah ouais !
20:28 - Les trois font un...
20:29 Entre les deux tours d'une élection présidentielle, quand vous imaginez que des personnalités politiques rejoignent le camp adverse...
20:37 Moi, je ne comprenais pas.
20:38 Eh ben, les trois seront ministres de Sarkozy.
20:40 - C'est ouf.
20:41 - C'est le premier gouvernement.
20:42 - C'est à la gamme.
20:43 - C'est comme un truc de mafia, finalement.
20:44 Je t'appelle, tu viens, je te donne temps, tu trahis ton chef et tu viens.
20:47 - C'est ouf.
20:48 - Et aucun homme n'a eu ça dans aucune campagne présidentielle.
20:51 - Faut que vous m'aiez une petite question.
20:52 - Aucun homme n'a eu ça.
20:53 - Faut que vous m'aiez une petite question.
20:54 Vous me dites si vous voulez pas répondre.
20:55 - Vous l'avez vu.
20:56 - François Hollande, c'était pas coupable, 2007 ?
20:59 - Ça dépend ce qu'on entend par être ensemble.
21:01 (Rires)
21:07 - Dites ma réponse.
21:09 - Je connais le talent.
21:11 - Je l'adore.
21:12 Je l'adore, je l'adore.
21:14 Eh, franchement, on l'aime pas, cette femme.
21:17 Qu'on soit d'accord avec elle sur ses idées politiques, je l'adore.
21:20 - Non, mais même ça, ça serait plus possible aujourd'hui, avec MeToo.
21:23 - MeToo, ben bien sûr, MeToo.
21:24 - Ça serait plus possible.
21:26 - Je suis...
21:27 - Tenez une campagne, élever 4 enfants et d'avoir en plus son conjoint qui est avec une autre.
21:31 (Rires)
21:43 - En plus, c'est le chef du parti, donc il est censé vous soutenir à un double titre.
21:46 - C'est vrai, et il est en train d'amener des croissants et des crocs.
21:48 - Il nous trahit sur le plan privé, sur le plan politique.
21:50 - C'est fou, c'est fou.
21:52 - Mais c'est la loi du silence qu'on s'impose, que les femmes s'imposent
21:55 et qu'elles subissent de la violence psychologique.
21:58 Si j'avais parlé, si j'avais dit la moindre chose, on aurait dit, voyez,
22:01 elle est déséquilibrée, elle n'est pas structurée, elle est fragile.
22:07 Donc on ferme sa bouche.
22:09 - Non, mais c'est fou.
22:10 - Et on continue à avancer. Ah ouais, c'est dur.
22:12 - C'est cool, en tout cas, moi, je vous le dis, vous devez être fiers de votre parcours,
22:15 parce que vous avez fait... Non, mais c'est vrai, c'est en rigolant, c'est vrai.
22:17 Vous vous êtes battue toute seule et vous avez fait un truc incroyable.
22:20 - Heureusement, il y avait les Français, il y avait le peuple, il y avait la rédaction.
22:23 - Envoie-moi, envoie-moi.
22:25 - Mais c'était... Oui.
22:26 - En tout cas, on vous aime ici.
22:27 - Ça ne serait plus possible aujourd'hui, je pense.
22:29 - Si, ça serait possible que vous reveniez...
22:30 - Non, parce que les entourages interviendraient.
22:31 Les entourages diraient, écoute, ou tu soutiens, ou tu dégages.
22:34 Mais même moi, ça m'arriverait maintenant, je dis, ou tu soutiens, ou tu dégages.
22:37 - Non, c'est un problème.
22:38 - Vous ne lui avez pas dit ça.
22:39 - Parce qu'à l'époque, ce n'était pas possible.
22:40 - Les chefs du parti ne vous soutiennent pas ?
22:41 - Non.
22:42 - Ce n'était pas possible, à l'époque, de dire ou tu soutiens, ou tu dégages ?
22:45 - Ah oui.
22:46 - C'était impossible.
22:47 C'est moi qui aurait été la cible.
22:48 - C'est énorme.
22:49 - En tout cas, on vous aime, nous, ici.
22:51 Et chez Golen, on fera ça la prochaine fois, parce que là, on est...
22:54 - Oui.
22:55 - Qu'est-ce qu'il dit ?
22:56 - Vous voulez vous parler de la culture canard ?
22:57 - Non, non, non.
22:58 - C'est pas pour la prochaine fois.
22:59 Je vais mettre sur les réseaux, alors.
23:00 - Merci, c'est quand même vraiment...
23:01 - Bravo.
23:02 - Bravo.
23:03 - On se retrouve dans un instant.
23:04 [Musique]