• il y a 7 mois


Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

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Transcription
00:00 Vous écoutez Europe 1 Matin, il est 7h06.
00:02 Et cette question, comment un narco-trafiquant peut-il continuer ses activités criminelles en prison ?
00:08 L'exemple de Mohamed Amra récemment interroge lui,
00:11 dont l'évasion a causé la mort de deux agents pénitentiaires dans l'heure,
00:15 et qui, depuis la prison de la santé, gérait son réseau mafieux grâce à neuf téléphones portables.
00:21 William Molinier, par où ont-ils bien-t-ils pu passer ?
00:25 Eh bien, il faut comprendre que la prison, c'est le lieu par excellence du bricolage,
00:30 où une fourchette en plastique peut être brûlée pour en faire une arme artisanale très tranchante.
00:34 Tout, finalement, peut traverser les murs, cela dépend de la taille de l'objet à faire entrer.
00:39 Au parloir, les fouilles ne sont pas systématiques.
00:42 Une carte SIM cachée sous la langue passe inaperçue.
00:44 Pour un téléphone ou de la drogue, ça se passe sur la cursive.
00:47 On appelle ça des parachutages.
00:49 En fait, des complices qui appartiennent au réseau lancent, depuis l'extérieur, des paquets
00:53 vers la cour de promenade, récupérés ensuite par les détenus.
00:56 Et si des policiers ou des gendarmes patrouillent dans le coin,
00:59 eh bien ce sont des drones pilotés à distance qui déposent directement les colis sous les fenêtres des détenus.
01:04 Enfin, pour les objets les plus sensibles, comme les armes ou les grosses quantités de drogue,
01:08 cela passe par les surveillants pénitentiaires eux-mêmes.
01:10 Certains sont, eux et leur famille, menacés et donc contraints de collaborer avec un réseau criminel.
01:16 D'autres, c'est aussi une réalité, peuvent parfois tomber dans la corruption.
01:20 William Molinier, merci William.

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