Le président directeur général de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, était l’invité de BFMTV après une réunion de négociations avec les syndicats sur les compensations liées aux Jeux olympiques. Les différents partis se sont entendus sur une prime de 95 euros brut par jour travaillé, pouvant aller jusqu’à 1900 euros brut pour 20 jours d’exercice
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00:00 Alors la prime, il y a deux chiffres clés, peut-être le montant maximal c'est plutôt une conséquence au fond.
00:05 En fait on s'est mis d'accord sur le montant journalier.
00:07 La culture profonde de la SNCF c'est une culture égalitaire.
00:10 On a plusieurs métiers dans cette entreprise, on a la région parisienne, on a la province.
00:13 On est une entreprise nationale.
00:15 Après quatre heures de discussions sérieuses et constructives,
00:18 on s'est mis d'accord sur le principe le plus simple possible.
00:21 Chaque cheminot directement concerné par la production du service,
00:25 les trains, les voies, les gares, l'accueil, le surveillant général,
00:28 tout sera par jour travaillé pour les JO 95 euros.
00:32 Quel que soit l'endroit, à Nice, à Bordeaux, à Paris, à Seine-de-Nice,
00:35 et quel que soit le métier.
00:36 Donc on ne peut pas être plus égalitaire que ça, 95 euros par jour travaillé.
00:42 Du coup la conséquence d'ailleurs, elle est affichée sur votre panneau,
00:44 c'est pour 20 jours travaillés qui semble être un maximum à peu près, 1900 euros maximum.
00:49 Cette référence était importante parce qu'il n'y a pas d'ordinateur qui donne le prix.
00:53 Moi pour moi je sais que la police et la gendarmerie c'est 1900 euros.
00:57 C'est une espèce de référence républicaine.
00:59 Voilà c'est important d'avoir amené les cheminots au niveau de la police et gendarmerie.
01:03 Je trouve que c'est à la fois consistant et à la fois respectueux
01:06 de l'engagement des forces de l'ordre qui vont nous protéger pendant les JO.
01:09 Donc vous prenez le train républicain, c'est comme ça que je l'entends.