Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique aux européennes, était l'invité de "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV.
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00:00 Mon objectif c'est de faire le plus haut score possible.
00:02 Oui mais là on voit bien qu'il y a...
00:03 Objectivement, sans vous faire offense,
00:06 Jordan Bardella à 32% paraît légèrement inatteignable,
00:08 alors que pour le coup, vous talonnez la candidate de la majorité.
00:11 Mon objectif c'est de continuer la dynamique qu'on a installée.
00:13 Mon objectif c'est de continuer à voir naître
00:16 une vague d'enthousiasme dans le pays.
00:18 Mon objectif c'est de montrer que la gauche de Jacques Delors
00:21 et de Robert Ballinter n'est pas morte.
00:22 Mais qu'est-ce que ça voudrait dire si vous arriviez devant Valérie Ayé ?
00:26 Mon objectif c'est aussi de mener le combat contre Jordan Bardella
00:30 et de montrer que nous, nous serons la digue
00:33 dont la France et l'Europe ont besoin.
00:36 Que nous, nous n'aurons aucune compromission face à l'extrême droite.
00:39 Que nous, nous ne courtiserons pas l'écosystème de l'extrême droite.
00:42 Que nous, nous ne ferons pas la loi immigration
00:44 pour faire plaisir à l'extrême droite
00:46 et nous ne lui accorderons aucune victoire idéologique ou culturelle.
00:49 Et que donc, nous nous mènerons le combat jusqu'au bout.
00:52 Puisque, je vais vous dire une chose,
00:54 bien sûr que je suis content qu'il y ait cette dynamique.
00:57 Bien sûr que je suis content que les sondages nous donnent
01:00 chaque semaine un point ou deux points de plus.
01:02 Mais fondamentalement, qui peut être heureux
01:05 quand vous avez le Rassemblement national à 32%
01:08 et l'extrême droite dans son ensemble à 40% dans notre pays ?
01:10 Et c'est le cas aussi dans les autres pays européens.
01:12 Et donc, ce que je veux, c'est qu'on mène le combat, nous,
01:15 jusqu'au bout contre l'extrême droite.