TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00– Jordan Bardella, j'ai vu des images de vous arrivant dans des meetings,
00:03j'ai l'impression que c'est Taylor Swift.
00:05Est-ce que… non mais c'est vrai, il y a une ferveur incroyable,
00:09on a l'impression que vous êtes une rockstar.
00:11Qu'est-ce qu'elle dit de ça Marine Le Pen ?
00:13Est-ce que ça lui fait plaisir ou est-ce qu'elle se dit…
00:15– Oui, c'est un peu grâce à elle aussi.
00:17Sans Marine, je ne serais pas là,
00:21je ne serais probablement pas là devant vous ce soir,
00:23c'est grâce à elle que je me suis engagé en politique
00:25et ayant entre nous une relation d'une très grande confiance.
00:29J'ai toujours été son premier soutien et elle est dans cette campagne mon premier soutien.
00:34– C'est quoi ça ?
00:34– Et d'ailleurs elle figure en dernière position de manière symbolique sur la liste,
00:37donc on fait campagne ensemble, en duo.
00:40– On se dit tout, Jordan Bardella, il y a une petite rumeur comme ça
00:43quand je parle avec certaines personnes qui me disent
00:46Jordan Bardella s'il fait plus de 30 aux élections européennes,
00:49c'est peut-être lui qui va y aller en 2027, est-ce que c'est vrai ou pas ?
00:54Ou est-ce que ce sera Marine Le Pen quoi qu'il en soit ?
00:55– Non, Marine Le Pen, évidemment je ne parle pas à sa place,
00:59moi je souhaite sa candidature à l'élection présidentielle
01:02parce que je pense qu'elle a aujourd'hui à la fois l'expérience,
01:05la légitimité, la solidité et une popularité qui est indéniable.
01:09Dans les meetings, je suis bien accueilli mais elle est très très bien accueillie
01:13et elle est très très bien accueillie aussi quand on est aux côtés des Français
01:16et on est peut-être d'ailleurs…
01:19Il y a peu de responsables politiques qui peuvent aller pendant plusieurs heures
01:22au Salon de l'agriculture, rencontrer les Français, aller à leur rencontre
01:26sans susciter une hostilité.
01:30Emmanuel Macron, quand il allait par exemple au Salon de l'agriculture,
01:35ça a été très compliqué pour lui, il a fallu plusieurs cordons de sécurité,
01:39il n'a pas pu rester très longtemps, il a dû en partir donc…
01:41– Gabriel Attal s'est bien passé en revanche.
01:43– Il n'est pas resté très longtemps mais Gabriel Attal,
01:46il est sorti un peu du chapeau il y a quelques semaines,
01:48enfin il est le comptable d'Emmanuel Macron,
01:51il est ministre depuis 7 ans et donc ces élections européennes,
01:55c'est aussi un référendum en fait pour ou contre la politique d'Emmanuel Macron.
01:58Et moi je dis aux Français, ne laissez pas les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron,
02:01c'est la dernière occasion et la seule occasion du quinquennat
02:05pour voter à une élection nationale et pour exprimer votre avis
02:08sur la politique du gouvernement.
02:10Et je tiens à dire que ceux qui spéculent sur une potentielle division
02:15entre Marine Le Pen et moi ne sont pas nés.
02:17– On entend beaucoup ça, ces petites rumeurs, c'est n'importe quoi ?
02:21– Oui, c'est n'importe quoi.
02:21– Et qu'est-ce que vous répondez aux gens qui disent,
02:23il y a plein de gens parfois qui me disent,
02:24oui, Jordan, j'aimerais avoir votre réponse,
02:27ils me disent oui, il a 28 ans en 2027, il en aura 31,
02:31si Marine n'y va pas, Jordan il est trop jeune pour être président,
02:34vous répondez quoi à ça ?
02:35– Mais avec des si, on refait le monde.
02:38Contrairement peut-être aux apparents, je ne suis pas un garçon pressé.
02:43Mais la situation en revanche, la situation du pays m'inquiète beaucoup
02:48et je pense que le temps est probablement notre pire adversaire.
02:51Et il faut bien comprendre que dans le combat qu'on mène avec Marine,
02:55il n'y a pas de dimension personnelle.
02:56C'est-à-dire qu'on ne mène pas un combat politique
02:59pour être à un poste en particulier.
03:01On est conscient de la responsabilité qu'on a sur les épaules,
03:03on est conscient qu'on incarne des idées qui sont de plus en plus
03:06partagées aujourd'hui par les Français.
03:07Et ce qui est intéressant dans les sondages,
03:09c'est qu'on voit qu'on arrive aujourd'hui à progresser
03:11chez les catégories de la population
03:12qui ont toujours été un peu plus réticentes
03:14au vote Rassemblement National.
03:15C'est vrai chez les jeunes, c'est vrai chez les retraités,
03:17c'est vrai aujourd'hui chez les patrons, chez les cadres,
03:20dans des milieux où le Rassemblement National était un tabou.
03:25Aujourd'hui, le réflexe patriote et la conscience que le délitement
03:29du pays touche aujourd'hui toutes les catégories de la population
03:32est de plus en plus partagée.
03:33Et moi je dis aux Français, nous on est prêts à vous aider,
03:35on est prêts à mettre au pouvoir des idées
03:37qui sont majoritaires dans le pays.
03:38On a la détermination pour le faire,
03:40mais pour ça on a besoin de vous
03:41et on a besoin que vous alliez notamment voter le 9 juin.
03:43– Jordan Bardella, vous avez dit il y a un instant,
03:46vous avez parlé du Président de la République
03:47qui avait été sifflé au Salon de l'Agriculture.
03:50Vous savez que c'est vrai que si vous êtes un jour au pouvoir,
03:53vous savez que justement c'est vous qui allez avoir cette place,
03:55parce que c'est vrai que très souvent, on le sait,
03:57les gens qui sont au pouvoir sont plus impopulaires
03:59que quand on est dans l'opposition,
04:04quand on est dans l'opposition et quand on est dans l'opposition
04:05à dire voilà on aurait pu faire ci, on aurait pu faire ça,
04:07on aurait fait ci.
04:08Ça ne vous fait pas peur ça ?
04:09– Si, bien sûr que si.
04:11Il est évident que le fauteuil de l'opposition est plus confortable
04:15que celui du pouvoir, mais enfin les gens qui sont au pouvoir,
04:18ils ont un bilan et quand on se déplace dans la rue
04:21et qu'on est hué et que les Français sont en colère,
04:24il y a des raisons d'être en colère.
04:25Quand on voit qu'aujourd'hui le litre d'essence frôle les 2 euros
04:29et qu'on a 60% de taxes sur les carburants,
04:31ben oui les Français, ils ont raison d'être en colère.
04:33Quand on accueille des centaines de milliers de personnes
04:35chaque année dans notre pays et qu'on a des sondages
04:37qui disent que les Français veulent moins d'immigration,
04:39plus de contrôle aux frontières,
04:40ils ont des raisons d'être en colère.
04:42Quand il y a beaucoup de Français qui n'arrivent plus à boucler
04:43les fins de mois parce qu'il y a toujours plus de taxes,
04:45qu'on paye toujours plus d'impôts et qu'on a toujours moins
04:47de services publics en retour,
04:48les Français ont raison d'être en colère.
04:50Quand on a des responsables politiques qui ont parfois des...
04:53Je ne vais pas revenir sur tout ce qu'a dit Emmanuel Macron,
04:55mais quand il parlait des illettrés d'une usine,
04:57quand il expliquait que les gares étaient le croisement
05:00de gens qui réussissaient et de gens qui n'étaient rien,
05:02ben quand on est dur avec les Français,
05:04quand on est brutal avec les Français,
05:06c'est normal que les Français soient en colère.
05:08Moi je pense que quand on est dirigeant politique,
05:11on est d'abord responsable et on n'est pas voué
05:12à être détesté au bout de six mois quand on fait de la politique.
05:15Ça c'est faux en fait.
05:17Et moi je dis aux Françaises que vous vivez,
05:18c'est la conséquence de choix politiques
05:20et en changeant la politique, en changeant les politiques,
05:23on peut améliorer concrètement votre quotidien,
05:26votre pouvoir d'achat, le niveau de fiscalité que vous payez
05:29chaque année, votre sécurité, la protection de votre identité.
05:32On peut faire différemment et c'est ce que moi j'essaie de dire aux Français.
05:35– Jordan Bardella, moi je vous dis tout, il est 20h54,
05:39à chaque fois qu'on entend des personnes qui ne sont pas encore au pouvoir,
05:44on a l'impression qu'elles vont arriver avec une baguette magique
05:46et qu'elles vont résoudre tous les problèmes des Français.
05:49Aujourd'hui je vais vous prendre des choses concrètes.
05:51Qu'est-ce qui aurait changé dans les différents…
05:57on voit il y a beaucoup de faits divers en ce moment,
05:59on le voit, on a encore vu le petit Matisse dernièrement,
06:03on voit tous les jours nous dans cette émission,
06:05on entend des choses incroyables,
06:06une jeune fille qui s'est faite tabasser par 15 autres, voilà.
06:10Qu'est-ce qui ferait que si vous étiez au pouvoir,
06:14il n'y aurait pas ce genre de situation et ce genre de dérive
06:18qui font qu'aujourd'hui tous les Français que je vois dans la rue
06:20me disent, Monsieur Hanouna, on marche sur la tête, vous avez raison,
06:24c'est incroyable ce qu'on voit aujourd'hui.
06:26– Mais les Français ne reconnaissent plus leur pays.
06:28Il y a beaucoup de Français qui ne reconnaissent plus le pays
06:30dans lequel ils ont grandi et qui parfois ont le sentiment
06:33de se sentir étrangers dans leur propre pays,
06:35dans beaucoup de territoires, d'ailleurs y compris des Français
06:37issus de l'immigration, qui sont arrivés en France
06:39et qui ont fait un effort quand ils sont arrivés,
06:41qui était de respecter la France, de respecter l'histoire de France,
06:44d'apprendre la langue, de s'intégrer, de s'assimiler, de travailler
06:48et qui aujourd'hui ne comprennent pas que ce qui arrive
06:50soit dispensé de cet effort.
06:52Vous parliez du drame atroce qui est arrivé à Matisse,
06:5715 ans, qui a eu le malheur d'être présent au mauvais endroit
07:00au mauvais moment et qui a été poignardé par un Afghan.
07:06Je considère aujourd'hui que l'immigration pose un problème
07:10de sécurité dans notre pays.
07:11Donc je ne dis pas qu'il n'y a pas de risque zéro.
07:15On ne peut pas dire avec nous, demain, il n'y aura aucune agression.
07:18C'est faux.
07:19En revanche, moi ce que je dis, c'est que tout n'est pas fait
07:21pour protéger les Français.
07:22– Vous étiez au pouvoir.
07:23Ce jeune Afghan, il reste en France puisqu'il est…
07:28– Mais écoutez, que des familles afghanes,
07:32que des réfugiés dans le monde qui soient victimes
07:35du dérèglement climatique, des guerres de situations difficiles,
07:38fuient des situations tendues, difficiles pour eux,
07:41pour leur liberté, je le conçois parfaitement.
07:43Mais je pense que la France a pris excessivement sa part
07:46en matière d'immigration.
07:47Et quand on voit aujourd'hui que 93% des vols qui sont commis
07:53dans les transports en commun ici, en Ile-de-France,
07:55sont le fait d'étrangers, que 63% des agressions sexuelles
07:58qui sont commises dans les transports en commun d'Ile-de-France
08:00sont le fait d'étrangers, ce n'est pas mes chiffres,
08:03c'est les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur.
08:05Je me dis que la politique d'immigration que messieurs Attal et Macron
08:08mènent à la tête du pays en faisant entrer des centaines de milliers
08:10de personnes chaque année en France, menace non seulement notre identité,
08:14nos comptes publics, mais aussi notre sécurité.
08:16Ça ne vous pose pas un problème qu'on passe notre temps à dire aux Français
08:20serrez-vous la ceinture, il faut payer toujours plus d'impôts,
08:23il n'y a pas d'argent, les caisses de l'État sont vides
08:26et qu'on offre par exemple les soins gratuits, totalement gratuits,
08:29à des gens qui viennent de l'étranger, qui n'ont jamais travaillé, jamais cotisé.
08:32Donc moi je souhaite mettre fin à l'ensemble de ces injustices.
08:35Je pense que les Français doivent avoir la priorité chez eux
08:38et croyez-moi qu'en matière de sécurité, de politique pénale
08:41et de laxisme migratoire, nous n'aurons pas la main qui tremble.
08:43Je pense qu'il faut remettre de l'ordre dans le pays,
08:45il faut évidemment soutenir nos forces de l'ordre,
08:47mais il y a mille et une mesures à prendre sur le plan pénal.
08:50Il faut rétablir des peines planchées,
08:52il faut rétablir des peines minimales,
08:54il faut mettre fin aux remises automatiques de peines,
08:55il faut expulser les délinquants et criminels étrangers.
08:58– Voyez-vous changer les lois sur les mineurs aujourd'hui ?
09:00Est-ce que vous changeriez les lois sur les mineurs qui sont aujourd'hui
09:01des mineurs de plus en plus jeunes qui commettent des crimes incroyables,
09:04des jeunes de 14-15 ans qui sont avec des couteaux ?
09:07Qu'est-ce que vous feriez pour ça ?
09:08– Trois choses.
09:09Premièrement, je veux mettre fin à l'excuse de minorité.
09:13Aujourd'hui, une grande partie de la délinquance
09:15et notamment de la délinquance de rue dans notre pays est le fait de mineurs.
09:18On se souvient que pendant les émeutes,
09:19un tiers des émeutiers en juillet dernier étaient des mineurs.
09:22Je souhaite qu'on mette fin à l'excuse de minorité
09:25qui est aujourd'hui un principe qui s'applique à tout le monde.
09:28Quand on a 14 ans, quand on plante une vieille dame de 82 ans
09:32au couteau pour lui voler 20 euros, on ne peut pas être jugé comme un enfant,
09:35on doit être jugé comme un adulte.
09:36Donc premièrement, nous, on met fin à l'excuse de minorité.
09:39Elle peut exister mais le juge l'utilise comme une exception,
09:44elle n'est plus une norme.
09:45Donc on inverse aujourd'hui le rapport de force sur ce sujet.
09:48Deuxièmement, je pense qu'il faut généraliser
09:50les centres éducatifs fermés pour les mineurs.
09:52Aux Pays-Bas, ils ont des taux de récidive
09:54qui sont bien moins qu'en France.
09:55Ils sanctionnent immédiatement avec des peines très courtes
09:57dès le plus jeune âge.
09:58Exemple, vous avez 14-15 ans, vous commettez un crime ou un délit,
10:02vous avez une mesure privative de liberté
10:04qui s'applique maintenant, tout de suite, de trois semaines.
10:06Si vous récidivez, c'est six mois.
10:08Si vous récidivez encore, c'est deux ans et ainsi de suite.
10:10Et on arrive immédiatement à casser la récidive.
10:13Et troisièmement, je pense qu'il faut responsabiliser les parents.
10:16Je ne comprends pas qu'on continue à verser
10:19des allocations familiales à des parents
10:21qui ont totalement déresponsabilisé leur enfant.
10:24Il y a parfois des parents qui font preuve de carence éducative,
10:28manifeste, qui ne s'occupent pas sciemment de leurs enfants.
10:31Je pense qu'on doit remettre en cause
10:32le versement d'allocations familiales
10:34qui est relatif à l'enfant qui est mis en cause.
10:36Parce que moi, vous voyez, j'ai grandi en Seine-Saint-Denis
10:41et j'avais des parents qui étaient présents.
10:42J'ai été élevé par ma mère dans une cité modeste de Seine-Saint-Denis.
10:45Et quand les parents font leur boulot,
10:47les enfants ne terminent pas à délinquance.
10:49Ce n'est pas parce qu'on vient de ces quartiers,
10:50qu'on vient de conditions modestes,
10:51qu'on est voué à terminer dans la délinquance ou dans la criminalité.
10:54Donc, il faut être beaucoup plus dur.
10:56Et moi, je prône une attitude, la fermeté.
10:58Aujourd'hui, on passe notre temps à trouver des excuses.
11:01La justice est beaucoup trop souvent du côté des agresseurs
11:05à qui on trouve des excuses
11:06parce qu'ils sont venus d'un quartier difficile,
11:08parce qu'ils ont eu une enfance malheureuse
11:10et jamais du côté des victimes.
11:12Moi, je souhaite inverser ce poids politique dans la justice
11:16parce que les gens ont le sentiment
11:19que les valeurs sont totalement inversées dans la société.
11:21– Il y a énormément de travail, on a le sentiment,
11:22quand on fait cette émission tous les soirs,
11:23qu'il y a énormément de travail à faire au niveau de la justice.
11:26On a l'impression que l'institut d'intérieur, la police fait son travail,
11:31mais que derrière, la justice, ça semble compliqué
11:35et que des vieilles lois, et c'est vrai qu'on le dit tous les jours ici,
11:39on a l'impression que c'est très compliqué
11:41de faire bouger les choses au niveau des lois
11:43et qu'aujourd'hui, même le garde des Sceaux,
11:46moi, on me le dit, je vous le dis, Jordan Bardella,
11:48même le garde des Sceaux me dit qu'il ne peut rien faire,
11:51très compliqué de bouger les choses et aujourd'hui…
11:54– Il vous mente, quand le garde des Sceaux est applaudi
11:57quand il visite une prison par les délinquants de la prison,
12:01est-ce que vous croyez qu'il incarne une idéologie de fermeté ?
12:04Est-ce qu'il fait peur ?
12:05– Aujourd'hui, et on l'a vu dans le drame du personnel pénitentiaire
12:11et l'assassinat, parce qu'il n'y a pas d'autre mot,
12:13c'est un assassinat sur le modèle de ce qu'on voit au Mexique
12:17ou en Amérique latine dans les règlements de comptes entre cartels.
12:20– Je vous dis, ma soeur m'a envoyé, on se croirait à Médellin.
12:22– Bien sûr, et on se rend compte qu'on a d'un côté des gangs
12:28et des mafias de narcotrafiquants qui sont de plus en plus armés
12:31et de l'autre, un État qui est de plus en plus faible.
12:33L'État, la justice, l'autorité, l'institution ne fait plus peur.
12:38Et moi, je souhaite que l'autorité revienne à tous les étages de la société,
12:41dans la rue, dans l'espace public, mais aussi à l'école.
12:44– Jordan Bardella, je vous le dis, je vous pose des questions
12:48telles que je le ressens et telles qu'elles me reviennent
12:50et telles que les gens m'en parlent dans les rues ou d'autres.
12:55Vous dites, on va faire ci, on va faire ça, et je comprends.
12:59Vous êtes au courant aujourd'hui, vous avez vu l'état de la France économiquement
13:02et dès que je parle à certaines personnes, on me dit,
13:08le Rassemblement national, Jordan Bardella, Marine Le Pen,
13:12super en termes de sécurité, on y croit, on a confiance en eux.
13:17Mais ils me disent, sur le plan économique,
13:20on est extrêmement inquiets, on ne les sent pas à la hauteur…
13:23– Moi je suis inquiet de ce que fait Macron, pardon,
13:25mais Mozart de la finance, record de déficit public,
13:29record de dette, record du déficit de la balance extérieure,
13:36tous les indicateurs économiques sont au rouge.
13:38Donc les leçons d'économie de gens qui se sont présentés
13:41comme des Mozart de la finance, moi je m'en passe.
13:42Ce qui est vrai, et je le dis aux Français…
13:44– Mais vous répondez contentement, économiquement ils sont légers.
13:47– D'abord, je leur dis que nous allons hériter
13:50d'une situation économique qui sera difficile.
13:52Je n'ai aucune responsabilité dans la situation du pays
13:54et nous, nous allons devoir reconstruire une France
13:57qui aura été considérablement affaiblie.
14:00Ce qui est vrai, c'est que les moyens financiers de l'État
14:02sont de plus en plus contraints.
14:03Mais les Français qui payent de plus en plus d'impôts
14:06et qui ont un service public de plus en plus dégradé
14:08se demandent où passe l'argent.
14:10Et je pense qu'il faut faire un audit aujourd'hui dans les comptes de l'État
14:14parce qu'on a l'un des taux de prélèvement obligatoire,
14:16c'est-à-dire d'imposition les plus élevés de l'OCDE,
14:18des pays développés, peut-être 46%,
14:20et de l'autre, une école affaiblie, un hôpital en ruine.
14:26La police qui travaille dans de moins en moins de moyens,
14:29on l'a vu avec le personnel pénitentiaire
14:31qui met tous les jours sa vie en danger pour 1500 ou 2000 euros par mois.
14:35Donc, il y a un grand ménage à faire dans les comptes publics.
14:38Moi, je dis juste une chose, c'est qu'aujourd'hui,
14:41on multiplie les normes, la paperasse, l'administrative pour nos entreprises.
14:46Une partie de la réponse au problème économique du pays,
14:49c'est la création de richesses.
14:50Moi, je crois dans la croissance
14:51et je pense qu'il faut déverrouiller toutes les contraintes
14:53qui pèsent sur la croissance.
14:54Je vous donne un exemple.
14:55Vous me demandez qu'est-ce qu'on ferait de différent.
14:57Aujourd'hui, de tout temps, la France a construit son parc nucléaire.
15:02Grâce au parc nucléaire, du général de Gaulle au président Nicolas Sarkozy,
15:05on a eu l'une des énergies les moins chères d'Europe,
15:08qui a permis à nos entreprises d'être productives dans l'industrie,
15:11aux familles françaises d'avoir une énergie pas chère.
15:13On a décidé d'aligner de manière totalement irrationnelle
15:17les prix du nucléaire en France sur les prix du gaz
15:19pour harmoniser tout cela au niveau européen.
15:21Et la France, aujourd'hui, ne bénéficie plus des fruits de sa production nucléaire.
15:25Moi, je souhaite qu'on sorte des règles de tarification
15:27du marché de l'électricité au niveau européen
15:29pour permettre immédiatement aux Français
15:31de récupérer les atouts de leur filière nucléaire.
15:32Ça permettrait de faire baisser immédiatement
15:34de 20 à 30 % les factures d'électricité.
15:36Donc, il y a des mesures de bon sens à prendre
15:38et elles ne sont pas prises parce qu'on est gouvernés
15:40par des fanatiques et par des idéologues.
15:42– On a l'impression, Jordan, je vous le dis moi,
15:45mon père et mes parents me disaient souvent,
15:49c'est un président, un ancien président, Jacques Chirac,
15:51il a dit lors de son 12e mandat, ne faites rien,
15:54de toute façon, c'est impossible de bouger le paquebot.
15:56Et on a l'impression que tous les présidents qui succèdent,
15:59alors il y a eu Nicolas Sarkozy, qui me semblait être quelqu'un
16:03et qui semble être quelqu'un de très compétent,
16:05je vous le dis, moi je le trouve, j'ai déjà discuté avec lui.
16:07Après, il y a eu François Hollande, voilà, François Hollande.
16:12– Il veut revenir, par exemple.
16:14– Il veut revenir, vous savez, c'est comme une ex.
16:17Comme une ex qu'on a envie d'oublier.
16:19Donc voilà, François Hollande, après, bien sûr, on connaît son niveau.
16:23Et puis ensuite, il y a eu Emmanuel Macron, deux fois.
16:26On a l'impression que c'est impossible de faire bouger le paquebot.
16:31Je vous le dis, Jordan, Bardella, on a l'impression que c'est impossible.
16:34– Mais non, ne croyez pas ça, ils prennent des décisions.
16:38Je veux dire, ils ont pris des décisions pendant 7 ans
16:41qui ont amené à ce que des milliers d'agriculteurs descendent dans les rues.
16:44Ils ont négocié des accords de libre-échange
16:46qui ne respectaient aucune de nos normes,
16:48qu'ont mis en concurrence nos agriculteurs
16:50avec des produits qui viennent du monde entier.
16:53Lorsqu'ils multiplient les normes environnementales
16:56pour les entreprises, encore pour les agriculteurs,
16:58alors qu'on a déjà l'agriculture la plus propre d'Europe,
17:01voire parmi les plus propres du monde,
17:03c'est des décisions politiques.
17:05Quand on décide, par exemple, de supprimer les maths au lycée,
17:09avec les conséquences catastrophiques qu'on connaît,
17:11ils ont été obligés de revenir dessus.
17:12Ça a des conséquences politiques.
17:14Donc moi je réfute le fait qu'on ne peut rien faire,
17:18qu'on est pieds et poings liés et que ce qu'on vit est une fatalité.
17:20Moi je dis aux Français, ceux qui vous disent ça, vous mentent.
17:24On peut changer les choses,
17:25on peut concrètement améliorer le quotidien des Français,
17:28encore faut-il essayer.
17:29Et moi je viens de dire aux Français,
17:30nous allons faire avec mon mouvement politique,
17:33nous allons essayer de faire ce qui n'a jamais été fait depuis 40 ans.
17:36Parce que quand vous regardez la politique qui est menée depuis 40 ans,
17:39ce sont, sur les fondamentaux, les mêmes orientations.
17:42À l'égard de l'Union européenne, ça a été les mêmes orientations.
17:44À l'égard de la politique d'immigration, ça a été les mêmes orientations.
17:47À l'égard de la politique économique sociale, ça a été les mêmes orientations.
17:50Donc moi je dis, il y a des pays où on arrive à changer les choses.
17:55Toutes les grandes puissances qui marchent dans la mondialisation,
17:57les Etats-Unis, la Chine, réussissent parce qu'elles protègent leur marché intérieur,
18:00elles font du patriotisme économique,
18:02elles soutiennent leurs industries, elles soutiennent leur jeunesse,
18:04elles soutiennent leur talent.
18:05Et moi je viens de dire aux Français,
18:07on va faire en France ce qui marche ailleurs dans les autres pays.
18:10Et il n'y a pas de raison que les Français soient privés de ce qui fonctionne ailleurs.
18:13– Jordan Martel, j'aimerais qu'on parle de trois minutes, de trois actus,
18:17dernières actus, j'aimerais avoir votre avis là-dessus.
18:20Est-ce qu'on a les moyens d'aider l'Ukraine ou pas, la France ?
18:23Est-ce qu'on a les moyens vraiment économiques d'aider l'Ukraine pour vous ?
18:28– On trouve des milliards qui débarquent.
18:31C'est marrant, il n'y a jamais d'argent pour l'hôpital,
18:33il n'y a jamais d'argent pour l'école,
18:35il n'y a jamais d'argent pour baisser les factures d'électricité,
18:39mais on arrive toujours à trouver de l'argent.
18:43Moi, je suis pour qu'on soutienne l'Ukraine,
18:45mais je veux dire, dans la limite de ce qu'on peut faire,
18:48jusqu'où ? Je suis en désaccord avec le Président de la République lorsqu'il…
18:52– Les aider où ? Est-ce qu'on a les moyens de les aider où ?
18:56– J'entends toute la journée qu'on est endetté, qu'on est ruiné.
19:00Donc quand on est ruiné, on commence par privilégier sa population,
19:03ses services publics et son pays.
19:05Ça me semble être un principe de bon sens.
19:07Mais quand Emmanuel Macron dit, il faut toujours avoir en tête
19:10l'hypothèse qu'on peut envoyer des troupes en Ukraine.
19:13L'armée française aujourd'hui a été affaiblie,
19:16dépecée par des années d'austérité.
19:18On serait incapable aujourd'hui,
19:19ça a été dit dans des rapports parlementaires, notamment du Sénat,
19:21de tenir un conflit de haute intensité pendant plus de trois semaines.
19:25Donc commençons d'abord par réarmer nos soldats,
19:29par réarmer notre armée de terre, notre armée de l'air.
19:32Et faisons par exemple, moi je propose
19:34qu'on fasse la priorité nationale et la préférence européenne.
19:37C'est-à-dire que je souhaite que les entreprises qui produisent en France
19:41aient un avantage dans la commande publique.
19:43Exemple, aujourd'hui dans la restauration,
19:46dans les cantines par exemple de nos enfants,
19:4775% du bœuf est d'origine importée.
19:50Pourquoi ?
19:51Moi je souhaite que nos agriculteurs aient une priorité
19:54dans les marchés publics pour faire en sorte qu'on puisse manger français.
19:56– Quand j'ai entendu l'histoire des poulets d'Ukraine,
19:59je n'ai rien contre.
20:00Mais comment vous voulez que nos agriculteurs se battent
20:03avec des moyens qui sont plombés de l'intérieur
20:06par leurs propres pays, avec des règles
20:08qui ne peuvent pas être en concurrence
20:12avec des pays qui n'ont pas du tout les mêmes règles publiques ?
20:14– Mais donc c'est une décision politique.
20:15Quand Emmanuel Macron et Gabriel Attal suppriment les droits de douane…
20:18– Il est possible de le changer ça ?
20:19– Mais on peut défaire ce qui a été fait.
20:22Je veux un exemple, vous avez raison.
20:23Aujourd'hui, Gabriel Attal et Emmanuel Macron
20:25ont, avec l'Union européenne, supprimé les droits de douane avec l'Ukraine.
20:28C'est-à-dire qu'on a nos éleveurs de poulets
20:31qui produisent un poulet à 7 euros le kilo,
20:32à qui on vient de dire maintenant vous allez être mis en concurrence
20:35avec des agriculteurs qui ne respectent aucune des normes qu'on vous impose,
20:37avec un poulet qui vaut lui 3 euros le kilo.
20:40Mais c'est une décision politique.
20:41– On ne peut pas le faire.
20:42On ne peut pas laisser les agriculteurs…
20:44Autre question, qu'est-ce que vous pensez des manifestations
20:47et du blocage de Sciences Po, l'école Sciences Po ?
20:51– Je pense que la réputation de Sciences Po
20:57fut quand même le creuset de l'élitisme et des cadres du pays de demain.
21:03Et aujourd'hui, cet esprit français de cette grande école française
21:07est pris en otage par une minorité d'extrême-gauche
21:09qui alimente aujourd'hui un antisémitisme forcené dans notre pays.
21:13Et on voit que depuis le 7 octobre,
21:15la condamnation du terrorisme islamiste et la condamnation de l'antisémitisme
21:19ne fait plus l'unanimité dans notre société.
21:20Et qu'aujourd'hui, l'extrême-gauche alimentée à Sciences Po par la France insoumise
21:25est l'un des principaux carburants de la montée de l'antisémitisme en France.
21:30Lorsqu'on refuse de condamner le Hamas,
21:32lorsqu'on a un discours ambigu à leur égard,
21:34lorsqu'on a sur la liste de Manon Aubry de la France insoumise
21:37une candidate Rima Hassan qui explique que les actes du Hamas
21:40sont des actes de résistance,
21:42je pense que c'est extrêmement grave.
21:44– Quand vous voyez toutes les inepties qui sont tweetées
21:48ou qui sont dites par les membres de l'ALFI,
21:51est-ce que ça vous chagrine ou est-ce que vous vous frottez les mains ?
21:53Vous vous dites, c'est une énorme chance pour nous
21:55puisqu'aujourd'hui, il y a un sondage qui a dit dernièrement
21:58que le parti qui faisait le plus peur aux Français,
22:00j'ai vu une étude sortir, c'était aujourd'hui la France insoumise
22:05et non plus vous.
22:07– Est-ce que je m'en réjouis ?
22:08– Oui, vous vous en réjouissez.
22:10– Je ne veux pas me réjouir qu'on ait un mouvement politique
22:15aujourd'hui qui soit représenté à l'Assemblée nationale
22:17qui alimente l'antisémitisme en France.
22:18– Vous ne dites pas que c'est génial pour nous
22:19toutes les bêtises qui peuvent sortir ?
22:21– Non, parce que derrière, il y a des gens en fait.
22:26Et derrière, il y a des étudiantes,
22:28on a vu une étudiante à Sciences Po
22:30à qui on refuse l'entrée dans une conférence
22:33au motif qu'elle est de confession juive.
22:34Voilà, c'est ça l'arrêté de l'extrême gauche aujourd'hui en France.
22:36Et je pense que, concernant nos compatriotes de confession juive,
22:39on a toujours été clair sur la lutte contre l'idéologie islamiste
22:42et je pense qu'on est aujourd'hui l'un des meilleurs boucliers
22:44pour les Juifs de France.
22:45Il y a beaucoup, moi j'ai grandi en Seine-Saint-Denis,
22:47il y a beaucoup de Français de confession juive
22:48qui sont partis de ce département
22:49parce qu'ils ne se sentent plus en sécurité.
22:50– Comme pour la LFI, il y a beaucoup de gens aussi
22:53qui disent le Rassemblement national,
22:54ils se disent tiens, on va dire maintenant qu'on est vraiment à fond
22:56contre l'antisémitisme pour récupérer aussi.
22:58– Je ne crois pas, je pense que s'il y a beaucoup de Français
23:00de confession juive qui se tournent aujourd'hui
23:02vers le Rassemblement national,
23:03vous savez, il ne faut pas parler à leur place.
23:04Et croyez-moi, il y a beaucoup de Français de confession juive
23:06aujourd'hui, beaucoup, qui ont compris
23:09que le Rassemblement national était un bouclier pour eux.
23:11Comme on est un bouclier pour tous les Français,
23:13y compris d'ailleurs des Français de confession musulmane
23:15qui ne veulent pas se compromettre
23:18avec l'idéologie islamiste et avec le terrorisme
23:21parce qu'on a toujours été clair sur ce sujet
23:23et je pense que l'islamisme est aujourd'hui
23:24l'une des grandes menaces qui pèse sur notre pays.
23:26– Les élections européennes, Jordan Bardella,
23:29c'est quoi ? C'est un énorme bac blanc avant 2027,
23:34on a l'impression, parce qu'il y a combien de députés
23:36qui vont être élus en tout ? 720 ?
23:38– Oui. – 720.
23:40Vous nous avez dit tout à l'heure, vous en aurez peut-être 30.
23:43– Enfin, dans toute l'Europe.
23:45Il y a 81 sièges qui sont affectés à la France.
23:47Mais ce qui est évident, c'est que…
23:49– Est-ce que, même si vous êtes à plus de 30 %,
23:51est-ce que vous allez peser sur les 720 sièges ?
23:55– Mais non seulement on va peser…
23:56– 30 sur 720 ?
23:57– Mais vous savez, aux dernières élections législatives,
23:59il y a deux ans, en 2022, on a dit
24:01est-ce que c'est utile d'aller voter pour des députés RN ?
24:04Est-ce que vous allez peser ?
24:04Et puis en fait, on a eu le premier groupe
24:06d'opposition à l'Assemblée nationale.
24:08Si le peuple vote, le peuple gagne.
24:10Et moi, je viens dire aux Français,
24:11le Rassemblement national n'a jamais été aussi proche
24:15de remporter la mer de toutes les batailles.
24:17Cette élection européenne, c'est la dernière marche
24:19avant l'élection présidentielle
24:21et moi, je viens dire aux Français, plus que jamais,
24:23on est prêts à vous aider, mais on a besoin de vous.
24:25Et j'ai, comme chef de parti, besoin que vous médiez
24:28à envoyer un maximum d'eurodéputés RN au Parlement européen.
24:32Vous savez, l'Union européenne, c'est très concret.
24:34C'est les prix de l'énergie, c'est l'agriculture,
24:37c'est l'immigration, c'est la volonté d'Emmanuel Macron
24:41de partager la dissuasion nucléaire avec nos alliés.
24:42Donc, il y a des sujets extrêmement concrets
24:44qui sont décidés à Bruxelles.
24:46Bruxelles, par exemple, a décidé de répartir
24:49de manière obligatoire les migrants
24:50dans les villes et les villages français.
24:52Est-ce que les Français ont été consultés là-dessus ?
24:54Non.
24:54Donc, moi, je dis aux Français, on peut vous aider
24:57et il y a de plus en plus de textes au Parlement européen
24:59qui se jouent à de moins en moins de voix.
25:00Donc, bien sûr que nous pouvons peser
25:02et bien sûr que nous peserons.
25:03– C'est toujours le grand amour avec Marine Le Pen,
25:05mais avec Marion Maréchal.
25:09– Que lui, je vous dise.
25:10– Ce que j'ai vu, voilà, vous affinez.
25:12– Oui, mais Marion Maréchal était au Rassemblement national.
25:16Elle a soutenu Éric Zemmour, ça ne marche pas.
25:18Et maintenant, elle dit qu'il faut l'alliance
25:19avec le Rassemblement national.
25:22– Vous pourriez réintégrer Marion Maréchal ?
25:27– Elle est partie, donc il faut lui poser la question,
25:29mais je ne crois pas qu'elle le souhaite, d'ailleurs.
25:31– Si elle le souhaitait un jour.
25:32– Moi, je vais vous dire, je trouve dommage
25:34qu'alors que nous pouvons gagner,
25:35et plutôt que de nous aider à gagner,
25:38par égo, certains tentent d'exister à côté.
25:42Vous savez, dans ces élections…
25:43– Vous pensez qu'elle va faire moins de 5% ?
25:44– J'ai Marion Maréchal et Florian Philippot,
25:46qui étaient deux anciennes figures du Rassemblement national,
25:49du Front national à l'époque,
25:50et qui ont décidé d'en partir pour mener des aventures personnelles.
25:52Je pense que les aventures personnelles ne marchent pas.
25:54– Vous avez Marion Maréchal et Florian Philippot,
25:56moi j'ai Bertrand Chamorroit et Camille Combal.
25:58Vous voyez ou pas ?
25:58– Ah ah ah !
26:01– Vous êtes heureux, tout va bien ?
26:04– J'ai hâte que la campagne se termine,
26:07parce qu'on a commencé très tôt et que c'est difficile.
26:10Vous savez qu'on a un deuxième complément d'enquête sur le dos ?
26:12– Ah oui, je sais, je suis au courant.
26:13– Donc, manifestement, on a le service public aux trousses.
26:18– Oui.
26:19– Voilà, on a un complément d'enquête qui est venu nous voir
26:20en nous demandant, en nous disant,
26:22cette fois-ci on espère que ça va bien se passer,
26:23mais on souhaite réaliser un deuxième complément d'enquête,
26:25cette fois-ci sur le Rassemblement national.
26:26Donc, ce n'est pas évident de faire campagne…
26:30– Le deux est toujours moins bien cru, généralement, dans les films.
26:33Donc, ne vous inquiétez pas, après ils peuvent peut-être en faire un troisième.
26:36Vous aviez très bien marché en audience.
26:39– Moins que vous.
26:40– Oui, moins que moi.
26:41Hé ho, ça va, vous pouvez me laisser…
26:43– Non, mais je vais vous dire, je serai heureux le jour
26:46où on aura la possibilité d'agir, voilà, parce que je…
26:49– Vous y croyez ?
26:51– Bah oui, j'y crois, sinon je…
26:52– Vous y croyez ou pas ?
26:52– Oui, j'y crois, et je pense que la question n'est pas
26:55est-ce qu'on va arriver au pouvoir, la question c'est quand,
26:58et il faudra être prêt.
26:59Et sur nos épaules, et sur les miennes,
27:01c'est une responsabilité très importante,
27:03parce que je suis conscient que beaucoup de gens ont essayé
27:06d'autres mouvements politiques, ont été déçus,
27:08et ils misent beaucoup et ont beaucoup d'espoir en nous,
27:11et je leur dis, je vais vraiment tout faire,
27:13et sincèrement, pour pas vous décevoir.
27:14– Vous avez fait beaucoup de débats,
27:16vous aviez fait un débat avec Gabriel Attal ici-même,
27:18vous en avez un autre le 23 mai avec Gabriel Attal,
27:20encore le Premier ministre, où vous avez…
27:22en face de Valérie Ayé, on vous en a vu en face de Raphaël Glucksmann,
27:24qui est pour vous, derrière vous,
27:27qui est le candidat le plus solide pour vous ?
27:30François-Xavier Bélami, Marion Maréchal, Raphaël Glucksmann,
27:34François-Xavier Bélami, donc je l'ai déjà dit deux fois…
27:36– Bon, Valérie Ayé, elle a beaucoup de mal,
27:41moi, globalement, j'ai du respect personnellement pour eux,
27:44et je ne me permettrai pas les mêmes inélégances
27:46qu'eux se permettent avec moi,
27:47mais je trouve que Raphaël Glucksmann, pour le coup,
27:49même si ce n'est pas du tout mes idées,
27:50je trouve qu'il fait plutôt une bonne campagne.
27:53– Très bien, vous pensez que ça va être la surprise derrière vous ?
27:56– C'est aux Français de le décider,
27:58mais c'est vrai que la campagne de Valérie Ayé
28:01est une campagne qui doit être très difficile pour elle,
28:04parce qu'elle n'était pas le premier choix,
28:06tous les ministres se sont défilés et n'ont pas voulu y aller,
28:09et puis elle doit porter le bilan d'Emmanuel Macron,
28:12qui est au pouvoir depuis 7 ans.
28:13– Pour vous, le meilleur ministre actuellement en place,
28:16c'est Gérald Darmanin ?
28:18– Le meilleur, il n'y a pas de meilleur,
28:22parce qu'ils sont tous comptables d'une politique,
28:26ça ne doit pas être évident d'être ministre de l'Intérieur, oui.
28:30– En tout cas, ce n'est pas Dupond-Mauritie ?
28:32– Non.
28:33– Voilà, merci.
28:35– Vous savez, j'ai beaucoup de respect pour mes adversaires,
28:38mais je trouve Dupond-Mauritie toujours très inélégant et parfois vulgaire.
28:42Et ça, ça me dérange, parce que je n'aime pas la vulgarité
28:47et je n'aime pas ce qui manque de courtoisie.
28:49Je pense qu'en politique, on peut se combattre,
28:50on peut être en désaccord,
28:52mais ça peut toujours se faire dans le respect des différences,
28:55parce que c'est ce qui fait aussi la beauté de la démocratie.
28:57– Merci Jordan Bardella d'avoir été avec nous.
28:59– Merci à vous.
28:59– Merci encore.
29:00– Merci beaucoup.