• il y a 6 mois
Transcription
00:00 Le jour où les élèves sortaient, on entendait des bruits.
00:04 Après, on s'est rendu compte que c'est un enseignant du nom de Mamoudou Sifoqueturi
00:09 qui a été arrêté.
00:10 Et aux alentours de l'école, on a vu les pick-ups venir lancer des gaz lacrymogènes.
00:16 On s'était sauvecupés.
00:17 Les enfants sont sortis massivement.
00:19 Ils ont commencé à reprendre les gaz lacrymogènes par des coups de feu.
00:23 On a vu des gens qui étaient en train de se faire arrêter.
00:25 On a vu des gens qui étaient en train de se faire arrêter.
00:30 Ce qu'on fait, c'est vraiment qu'il y a justice qui n'y est pas.
00:34 Nous allons porter plainte contre X.
00:36 On ne peut pas arrêter un coup.
00:38 On ne peut pas arrêter un enseignant devant sa cour.
00:41 Franchement, nous sommes très fâchés.
00:43 C'est la gendarmerie qui est venue gâter la cour.
00:45 Moi, j'étais arrêté là.
00:46 Nous avons dit aux enfants, prenez l'eau, mettez-la sur les tubes,
00:50 et puis l'effet de gaz va s'anéantir.
00:52 Et c'est ce qui s'est passé.
00:53 Mais ça pleuvait.
00:55 Peut-être que vous avez dû voir le nombre de capsules là-bas.
00:57 Il y a une quarantaine déposées là-bas.
00:59 Et ça, c'est le moins parce que les gens sont venus prendre d'autres pour envoyer.
01:02 Des enfants tombaient comme des mouches.
01:04 Il y a les élèves de primaire qui sont là.
01:06 On a appris qu'il y a combien qui sont tombés là-bas aussi.
01:08 C'est que moi, j'avais avec mes yeux un élève cogné avec ses tubes de gaz
01:12 et les autres élèves, plus d'une vingtaine de filles qui sont tombées ici.
01:15 On les a transportées sur des motos ou sur d'autres choses.
01:18 Vraiment, c'est désolant.
01:20 M. Kei Toure, le professeur de philosophie,
01:24 il est le président des sinistrés de quarantine.
01:28 Le temps pour lui de rentrer seulement,
01:30 mais le temps pour les élèves de sortie, il l'a envoyé.
01:33 Et il paraîtrait qu'il y a deux semaines, on le traquait.
01:35 Maintenant, pour essayer de nous faire savoir qu'il a fait du mal,
01:39 il commence à nous donner de fausses informations pour dire qu'il a détenu 25 milliards.
01:45 Nous étions en cours, les Andaméliou,
01:48 ils sont venus récupérer notre professeur en classe.
01:51 On ne sait pas ce qui s'est passé, pourquoi ils sont venus le prendre.
01:54 Ça, comment on ne le sait pas.
01:56 Mais du coup, le fait qu'ils aient venu le prendre ici, c'est anormal.
02:02 Maintenant, nous sommes sortis massivement, bloqués la route,
02:06 pas de passage, pas de rentrée, pas de sortie.

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