Reportage -
Décembre 1978 -
Comm FRA
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00:00 Durant trois siècles, l'ouverture et la fermeture des portes de l'arsenal de Brest fut annoncé par le son du canon.
00:07 La légende du tonnerre de Brest était née.
00:10 Le stade brestois était à l'origine d'un autre coup de tonnerre le 28 janvier 1971.
00:16 Sur les antennes de l'ORTF Vrenn, un match de football du stade brestois était commenté en langue bretonne pour la première fois dans l'histoire.
00:24 Écoutez cela durant quelques secondes.
00:29 [Brest]
00:41 Le stade brestois est aujourd'hui à la tête de la division 2 et ambitionne de monter à l'échelon le plus élevé.
00:49 Brest, qui il y a trois ans se trouvait aux portes de la relégation, a bien redressé la barre.
00:55 C'est aujourd'hui un ensemble homogène où les jeunes sont encadrés par des hommes d'expérience,
01:01 tels Loulou Flock ou ici encore Daniel Bernard.
01:04 [Loulou Flock]
01:11 Daniel Bernard, qui s'exprime fort bien dans ce contexte et dans ce stade vétuste de l'Armoriken,
01:17 propriété du stade brestois et non pas stade municipal.
01:21 L'objectif c'était bien évidemment d'essayer de monter une équipe professionnelle de première division à Brest.
01:26 Nous avons pas mal d'éléments intéressants pour pouvoir croire qu'il y a possibilité d'y réussir.
01:33 Le public essentiellement, le public breton, ce n'est pas un secret que de dire qu'il est absolument mordu de football.
01:40 Et il le prouve bien en nous suivant quand même d'une façon considérable actuellement.
01:45 Alors le gros point noir bien sûr c'est que vous pouvez constater un stade qui contient un maximum de 15 000 spectateurs
01:55 pour que tout le monde puisse voir correctement.
01:58 Et puis le deuxième gros point c'est évidemment l'attitude actuellement négative de la municipalité brestoise.
02:04 Brest reçoit ce soir Limoges, rencontre très ouverte.
02:07 15 000 spectateurs s'entasseront au stade de l'Armoriken, 15 000 spectateurs qui soutiendront les Rouges
02:13 et qui rêveront peut-être aussi d'un stade municipal.
02:17 Il est anormal qu'une ville comme celle de Brest, de 175 000 habitants, n'ait pas un grand stade municipal.
02:26 Nous sommes dans votre situation et nous avons un temps solide remédier.
02:30 Actuellement nous préparons un plan d'exécutement sportif et un stade municipal aura sa place dans ce plan.
02:40 L'un des grands artisans des succès brestois est Alain Demartini.
02:43 Six ans professionnel à Lille, il a apporté ici sa compétence, sa science de l'organisation défensive, ses qualités de meneur d'or.
02:49 Je pense qu'il va faire une des forces du stade brestois.
02:52 Je pense que c'est quand même une équipe en devenir car si on est 4 ou 5 joueurs à avoir atteint la trentaine,
02:57 il y a quand même 6 à 7 jeunes qui évoluent régulièrement en équipe première et ça je crois que c'est un point positif.
03:03 Ce sont des garçons qui ont moins de 22 ans et ça je crois que c'est l'avenir.
03:08 Alors vous pensez que le stade brestois va prendre finalement dans le cœur des bretons la place du stade rennais ?
03:13 *Bruit de moteur*