Le mouvement des étudiants hostiles à Israël ne faiblit pas, aux États-Unis comme en Europe. Au Royaume-Uni, dans les universités de Newcastle, Manchester, Edimbourg, Oxford et Cambridge, les étudiants partagent les mêmes revendications qu’aux Etats-Unis. Le gouvernement britannique est inquiet. Richi Sunak a convoqué en fin de semaine les responsables des universités pour leur demander d’assurer la sécurité des étudiants juifs. Mais pour le journaliste Vincent Roy, «on demande sans cesse à Israël un cessez-le-feu, au Hamas, on ne lui demande pas de libérer les otages».
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00:00 On le voit, on l'a vu à Paris, on le voit maintenant à Madrid, on l'a vu évidemment pour d'autres raisons à Malmö.
00:08 Au Royaume-Uni aussi, on en parlait tout à l'heure.
00:10 Au Royaume-Uni, évidemment, on voit que tout cela s'enflamme.
00:14 Et que dire, que dire, ces étudiants sont sous... d'abord ont été sous l'influence américaine,
00:22 enfin là le monsieur qu'on voit à l'image n'est pas totalement un étudiant d'ailleurs, puisqu'il a quand même un certain âge,
00:26 mais on voit que le phénomène pour l'instant continue de s'amplifier.
00:32 Ce qui est très marrant, c'est que dans les appels à la paix ou dans les appels au cessez-le-feu,
00:37 ils viennent toujours du même côté, c'est-à-dire qu'on demande sans cesse à Israël effectivement de cesser le feu,
00:43 ou à Hamas, on ne lui demande pas la libération des otages.
00:46 Ça c'est un phénomène qui est quand même extrêmement curieux.
00:49 [Musique]
00:52 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]