• il y a 6 mois
La police, les cheminots ou encore les conducteurs de métro, tous négocient leurs avantages et primes en vue des Jeux olympiques de Paris 2024. Les menaces de perturbations des jeux planent. Les JO sont devenus un moyen de pression pratique et facile pour les syndicats.

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Transcription
00:00Emmanuel Macron leur faisait confiance et pourtant, les syndicats n'ont pas hésité à faire pression avant les JO.
00:05Des jeux devenus une poule aux oeufs d'or pour les employés, un moyen de pression efficace pour faire entendre leurs revendications.
00:12« Les syndicats savent très bien que le rapport de force à cause des JO ne peut que leur être favorable.
00:16Les enjeux sont tels que le pouvoir politique ne peut se désavouer à cause d'incidents. »
00:21Une pression qui a porté ses fruits.
00:23Nombreux syndicats ont obtenu gain de cause et recevront une prime lors des jeux.
00:27Jusqu'à 1900 euros pour les policiers et gendarmes d'Ile-de-France, 1777 euros pour les agents d'accueil des gares et stations RATP.
00:34Les conducteurs de métro, eux, auront un avantage allant de 1600 à 2500 euros.
00:39Du côté de la SNCF, aucune entente autour des JO n'est encore trouvée, mais un accord a été obtenu sur les pré-retraites.
00:45Même si ces négociations ont commencé largement avant les JO, les syndicats avaient déjà les jeux dans leur ligne de mire pour faire pression.
00:52Grands perdants du secteur public, les blouses blanches de la PHP, restreintes dans leurs moyens de pression, n'auront droit qu'à des primes limitées.

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