Christophe, 56 ans, s'apprêtait à partir en vacances au ski quand il a croisé la route de l'assaillant de la Gare de Lyon. Il revient sur le déroulement de l'agression au cours de laquelle il a été blessé par arme blanche au cou et aux mains.
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00:00Ma principale motivation, c'est qu'il y ait de sauver des vies, efface le danger.
00:08Je ne pense pas mettre ma vie en danger, c'est plus après coup que j'ai réalisé que ma vie était réellement en danger.
00:17Et même quand je me suis aperçu que j'étais blessé, j'ai eu tendance à minimiser les blessures.
00:24Vous vous en êtes rendu compte parce que vous avez un coup extrêmement violent qui vous est porté au cou avec ce couteau,
00:30qui aurait pu trancher vos artères, qui aurait pu être fatal. Vous vous en rendez compte ou pas ?
00:35Je m'en rends naturellement compte, surtout que j'ai échangé encore avec le chirurgien dernièrement,
00:41et il m'a dit que dans mon malheur, j'avais eu une chance inouïe puisque la lame de couteau était passée entre…
00:50Je ne suis pas biologiste, vous comprendrez, très proche de la carotide, de la veine jugulaire,
00:56et des deux nerfs qui sont directement reliés avec la langue.
01:00Qui auraient été fatales ?
01:02J'ai frôlé la mort. J'ai frôlé la mort.
01:05Et ça me provoque toujours des émotions violentes, le fait d'avoir frôlé la mort.
01:11Même si je m'en suis sorti, on pourrait croire que je pourrais être animé d'émotions positives, mais non, ce n'est pas le cas.