Ce samedi 4 mai, une marche blanche est organisée à Châteauroux en hommage à Matisse. L’adolescent de 15 ans a été tué le 27 avril dernier à l’arme blanche par un autre adolescent d'origine afghane du même âge. Le journaliste de Valeurs Actuelles, Amaury Brelet, revient sur les origines de la marche blanche et parle d’une «occasion pour crier sa colère».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00C'était en 1996, une première marche blanche organisée par les parents des enfants victimes du pédo-criminel Marc Dutroux.
00:09Et c'était l'occasion à l'époque, en effet, de crier sa colère, d'organiser un mouvement, un vaste mouvement de protestation,
00:15de mobilisation pour dénoncer la pédo-criminalité.
00:19Ces marches blanches, ensuite, elles sont rapidement venues en France dès le début des années 2000.
00:24Et depuis plus de 20 ans, jusqu'à aujourd'hui, on ne cesse de voir tous les mois des marches blanches qui s'organisent.
00:31Chem Cédine, vous l'avez dit, le petit Thomas Acrépole, Matisse, aujourd'hui, et la même colère qui ne faiblit pas,
00:39qui redouble même au cœur de la population et de ses populations locales.
00:44Et il faut dire que les politiques se refusent, malheureusement, à les entendre, à l'entendre ce cri de colère, y compris les élus locaux.
00:51Alors, je ne parle pas du maire de Châteauroux, qui n'est pas concerné aujourd'hui,
00:56mais je pense notamment au maire de Grande-Synthe et à la mort de Philippe, qui lui est plus âgé,
01:01mais qui avait eu une réaction particulièrement hallucinante, d'abord en vantant le vivre ensemble de sa ville,
01:07alors que sa ville, on le sait, est gangrénée depuis des années par la délinquance,
01:10et puis en dénonçant la récupération de l'extrême droite comme si l'extrême droite était le problème aujourd'hui en France.