Attractivité industrielle : pourquoi la France gagne-t-elle ?
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00:00Bienvenue dans Les Informés de l'Echo sur France Info avec le Cercle des Économistes.
00:08On va débattre des sujets qui marquent l'actualité économique et sociale de cette semaine.
00:12Bonjour Emmanuel Cuny.
00:13Bonjour à tous.
00:14A nos côtés aujourd'hui, nos informés, Nathalie Chussot, professeure d'économie
00:18à l'Université de Lille.
00:19Bonjour.
00:20Bonjour.
00:21Membre du Conseil scientifique de l'établissement public de l'insertion de la défense.
00:24Bonjour Patrick Joffron.
00:25Bonjour.
00:26Vous êtes membre du Cercle des Économistes, directeur du Centre de géopolitique de l'énergie
00:29et des matières premières.
00:30Emmanuel, la question de ce samedi, on se demande pourquoi la France est-elle si attractive
00:36sur le plan industriel ?
00:37C'est vrai.
00:38La bonne nouvelle, l'excellente nouvelle est même tombée cette semaine avec la publication
00:41du baromètre annuel du cabinet EY pour la cinquième année consécutive.
00:46La France reste le pays le plus attractif pour les projets d'investissement des entrepreneurs
00:50étrangers donc avec concrètement en Europe, en France, 1 200 projets d'implantation
00:56et d'extension de sites.
00:57Nous sommes donc bel et bien le cinquième pays en Europe.
01:01Certes, le nombre de projets de création recule de 5%, mais chaque projet a généré
01:05beaucoup plus d'emplois que l'année dernière.
01:08Peut-on pour autant parler de réindustrialisation ?
01:12Nous avons posé la question à Marc Lhermitte qui a travaillé sur cette étude puisque
01:16Marc Lhermitte est conseiller précisément au cabinet EY.
01:21C'est en partie parce qu'il y a beaucoup de projets industriels, beaucoup de réinvestissements
01:26dans des usines ou de création de nouvelles usines, 530 sur les 1 200, c'est presque
01:30la moitié, c'est pour la première fois le terme de réindustrialisation par des entreprises
01:35étrangères qui ont le choix de faire ça ailleurs, qui ont le choix de le faire chez
01:39nos voisins allemands, en Pologne, en Espagne, qui le font en France parce qu'elle ne l'avait
01:44pas fait pendant quelques temps, pendant une ou deux décennies, la France était moins
01:48aimée, un peu plus coûteuse, elles le font à nouveau depuis 3-4 ans et c'est une bonne
01:53nouvelle.
01:54Donc ce témoignage analytique de Marc Lhermitte associé au sein du cabinet EY, auteur de
02:01ce baromètre annuel, alors faut-il se satisfaire de ce satisfait site et concrètement est-ce
02:06que la France peut faire mieux ? On n'a malheureusement pas 4 heures.
02:09On va essayer déjà en 20 minutes de le faire, comment expliquer ces bons chiffres dans le
02:14contexte économique actuel ?
02:15Alors d'abord par une fiscalité avantageuse et très avantageuse avec une baisse de l'impôt
02:20sur les sociétés de 33,33% à 25% dès le début du mandat d'Emmanuel Macron, c'est
02:27un des éléments phares d'attractivité, une baisse des impôts de production, une
02:32flat tax sur les revenus du capital, donc ça c'est un premier élément, de nombreuses
02:38subventions publiques et d'aides à l'installation des entreprises, la cour des comptes les chiffrait
02:43à peu près 260 milliards, des infrastructures publiques notamment de transport, on pense
02:49aux fameuses gigafactories qui s'installent autour de Dunkerque avec des ports, des grosses
02:55usines et un port, une logistique vraiment efficace, mais cela ne veut pas dire pour
03:01autant qu'il faut parler de réindustrialisation complète de la France parce que juste à
03:08titre indicatif entre 1974 et 2020 on a perdu 2 millions et demi d'emplois industriels
03:16et donc il y a besoin d'efforts colossaux pour récupérer des emplois dans l'industrie
03:22avec un véritable problème sur lequel on reviendra probablement, un problème de compétences,
03:27on a perdu des compétences clés dans ces domaines et la formation aussi, la subvention
03:32publique aux formations est aussi un enjeu essentiel d'attractivité pour ces entreprises
03:37internationales qui souhaitent investir dans notre pays.
03:40Patrice Geoffron, vous l'expliquez de la même façon ?
03:42Oui, les facteurs sont clairs, moi je pense qu'il y a matière à ouvrir le champagne
03:46mais à ne pas en abuser, déboucher le champagne parce que si on regarde les chiffres de création
03:50d'emplois cette année et dans les années récentes, relativement au milieu des années
03:542010, donc pas si loin, on a multiplié à peu près par 3 les créations industrielles,
03:59les créations d'emplois industriels dans ce contexte, mais dès lors qu'on prend
04:04un peu de recul il y a quand même toute une série de sujets d'attention, alors premièrement
04:07on nous dit l'INSEE depuis 2017, l'année 2017 est intéressante à prendre comme repère,
04:13la valeur ajoutée industrielle dans le PIB est à peu près au même niveau, 13,5%, donc
04:17il n'y a pas un boom industriel et de toute façon on ne pourrait pas l'observer sur
04:21une période aussi limitée, et puis par ailleurs il me semble qu'il faut regarder un peu au-delà
04:26de la France, donc le fait d'être au plus haut en Europe, bravo, encore une fois, champagne,
04:31mais par ailleurs il y a une dynamique européenne d'attractivité qui a tendance à se réduire,
04:36nos amis allemands vont mal, ce qui n'est jamais à moyen terme ou à long terme un
04:40bon facteur pour l'Europe et donc pour la France compte tenu de ce qui nous lie, ce
04:45qui n'est pas le cas aux Etats-Unis où on a plutôt une dynamique qui est liée, on
04:48le sait, au plan Biden, l'Inflation Reduction Act qui fonctionne au moins à ce stade, et
04:55puis par ailleurs évidemment en Chine, et donc il y a toute une série d'enjeux technologiques
04:59notamment dans les technologies de la décarbonation sur lesquelles il y a une concurrence féroce
05:04qui est en train de monter et qui doit nous alerter.
05:06Juste, vous parlez de 2017 comme année intéressante, année de référence liée à l'élection
05:10d'Emmanuel Macron ?
05:11Oui, sans doute.
05:12C'est juste pour un éclairage.
05:14Emmanuel Cuny, pourquoi peut-on vraiment crier Cocorico ? Est-ce qu'on peut vraiment crier
05:19Cocorico ?
05:20D'abord on ne va pas abouder notre plaisir, les résultats sont là, il faut s'en féliciter
05:23dans le contexte plutôt morose, je le disais, de la France et de l'Europe aujourd'hui,
05:27alors quand même il ressort des enquêtes d'opinion que les investisseurs attendent
05:31vraiment encore plus de choses de la part du gouvernement, c'est un peu naturel, ils
05:34attendent notamment de la stabilité, le directeur général de Business France, alors Business
05:38France c'est la structure qui accompagne justement les entreprises françaises à l'étranger
05:42et inversement, c'est-à-dire les entreprises étrangères qui veulent venir s'implanter
05:45en France.
05:46Et Laurent Saint-Martin le dit bien, les investisseurs saluent les réformes réalisées ces dernières
05:50années mais ce qu'ils veulent maintenant c'est de la stabilité, c'est-à-dire de
05:54la logique dans les politiques industrielles et économiques, alors exemple précis, le
05:59crédit d'impôt recherche, on dit qu'il est menacé avec toutes les réformes fiscales
06:03que veut faire le gouvernement, et bien face à ces risques, on voit que la part de recherche
06:08et développement, la R&D, est beaucoup moins présente dans les investissements, dans les
06:11cibles d'investissement des étrangers en France, donc grosses attentes également pour
06:16les démarches administratives, pour la simplification administrative, ça c'est important, la politique
06:21des coûts pour nous rendre plus compétitifs, donc cocorico, oui, mais restons vaillants
06:27parce que si la France veut vraiment gagner encore des parts de marché, et bien il faut
06:30être vraiment pragmatique, et parfois en termes de politique, c'est un peu compliqué.
06:33Alors justement Nathalie Chussot, parmi ces actions à mener en termes d'emploi, de fiscalité,
06:39de construction, peut-être aussi quelles sont les actions prioritaires selon vous ?
06:42Alors déjà le point très important c'est la stabilité fiscale et effectivement ces
06:46annonces de baisse des impôts de production qui vont se poursuivre et de soutien aux entreprises
06:52pour qu'on facilite leur installation, donc ça c'est un très bon signal.
06:56En revanche, tout n'est pas à gagner, et en particulier sur ce qu'a souligné Emmanuel
07:00Cuny, la question de la recherche, de la R&D, et la question de la formation et des compétences
07:05qui manquent.
07:06À titre d'indication, il nous manque à peu près 10 000 ingénieurs par an.
07:11Si on veut être compétitif au niveau international, si on veut développer l'intelligence artificielle,
07:16favoriser la transition écologique, il faut des gens formés aux formations scientifiques,
07:21je veux juste rappeler qu'on est quand même des gringoles dans les classements dans ces
07:24conditions-là.
07:25Il faut aussi attirer les jeunes dans les métiers de l'industrie et il faut les former
07:29à ça.
07:30Donc ça c'est le premier sujet.
07:31Et deuxième remarque, on parle de problèmes d'investissement dans la R&D, et je voudrais
07:35juste dire que dans les 10 milliards d'économies qui ont été mises en avant, il y a 900 millions
07:41d'euros en moins qui vont à l'enseignement supérieur, et en particulier à la recherche.
07:45Donc là on n'est pas du tout dans la bonne logique.
07:48Patrice Geffron, rapidement, vous voyez les mêmes priorités ?
07:51Oui, les priorités sont claires, les ressources humaines et des ressources humaines en rapport
07:54avec nos ambitions.
07:55Nos ambitions, ce n'est pas d'être un pays à bas coût positionné dans des produits
08:00à faible valeur ajoutée, donc ça suppose évidemment de monter en compétences.
08:05Donc tout ce qui a été dit, je souscris assez largement.
08:08Je voulais souligner quand même un point d'intérêt qui a été trop peu commenté.
08:12Parmi les limites qui ont été soulignées par EY, il y a le fait que moins que chez
08:18nos voisins, il y a des nouvelles implantations.
08:20Mais ça veut dire qu'en fait, les entreprises qui sont en France peuvent avoir la volonté
08:25de s'étendre.
08:26Il y a plus que chez nos voisins des extensions.
08:27Donc on pourrait dire que choisir la France, c'est y rester ou l'adopter durablement.
08:33Donc ça, c'est un point qui me paraît également important.
08:36Autre sujet d'intérêt qui est plutôt une niche en termes de volume, mais qui attire
08:41l'attention quand même, la France est leader dans les projets relatifs à l'intelligence
08:46artificielle.
08:48Alors on est évidemment là très intense, à la fois en science et en technologie, en
08:53ingénierie.
08:54Donc si c'est un point qu'il faut continuer à creuser, évidemment, il y a des nécessités
08:58de formation, de dynamique dans ces domaines qui sont absolument clés.
09:01Un des axes que souhaite développer Emmanuel Macron, il l'a répété notamment au niveau
09:04européen il y a quelques jours avec son discours à la Sorbonne.
09:07Nathalie Chussot, Patrice Joffron, on vous retrouve dans quelques instants pour la suite
09:11désinformée de l'écho sur France Info, après le Fil info à 9h50 avec Claire Chekaglini.
09:16Joe Biden, sous pression de son aile gauche, 88 parlementaires démocrates exhortent le
09:21président américain à suspendre les ventes d'armes à Israël.
09:25Le Washington Post a révélé en mars que depuis le 7 octobre, les États-Unis avaient
09:28livré des milliers de munitions guidées, de bombes et autres armes létales à l'État
09:33hébreu.
09:34Un homme a été abattu vers 5h ce matin en pleine rue à Toulouse, un autre a été grièvement
09:38blessé.
09:39Le 24 avril dernier, une fusillade avait déjà fait deux blessés dans la Ville Rose.
09:43Le parquet avait alors précisé que les tirs avaient eu lieu sur un point de dîle.
09:46Anticor perd patience, l'association de lutte anticorruption s'insurge contre le fait que
09:52sa demande de renouvellement d'agréments ait été mise en attente par la chancellerie.
09:56Anticor a lancé deux procédures contre le retrait de son agrément qui lui permet d'agir
10:01en justice.
10:02Demande faite également auprès de Matignon.
10:04Arrivé à Rome dans trois semaines, premier coup de pédale en ce début d'après-midi
10:09pour les 172 coureurs cyclistes du Giro 107e édition du Tour d'Italie.
10:14Et puis peut-être que Pogacar ira plus vite que nombre d'automobilistes sur les routes
10:18les plus chargées.
10:19Vise enfuitée hisse le drapeau orange sur tout l'Hexagone dans le sens des départs
10:24en vue d'une semaine ponctuée par le 8 mai et le jeudi de l'ascension.
10:39Ecco sur France Info avec toujours Nathalie Chussot, économiste-professeur à l'université
10:43de Lille et Patrice Joffron, membre du Cercle des économistes.
10:46Nous parlons ce matin de l'attractivité de l'industrie française, la France qui
10:50reste le pays le plus attractif d'Europe auprès des investisseurs étrangers avec
10:55pourtant Emmanuel Cuny, un contre-exemple, qui a fait encore débat cette semaine de
10:59la situation de Total Energy.
11:00Oui, avec son patron Patrick Pouyanné qui a témoigné même devant l'Assemblée nationale.
11:06Patrick Pouyanné qui envisage très probablement à la demande de son conseil d'administration,
11:11la décision devrait être prise en septembre, de balancer, de basculer une partie de la
11:16capitalisation boursière de Total de la Bourse de Paris vers la Bourse de New York.
11:20Évidemment le gouvernement dit il en est hors de question, on va voir quelles sont
11:23ses marges de manœuvre.
11:24Bruno Le Maire dit non, non, non, Total doit rester en France, en tout cas Patrick Pouyanné
11:28a dit que le siège social de Total Energy resterait en France.
11:32Mais seulement voilà, quel est l'argument de Patrick Pouyanné ? C'est de dire moi
11:35pour financer la transition énergétique, il me faut des investissements, il faut que
11:39je continue encore à investir un peu dans le pétrole parce que sinon je n'ai pas assez
11:42d'argent.
11:43Et puis surtout au niveau des actionnaires, les Français se retirent au nom du verdissement
11:48justement et les Américains eux rachètent.
11:51On voit les chiffres depuis 2012, la part de l'actionnariat institutionnel américain
11:55dans Total Energy est passée de 33% à 48% tandis que celle de l'Europe hors Royaume-Uni
12:02est passée de 45% à 34%.
12:04Donc on a vraiment là le contre-exemple, je dirais, de ce que dit EY dans son rapport,
12:09c'est tout ce qui est problématique de stratégie industrielle, comment on permet à ces groupes
12:15qui sont effectivement encore dans le carbone de se décarboner, ils ne peuvent pas le faire
12:19du jour au lendemain.
12:20La politique industrielle européenne, est-ce qu'elle le permet ? Ce n'est pas forcément
12:23la solution.
12:24Alors justement Patrice Joffron, est-ce que ce contre-exemple de Total qui souhaite basculer
12:28sa cotation principale à New York, est-ce que c'est une sorte de camouflet pour la
12:31politique gouvernementale ?
12:33C'est plus une mesure de nature financière que de nature industrielle parce que les actifs
12:36industriels de Total Energy en France sont assez limités.
12:40D'ailleurs c'est un point qui revient assez régulièrement dans les discussions, l'essentiel
12:44de l'impôt qui est payé par Total l'est en dehors de France, donc il me semble-t-il
12:49qu'il n'y a pas une problématique d'attractivité industrielle.
12:51En revanche, il y a un point qui est essentiel, Emmanuel Cuny l'a résumé, de part et d'autre
12:56de l'Atlantique, il y a deux visions assez différentes sur les modalités de décarbonation
13:01et qui font que Total Energy, dans l'état actuel des choses, est sous-coté ou en tout
13:06cas met en avant le fait qu'il est sous-coté par la bourse de Paris, contrairement à ce
13:11que pourrait être une évolution du cours de l'action à New York.
13:16Étant entendu qu'encore une fois il y a beaucoup de pression et mon cœur de métier
13:20est autour du climat donc je m'en réjouis plutôt sur les entreprises européennes et
13:24en matière de finances en Europe pour aller vers la décarbonation, alors que les États-Unis
13:29il y a non seulement un débat intérieur qui est assez féroce entre les États républicains
13:33et les États démocrates sur la manière de décarboner et notamment sur les obligations
13:40qui pourraient être données en matière de finances pour aller vers le verdissement
13:44et donc Total considère que l'herbe sera plus verte, enfin l'image n'est pas très
13:49heureuse de l'autre côté de l'Atlantique et donc c'est un point évidemment d'alerte,
13:56c'est un point également qui révèle foncièrement le rythme de la décarbonation
14:00totale énergie qui se fait tout de même à pas relativement lent, contrairement à
14:05ce que met en avant son PDG, tout en étant le plus engagé dans ce domaine parmi les majors.
14:12Mais Nathalie Chussot et Emmanuel Cuny nous le rappelaient, Bruno Le Maire a envie de
14:15leur dire non, non, non, il est hors de question, est-ce qu'il en a la possibilité ?
14:19Alors ce que dit M. Le Maire c'est de dire qu'avec une union des marchés de capitaux
14:25au niveau européen ça permettrait effectivement de flécher davantage l'épargne des français
14:31et d'avoir je dirais des actionnaires davantage européens, voilà, je ne suis pas totalement
14:37convaincue que ça soit une bonne solution, une autre solution pourrait être aussi de
14:40rentrer davantage au capital de Total Energy, je ne pense pas que ça soit dans l'actualité
14:47mais ça peut être une solution et à partir de 15% par exemple d'entrée en capital
14:51on peut commencer à discuter sur effectivement ce genre de questions.
14:54Emmanuel Cuny, est-ce que ce n'est pas aussi le signe d'un problème de fonds en
14:58matière de stratégie industrielle européenne cette fois ?
15:01Alors ce que dit Nathalie Chussot c'est effectivement pour l'instant Total Energy
15:04c'est une entreprise 100% privée donc si l'État veut rentrer au capital pour peser
15:07dans les décisions stratégiques il peut le faire mais enfin bon, la voie est longue
15:11et compliquée, non ça pose vraiment le problème du verdissement de l'actionnariat.
15:16Aujourd'hui on voit que pour verdir leurs investissements les actionnaires européens
15:20et français sortent de Total Energy, c'est les Américains qui prennent le devant donc
15:25l'Europe doit être très probablement faire de l'anse entre guillemets pour régler tous
15:30ces problèmes, on ne pourra pas le faire au niveau national c'est évident.
15:32C'est la fin des informés de l'écho, Nathalie Chussot, Patrice Joffron, merci à vous d'avoir
15:38été nos informés et ce matin au passage je signale les prochaines rencontres économiques
15:43d'Aix-en-Provence les 5, 6 et 7 juillet sur le thème « Relier les mondes vers une réconciliation »
15:49Merci à vous Emmanuel Cuny, les informés reviennent ce soir à 20h avec Victor Maté,
15:53vous retrouvez cette émission en intégralité en vidéo sur franceinfo.fr