Le responsable UNI à Sciences Po, Quentin Coton, sur les étudiants qui ont bloqué Sciences Po : «Ils réutilisent le lexique de La France insoumise»
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00:00En Réunion, ils parlent davantage de crime de guerre.
00:02En fait, ils réutilisent le lexique de la France insoumise.
00:04Au bout d'un moment donné, il faut être honnête.
00:05Ils sont de toute façon, en quelque sorte, les marionnettes
00:08de ce qui se fait politiquement à plus haute échelle,
00:10c'est-à-dire vis-à-vis de la France insoumise.
00:12Donc non, ils n'utilisent pas vraiment le terme terroriste.
00:15Ils sont plutôt dans le terme de crime de guerre
00:17par rapport aux événements du 7 octobre.
00:20Donc non, on n'est pas vraiment sur la dénonciation du Hamas comme terroriste.
00:23Maintenant, sur la position des militants pro-palestiniens.
00:29Pourquoi je dis ça ?
00:30Parce qu'en fait, on a discuté avec des membres du comité palestine.
00:33Le problème, c'est qu'une grande majorité ne connaisse pas
00:35la position diplomatique de la France, parce que pour certains,
00:38ils ne sont juste pas français, donc ils n'ont pas conscience
00:40en fait de la position de la France vis-à-vis de l'État d'Israël.
00:42Donc la solution à deux États.
00:44Et certains étudiants viennent nous dire
00:45mais nous, on veut que la France défende une position à deux États.
00:48Ce qu'on fait déjà, en fait.
00:49Donc, ils sont plutôt dans cette optique-là pour les têtes pensantes, du moins.
00:54Maintenant, pour les plus radicalisés et les plus à l'extrême gauche.
00:57Là, oui, on tend plutôt vers des discours prônant une destruction d'Israël.
01:00On a quand même entendu dans la manifestation
01:02la semaine dernière 1, 2, 3 Intifada.
01:04Donc, oui, il y a bien une volonté de certains, en tout cas, de prôner...
01:07En parlant d'extrême gauche.