• il y a 5 mois
Jeremy Marquie, avec ses 260 000 abonnés sur TikTok, défend avec courage les Français que l’on culpabilise sur un prétendu racisme, alors qu’ils sont bien souvent les victimes du racisme anti-blanc. "La fièvre" est une série toxique produit par Canal + qui voudrait nous faire croire qu’elle dénonce le racisme anti-blanc alors qu’elle culpabilise une fois encore les Français et les patriotes. Tous les clichés et fantasmes de l’extrême gauche se retrouvent dans ce scénario écrit par l’ancien directeur de cabinet de Mélenchon. Un épisode de Tueurs en Séries à voir d’urgence. Mobilisons nous contre cette arnaque !

Pour suivre Jeremy sur les réseaux sociaux : @jeremymarquie
Transcription
00:00 C'est de la manipulation gauchiste et woke, on vous insulte.
00:06 Je veux parler de La Fievre, une série toxique financée par Canal+.
00:12 Pour en parler, il me fallait quelqu'un qui envoie du lourd
00:15 et qui soit courageux, qui n'ait pas peur.
00:17 Je suis avec Jérémy Marquis et bienvenue dans ce Tueur en série.
00:21 [Générique]
00:50 Bonjour Jérémy. Bonjour.
00:52 Alors vous avez 260 000 abonnés sur TikTok,
00:55 votre marque de fabrique sait que vous n'avez pas peur de dire ce qui est,
01:00 vous êtes courageux. Merci.
01:02 Là c'est notre parenthèse pub, très courte.
01:06 Je vous ai vu deux fois à Bistro Liberté. Tout à fait.
01:09 Je m'occupe et j'ai trouvé que vous aviez vraiment des positions à l'effroi fortes et courageuses.
01:17 Merci beaucoup.
01:17 Je sais que vous étiez la personne idoine pour parler de cette série.
01:21 Parlez-nous de vous, petite parenthèse pub.
01:24 Je suis sur les réseaux sociaux depuis un an,
01:27 où je partage des analyses sur l'actualité, sur la politique,
01:31 sur ce qui se passe dans notre société.
01:33 Je suis présent sur Instagram, Twitter, YouTube et TikTok.
01:37 Et je participe à des émissions régulièrement ici, sur d'autres chaînes.
01:41 D'accord. On peut dire les noms peut-être.
01:43 Oui, je suis sur Radio Courtoisie, Géopolitique Profonde, entre autres, et puis à Bistro.
01:48 Très bien, voilà, très bien.
01:50 Bon, moi je vais faire la parenthèse pub en parlant de mes musiques.
01:53 Donc je fais, si vous aimez les musiques de TV Liberté, les génériques, c'est moi qui les fais.
01:59 J'ai publié maintenant mes anciennes musiques des années 80 sur Spotify et toutes les autres plateformes.
02:06 Et je fais mes nouvelles productions dessus, avec soit du pop-rock, soit de l'épique.
02:12 Évidemment, quand c'est les années 80, c'est plutôt du land new wave.
02:15 Alors, on en revient. Vous aurez les liens dans la description, bien sûr.
02:20 J'irai voir.
02:20 Voilà, merci beaucoup.
02:22 Alors, on va parler donc de la fièvre, qui est une espèce de pourriture financée et produite par Canal+.
02:28 Le synopsis, je le fais ?
02:31 Oui, oui, commencez, je complèterai peut-être.
02:34 Alors, donc c'est l'histoire d'un footballeur du Racine de Paris, un footballeur noir, c'est important,
02:41 qui donne un coup de boule à son coach en le traitant de sale tabou, de sale baptou, pardon.
02:47 De sale blanc, en fait.
02:49 Oui, bien sûr, ça. De sale baptou.
02:51 Et ce, sur un malentendu lors d'une soirée de trophée, ça met en scène un coach, qui est donc le baptou fragile,
03:01 une communicante de gauche, qui est plutôt woke, une youtubeuse d'extrême droite.
03:08 Quelle est méchante.
03:09 Voilà, quelle est méchante. Décaillera du 93, enfin type 99, c'est type 93, des militants mraps et des politiques.
03:18 Donc, pas grand chose à ajouter de plus ?
03:20 Non, non, non. Et puis, ça met en scène un climat en France, un climat de tension, on va dire, politique,
03:28 avec les réseaux sociaux, les médias, en fait, tout ce que traverse notre société.
03:32 Donc, sur le constat de ce qui se passe dans notre société actuellement en France
03:37 et de ce climat extrêmement tendu, la série voit juste le problème, c'est la façon dont elle le traite
03:42 et l'angle qui est abordé dans la série, qui n'est pas beau.
03:46 D'accord. Alors, la série raconte une bataille politique qui se déroule sur le terrain des réseaux sociaux.
03:52 On a un peu l'impression que la politique est à la traîne des réseaux sociaux
03:56 et donc que c'est là que tout se passe. C'est exagéré pour vous ?
04:00 Elle est à la traîne, elle l'est de moins en moins, parce que les politiques, quand même,
04:04 s'adaptent évidemment aux tendances sur les réseaux sociaux, les médias s'y adaptent également.
04:09 Donc, on voit qu'il y a quand même... que les médias, finalement, et les politiques
04:12 sont souvent dépassés par les réseaux sociaux, par les polémiques et par les sujets qui enflent
04:17 sur les différentes plateformes et que donc, ils sont obligés de s'en saisir, finalement.
04:21 En fait, les réseaux sociaux permettent aux gens qui sont actifs sur ces réseaux
04:26 d'obliger les politiques à se saisir de sujets que, si les réseaux sociaux n'existaient pas,
04:31 ils n'en auraient même pas parlé. Donc, ça peut être intéressant, mais je dirais que la politique
04:36 s'adapte de plus en plus aux réseaux et surtout la nouvelle génération, évidemment, de politiques.
04:40 D'accord. Alors, on va parler des personnages. Donc, la série est une compilation de tous les fantasmes
04:46 de l'extrême-gauche des années 70, ou un peu plus comme ça, à peu près.
04:50 Oui, c'est ça. C'est complètement révolu comme schéma.
04:52 Alors, on va prendre la première personne, Marie, qui est le personnage, peut-être,
04:57 l'un des deux plus importants de la série. Dans l'histoire, ils sont tous plus ou moins gentils,
05:02 sauf elle, Céline Garce. Elle ne croit pas en ce qu'elle dit. C'est une ordure.
05:08 Et l'ordure de la série, c'est vous, un peu, en quelque sorte.
05:12 Oui, puisque Marie est, en fait, dans la série, l'influenceuse sur les réseaux sociaux
05:17 et fait des spectacles et est considérée comme d'extrême-droite. Donc, en effet,
05:22 je peux me retrouver dans ce personnage, puisqu'on me considère moi-même comme étant d'extrême-droite
05:27 et je suis sur les réseaux sociaux. Elle est dépeinte d'une façon qui est totalement caricaturée, évidemment.
05:32 Et en plus, on fait comprendre dans la série qu'en effet, elle ne pense pas ce qu'elle dit,
05:38 que tout ça est une mise en scène, que c'est du spectacle, qu'elle n'est pas sincère.
05:42 C'est caricaturé, évidemment.
05:44 Elle n'est pas sincère, mais elle ne le dit pas à son public. Elle manipule le peuple.
05:47 Elle manipule. Voilà. En fait, la série veut nous faire croire que les gens qui sont d'extrême-droite,
05:52 qui sont mis en avant d'extrême-droite sur les réseaux sociaux, dans les médias,
05:55 sont des gens qui jouent la comédie simplement pour faire monter le peuple et pour rallier à une cause.
06:01 C'est évidemment faux et c'est une caricature.
06:04 Moi, par exemple, je pense ce que je dis et le combat que je mène sur les réseaux sociaux,
06:09 c'est un combat que je mène puisque pour moi, il est important et qu'il me tient à cœur.
06:13 Et je pense tout ce que je dis. Et la plupart, d'ailleurs, des autres influenceurs sur les réseaux sociaux,
06:18 qu'ils soient de droite comme de gauche d'ailleurs, en général, pensent ce qu'ils disent.
06:22 Et c'est pour ça qu'ils sont suivis. Donc la série a complètement loupé ce phénomène-là.
06:28 – Oui. Alors Marie, ce n'est pas anodin.
06:32 Il y a une similitude avec le Rassemblement national et avec Marine
06:36 puisque c'est une personne qui cherche à adoucir son image
06:41 tout en voulant mener une guerre identitaire totale.
06:44 Donc ça, c'est pour rappeler la stratégie des diabolisations du Rassemblement national.
06:49 Est-ce que vous avez l'impression que la bien-pensance n'a toujours pas compris
06:54 que la violence est de son côté ?
06:56 – Ah non, la bien-pensance ne l'a pas compris parce que la bien-pensance,
06:59 en tout cas qui est du côté des médias et des politiques, vit dans un microcosme,
07:03 une espèce de bulle dans la société qui est complètement déconnectée de la réalité.
07:08 Donc ils ne voient pas la violence que leurs propos et que leur idéologie
07:11 engendrent sur la société au quotidien, puisque eux sont enfermés dans cette bulle.
07:16 Donc ils n'en prennent absolument pas conscience.
07:18 À mon avis, ça prendra encore du temps.
07:20 Et je pense que c'est là d'ailleurs tout le problème.
07:23 Ils pensent aujourd'hui, ils continuent à faire croire au grand public
07:26 que la violence dans la société viendrait d'une extrême droite
07:29 qui est aujourd'hui fantasmée, qui n'existe plus.
07:31 – C'est ça, monsieur.
07:32 – Il n'y a plus de fascisme aujourd'hui en France.
07:34 Ou alors s'il y a un fascisme, il est de l'autre côté politique,
07:37 il est à l'extrême gauche.
07:38 Mais ces gens ne s'en rendent absolument pas compte.
07:40 Ils fantasment sur des histoires et sur des schémas politiques
07:45 qui sont complètement obsolètes aujourd'hui.
07:48 – Alors Marie négocie avec le syndicat des armes américains,
07:51 c'est quand même un peu gros.
07:53 Elle négocie de l'argent pour promouvoir le port d'armes citoyen.
08:00 – Tout à fait.
08:01 – Est-ce que vous êtes pour le port d'armes ?
08:03 – Je suis pour le port d'armes.
08:05 Je suis pour le port d'armes, alors évidemment pas à tout le monde,
08:07 dans des conditions strictes, c'est-à-dire qu'il faudrait que,
08:10 je pense, que chacun puisse passer au moins un examen,
08:13 des exercices de tir par exemple, qu'on ne le donne pas aux premiers venus.
08:18 Donc il faut évidemment une autorisation de port d'armes.
08:21 Mais étant donné qu'aujourd'hui dans notre société,
08:23 la justice et l'État ne font plus ce qu'ils doivent faire
08:27 normalement pour protéger les citoyens,
08:29 que la justice préfère défendre les criminels plutôt que les victimes,
08:32 et que les Français ont de plus en plus l'impression
08:35 qu'ils sont obligés de se faire justice eux-mêmes,
08:38 en effet je pense que le port d'armes pourrait être une solution.
08:41 – Oui, alors pour en finir un peu avec le personnage de l'extrême droite,
08:45 il y a cette youtubeuse qui s'appelle Marie,
08:49 et puis il y a aussi, on ne les voit pas, les identitaires,
08:55 ils mettent le feu aux poudres en incendiant la maison du footballeur noir,
09:00 sauf que les menacés c'est plutôt les batous comme toi et moi,
09:05 comme vous et moi, est-ce que la menace au quotidien pour toi c'est quoi ?
09:10 – La menace au quotidien c'est changer complètement son mode de vie
09:14 à partir du moment où on s'expose sur les réseaux sociaux,
09:17 qu'on est un personnage public, on va dire, sur les réseaux, dans les médias,
09:21 il faut totalement changer ses habitudes, c'est-à-dire faire très attention,
09:26 ne pas sortir dans certains endroits, cacher son adresse, sa vraie identité etc.
09:31 C'est extrêmement compliqué parce qu'on reçoit des menaces quotidiennes
09:34 et de la part non pas des militants méchants d'extrême droite
09:37 comme dépeint dans la série, mais bien de l'extrême gauche
09:40 et des personnes issues de l'immigration,
09:42 qui eux par contre ne se gênent pas pour menacer.
09:45 On voit dans la série qu'ils mettent le feu à une maison,
09:48 je dirais qu'aujourd'hui ceux qui mettent le feu,
09:50 qui détruisent les biens publics, c'est l'extrême gauche,
09:53 c'est les antifas qui cassent dans les manifestations,
09:55 ce sont les black blocs, ce sont les gens de banlieue qui cassent, qui pillent etc.
10:01 Donc faire croire qu'aujourd'hui encore ce seraient les fascistes d'extrême droite
10:06 qui iraient dans la rue pour saccager les commerces et brûler des maisons, c'est faux.
10:11 Encore une fois c'est un schéma qui n'existe plus.
10:13 – Donc si je comprends bien, tu soutiens bien que les centaines de voitures
10:16 qui brûlent dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, ce n'est pas l'extrême droite ?
10:21 – Non ce n'est pas l'extrême droite.
10:22 – Je croyais le dire au scénariste.
10:23 – Ah oui oui oui.
10:25 – C'est un scénario un peu particulier quand même.
10:28 C'est un scénario qui est cousu de fil blanc, fin comme du gros sel, avec des gros sabots,
10:35 enfin il n'y a pas assez d'expression pour décrire le côté caricatural.
10:40 C'est normal quand on connaît le créateur et le scénariste.
10:43 Vous le connaissez ?
10:44 – Non pas du tout.
10:45 – Alors il s'agit d'Éric Benzécrit, il a fait Science Po, il a raté l'ENA je crois,
10:51 il s'est préparé en tout cas à l'ENA, il n'a pas été à l'ENA,
10:54 il a été à la direction de l'UNEF qui est un syndicat étudiant très très à gauche.
10:59 – Ce syndicat qui organisait des réunions interdites aux blancs ?
11:02 – C'est ça voilà.
11:03 – Je vous rappelle.
11:04 – Exactement, et il s'est rapproché de Mélenchon,
11:08 il a été le directeur de cabinet de Mélenchon quand il était ministre.
11:12 – La messe édite.
11:13 – C'est cette personne qui a donc été financée par Canal+ pour faire la fièvre.
11:19 Alors cette série pour moi de Canal+ c'est un peu l'arroseur arrosé.
11:24 Je veux dire par là que l'arroseur c'est le scénario parce qu'il agite les peurs en fait.
11:29 On dit toujours que c'est l'extrême droite qui agite les peurs,
11:31 en fait là c'est eux qui agitent les peurs en permanence.
11:34 – Oui oui, c'est tout seul.
11:35 – Mais je dirais que c'est également l'arroseur est un arrosé, pourquoi ?
11:38 Parce que les ficelles sont tellement grosses que ça se retourne contre le scénario.
11:46 – Tout à fait et en plus ça décrédibilise totalement la série qui pourtant,
11:50 je le disais en début d'émission, aborde un thème avec une façon de l'aborder
11:54 qui part d'une réalité.
11:56 Le climat qui est dépeint dans la série existe en France
11:59 et c'est dommage qu'il ne soit pas montré tel qu'il est réellement
12:02 et qu'il soit biaisé politiquement.
12:04 – Alors on revient en personnage de Marie.
12:06 Marie reçoit de l'argent d'un grand groupe immobilier,
12:09 donc ça c'est un énième fantasme de l'extrême gauche,
12:13 celui de la collusion entre le grand capital et l'extrême droite,
12:17 ça vous inspire quoi ?
12:19 – C'est des fantasmes d'extrême gauche, voilà, je veux dire c'est pas…
12:23 – D'autant qu'on sait que le Front National n'avait pas réussi
12:25 à financer ses comptes de campagne…
12:27 – Voilà, donc la collusion entre le grand capital, l'extrême droite, etc.
12:32 Ce sont des schémas politiques qui sont dépassés,
12:34 d'ailleurs ça ne prend plus aujourd'hui dans la population.
12:36 – Le grand capital il est assez woke.
12:38 – Oui voilà, le capitalisme est assez woke.
12:40 – C'est plutôt by-theme.
12:41 – Voilà, le capitalisme est assez woke, surtout aux États-Unis,
12:44 et aujourd'hui, je veux dire, ça ne prend plus dans la société,
12:47 les Français ne sont pas dupes de ce genre de propagande.
12:50 – Bien, alors Marie est à l'initiative d'un projet de loi,
12:54 donc pour le support d'armes,
12:55 et elle fait porter ce projet de loi par un député.
13:00 Moi j'avais un peu l'impression quand même que,
13:02 même si les politiques se soucient bien sûr de leur image
13:06 et donc des réseaux sociaux,
13:08 je ne crois pas qu'il y ait dans l'action politique,
13:10 dans l'action législative par exemple, ou dans l'exécutif,
13:15 je ne crois pas qu'il y ait de passerelle vraiment.
13:17 Et ça me paraît un peu fantasmé aussi.
13:20 – Oui, il n'y a pas de passerelle directe entre les réseaux sociaux
13:23 et le pouvoir législatif ou exécutif.
13:25 Il y a en revanche des lobbies qui financent des influenceurs,
13:29 notamment des lobbies écologistes, woke, etc.,
13:31 qui prennent avec eux des influenceurs, surtout aux États-Unis.
13:37 Mais par contre la passerelle avec la politique est un petit peu moins flagrante.
13:41 – Alors il y a un petit pompon à la fin que je trouve formidable,
13:43 c'est le fantasme de l'autogestion, un autre fantasme d'extrême gauche.
13:47 Alors pour faire face au rachat du club par ce groupe immobilier,
13:53 ce grand capital,
13:55 ils mettent en place donc une coopérative
13:57 où chaque joueur a un droit de vote
14:00 et où les actionnaires sont les supporters.
14:04 Est-ce qu'il y a quelque chose de plus invraisemblable dans cette série
14:07 que tu aurais remarqué ?
14:10 – Non, je pense que toute la série est invraisemblable du début à la fin
14:15 sur la façon dont est traitées, on va dire,
14:18 les différents personnages et les bords politiques
14:21 qui sont l'extrême droite et caricaturée,
14:23 la gauche est présentée comme la gentille fille blonde
14:27 qui n'a jamais rien fait à personne et qui veut le bien de tout le monde
14:30 alors qu'aujourd'hui…
14:31 – Qui porte la misère du monde.
14:32 – Oui voilà.
14:34 – Elle pleure, elle porte vraiment la haine tout autour.
14:37 – Là du coup on peut dire qu'elle a le monopole du cœur,
14:40 comme dirait un autre personnage politique.
14:43 Donc voilà, c'est caricatural et finalement ça dénature la série
14:48 de ce qu'elle pouvait avoir d'intéressant,
14:50 c'est-à-dire ce climat de guerre civile,
14:52 parce que oui en effet il y a aujourd'hui un climat de guerre.
14:55 – Alors c'était ma dernière question,
14:56 parce qu'il y a une phrase qui est importante,
14:59 la dernière phrase qui est prononcée dans le dernier épisode de la saison 1
15:02 et qui donc laisse suggérer qu'il va y avoir une saison 2.
15:06 La dernière phrase prononcée par le Président de la République
15:09 donc, qui reçoit à minuit la communicante ou auc de gauche
15:13 qui porte la misère du monde et pleure sans cesse de la haine dans le monde.
15:17 Alors il lui pose la question, alors on en est où ?
15:21 Avant, juste avant où s'est déjà commencé la guerre civile.
15:26 Alors je vous pose la question.
15:28 – Moi je parlerais plus de guerre de civilisation que de guerre civile.
15:32 – Ça oui bien sûr.
15:33 – Alors on peut employer le mot de guerre civile parce que ça y ressemble,
15:36 les deux se rejoignent.
15:38 Mais je parlerais plus de guerre de civilisation
15:40 parce qu'une guerre civile c'est entre le même peuple.
15:43 Or aujourd'hui la guerre en France et dans les pays occidentaux
15:47 qui est en train d'arriver n'est pas entre le même peuple.
15:50 Il y a deux sociétés, deux peuples différents
15:52 qui habitent dans les pays occidentaux
15:54 et qui tendent de plus en plus à s'affronter.
15:56 Il y a l'ancien ministre de gauche, l'ancien ministre de l'intérieur
15:59 qui l'avait dit, demain nous serons face à face.
16:01 Donc en effet la guerre de civilisation est probable
16:05 et c'est là peut-être le seul point intéressant de la série,
16:08 c'est qu'elle pointe une réalité sur l'avenir en tout cas de notre pays
16:13 et sur la possibilité d'implosion et de fragmentation de la société française
16:16 qui est déjà bien entamée.
16:18 Quand on voit ce qui se passe entre les émeutes,
16:21 les règlements de comptes, l'insécurité,
16:23 on peut dire qu'on est déjà dans un climat de pré-guerre civile,
16:26 en tout cas les prémices.
16:28 – Oui, moi je prouve que la série ne met pas l'accent
16:30 sur quelque chose d'essentiel dans la société du matin,
16:33 c'est une soumission qui s'affirme de plus en plus.
16:37 Et donc il y a trois issues possibles,
16:40 la guerre civile, la soumission ou un retour en arrière
16:44 ou alors même peut-être un monde bisounours,
16:48 mais je n'y crois pas beaucoup.
16:51 – Bon, concernant cette série, la presse met 4,
16:55 c'est très bien payé mais ça correspond à son codex,
16:58 donc c'est normal.
17:00 Quelle est la note de Jérémy ?
17:02 – Eh bien moi je mettrais 2 étoiles pour quand même le fait
17:05 que le constat sur le climat en France est réel
17:09 et donc le sujet aurait pu être vraiment intéressant à traiter,
17:12 ça aurait été vraiment bien d'avoir une série justement
17:14 qui traite ce qui se passe sur les réseaux sociaux,
17:16 dans les médias, le climat qu'il y a en France,
17:19 mais ça aurait été encore mieux si ça n'avait pas été biaisé idéologiquement
17:23 et là on voit très clairement la prise de position des scénaristes
17:27 et du réalisateur, ce qui est dommage.
17:30 Mais voilà, ça mérite quand même 2 étoiles pour ce sujet
17:33 qui est intéressant et qui est exploité je pense.
17:35 – Oui, moi je mettrais plutôt 1 pour une raison simple,
17:39 c'est qu'on nous a vendu une série qui traiterait du sujet
17:43 du racisme anti-blanc et en fait on est en plein dans l'inverse,
17:48 c'est-à-dire que le racisme anti-blanc,
17:50 l'expression "sale babtou", c'est sur un malentendu.
17:54 – C'est ça, j'ajouterais même qu'elle fait la promotion finalement
17:59 du racisme anti-blanc cette série parce qu'elle nous explique
18:02 qu'en fait le racisme anti-blanc n'est pas un problème,
18:04 que ça n'existe pas ou alors qu'il est à la marge,
18:06 or aujourd'hui il n'est pas à la marge,
18:07 le principal racisme aujourd'hui dans les pays occidentaux
18:10 et donc en France également, c'est le racisme anti-blanc,
18:13 c'est le racisme anti-blanc qui est largement devant les autres
18:16 et ça d'ailleurs on le voit avec un des personnages,
18:19 cette militante d'une association qui nous explique
18:22 que le racisme anti-blanc c'est parfaitement justifié
18:25 et que mettre la race dans le débat public c'est tout à fait normal.
18:29 En fait ces gens sont les vrais racistes,
18:31 cette femme qui est de gauche, qui est dans cette association
18:34 et qui nous explique que la race doit devenir le thème central du débat public,
18:38 c'est des phrases qu'aurait pu tenir le Ku Klux Klan en fait.
18:41 Donc cette femme est raciste et le racisme anti-blanc finalement est légitimé,
18:46 on pourrait laisser y penser dans cette série.
18:49 Bien, j'espère qu'on ne vous a pas donné envie de voir cette série
18:52 ou si vous voulez la voir pour voir comment on peut manipuler avec des gros sabots
18:56 l'opinion française, vous pouvez la voir,
18:59 mais franchement c'est à vos risques et périls.
19:02 Merci Jérémy.
19:03 Merci beaucoup.
19:04 A bientôt.
19:05 ♪ ♪ ♪

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