• il y a 7 mois
Selon le ministère de l’Intérieur, 121.000 personnes ont manifesté dans toute la France pour le 1er-Mai. Elles étaient 210.000 selon la CGT, dont 50.000 à Paris (18.000 selon la préfecture)

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Transcription
00:00 Il y a beaucoup d'endroits où ça s'est extrêmement bien passé.
00:02 Moi, j'étais à Nancy pour la journée, donc je pense que c'est d'abord ce qu'il faut retenir.
00:06 Comme vous l'avez dit, c'est la fête internationale des travailleurs.
00:09 Et donc, c'est important de pouvoir exprimer l'ensemble de ce que le monde du travail a partagé.
00:15 Besoin de pouvoir d'achat, de réduire les inégalités salariales entre les hommes et les femmes, par exemple.
00:22 Et puis, nous, on avait fait le choix.
00:25 C'est pour ça que j'étais à Nancy, d'avoir un événement particulier,
00:27 de colorer ce 1er mai du drapeau européen.
00:30 Alors, vous le colorez ?
00:31 C'est une grande... Voilà, c'était important pour nous de pouvoir s'inscrire dans cette Europe sociale.
00:37 Vous le colorez agréablement, mais il se trouve qu'il n'était pas unitaire comme l'an dernier. Pourquoi ?
00:42 Pas unitaire parce que... Alors, la CFDT était présente dans le cortège parisien,
00:47 elle était présente dans beaucoup de cortèges.
00:49 Le matin à Nancy, il y avait également un cortège.
00:51 Donc, l'unité syndicale ne veut pas dire qu'on fait tout en même temps, toujours sur les mêmes actes.
00:56 Excusez-moi, mais le 1er mai, ça a un sens, Marie-Louise.
00:58 Ça avait un sens particulier l'année dernière, puisque c'était les retraites.
01:02 Et donc, je pense que ça donne aussi à avoir des axes sur lesquels les syndicats veulent se concentrer.
01:09 Pour la CFDT, c'était absolument impératif qu'on parle d'Europe, et c'est pour ça que j'étais à Nancy.
01:14 Vous arrivez à vous faire entendre quand il faut parler d'Europe ?
01:16 J'ai envie de vous dire, les salariés français, leur préoccupation, c'est la fin de mois, non ?
01:20 Oui, mais ce qui est important pour nous, et c'est la parole qu'on voulait aussi porter aujourd'hui,
01:25 c'est que l'Europe sociale, elle est au quotidien dans la vie des citoyens.
01:30 Alors, peut-être qu'elle peut paraître éloignée, mais c'est cette Europe du quotidien
01:34 qu'il faut qu'on puisse mettre sur la table et mettre en débat.
01:37 Je pense que c'est extrêmement important.
01:39 Gaëtan Mélun.
01:39 Justement, contre la réforme des retraites, votre force, c'était cette unité syndicale,
01:43 cet intersyndical que vous aviez réussi à créer, qui n'est pas présente aujourd'hui,
01:47 parce qu'il y a même des mots d'ordre différents pour cette journée du 1er mai.
01:53 Vous ne pensez pas qu'être tous ensemble s'apporte davantage plutôt que d'être un peu isolé,
01:58 chacun de son côté, en portant chacun ses revendications ?
02:01 Oui, l'unité syndicale, elle est importante.
02:03 Les travailleurs, d'ailleurs, nous le disent.
02:05 C'est bien quand vous pouvez parler d'une seule voix, mais ce 1er mai, là, je le rappelle,
02:09 il est dans une période de campagne européenne et c'est important qu'on puisse parler d'Europe.
02:13 C'est important qu'on puisse parler de pouvoir d'achat,
02:15 qu'on puisse parler des conditions de travail.
02:17 Donc, c'est, je pense, important aussi d'avoir cette pluralité de sujets
02:21 et que chaque syndicat puisse, en fonction de ses priorités, porter les sujets qu'il souhaite.

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