Habituellement programmée tous les mercredis, la séance de questions au gouvernement au Sénat se tient ce mardi après-midi en raison du 1er mai.
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00:00 Les blocages et surtout les intimidations, ce type de blocage, c'est non.
00:05 Et encore moins l'incitation à la haine ou l'appel au soulèvement, ou oserais-je dire l'insurrection.
00:13 C'est pour cela que nous restons très fermes et vigilants.
00:17 Parce qu'il est de notre responsabilité, et je dirais responsabilité collective,
00:22 de veiller à ce respect du cadre républicain, à la sécurité bien sûr des biens et des personnes,
00:28 et à retrouver cette objectivation, cette maîtrise, cet équilibre, ce cadre.
00:34 Permettez-moi de rappeler qu'aucune sanction pour des faits graves,
00:38 comme des signalements d'antisémitisme, ne sera abandonnée, ni aujourd'hui, ni par la suite.
00:45 Alors, honte à ceux, effectivement, qui choisissent de souffler sur les braises,
00:51 de faire passer de fausses informations, d'attiser les haines.
00:55 Honte à ceux qui instrumentalisent, comme vous l'avez dit, ces conflits,
00:59 et qui utilisent notre jeunesse, et ici, nos étudiants.
01:03 C'est juste irresponsable, effectivement dangereux.
01:06 Permettez-moi de m'associer à vos propos de débats d'idées, de débats contradictoires et de la controverse.
01:12 Je vous l'ai dit, je rencontre nos présidents, et nous y travaillons, sur des choses concrètes.
01:17 Le déchaînement de haine, l'appel à l'insurrection, la reprise d'odieux symboles, c'est non.
01:23 Les universités sont des lieux d'études.
01:25 Leur mission est trop importante et trop précieuse pour qu'on piétine leur image,
01:31 et qu'on empêche leur bon fonctionnement en tentant d'importer cette mobilisation américaine.