Avec sept Français en piste en ce dernier jour, le clan tricolore avait encore l'opportunité de renverser la table continentale ce samedi à Zagreb. Et la lumière est venue du phénix Audrey Tcheuméo, désormais quintuple victorieuse de l'épreuve. Qui d'autre a marqué cette ultime journée dédiée aux colosses en tout genre? Qui a ravi la première place du classement des nations? Vous saurez tout en écoutant ce troisième volet des championnats d'Europe racontés dans le podcast Hajime de L'Esprit du Judo.
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00:00 Professeur, entraîneur, expert, champion d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi judoka
00:09 anonyme, le podcast de l'esprit du judo, c'est maintenant.
00:13 Hajime.
00:14 Dobo jutaro pour la troisième et dernière fois les amis.
00:18 La poussière retombe à Zagreb sur des championnats d'Europe qui ont finalement trouvé leur rythme
00:23 en ce dernier jour.
00:24 Une bataille finale où les colosses russes, géorgiens et azerbaïdjanais ont fait réagir
00:30 le public croate à grands coups de hippons qui ressemblaient parfois à des accidents
00:34 de voiture plus qu'à l'idéal du meilleur emploi de l'énergie, mais c'était tout
00:38 de même du judo et du beau.
00:40 Et finalement c'est Audrey qui sauve la France, féroce sur le tapis avec ses attaques de
00:45 jambes façon catapulte, sa puissance encore inentamée malgré ses 34 ans, son intransigeance
00:52 au Kumikata, pleurant toutes les larmes de son corps à chaque victoire, en quart contre
00:56 l'allemande Alina Baum qui fut l'ultime obstacle à sa sélection olympique à Tbilisi
01:01 en mars dernier, en demi-finale contre la championne du monde israélienne Imbar Lanir
01:05 qui l'a prise de titre mondial à Doha et de médaille au championnat d'Europe de Montpellier,
01:10 en finale contre l'allemande Anna Maria Wagner en comprenant ce qu'elle avait fait
01:14 ici à Zagreb, ce qu'elle aurait dû faire ailleurs ces derniers mois pour être la numéro
01:19 une française à Paris.
01:20 Audrey Tchemehu est désormais 5 fois championne d'Europe comme Catherine Pierre, Jocelyne
01:25 Triadou, Gévrie Zeeman, Céline Lebrun, Anne-Sophie Mondière et Clarisse Akbeninou,
01:30 le petit cénacle des meilleures françaises de l'histoire qu'elle rejoint aujourd'hui
01:35 alors que son titre précédent datait de 2017 déjà et le premier de 2011, il y a
01:41 13 ans.
01:42 Elle a été souveraine toute la journée, surclassant l'allemande Baum pourtant habile
01:46 à se glisser sous les gardes avec ses mouvements d'épaule, projetant l'israélienne Lanir
01:51 sans difficulté alors qu'elle s'était fait exploser lors de leurs deux dernières
01:55 rencontres et qu'elle était menée sur ce combat d'une pénalité, ce qu'elle
01:59 n'aime guère, intraitable face à l'allemande Wagner qui avait pourtant le game plan bien
02:04 en tête et s'acharnait à ne pas laisser la française prendre sa manche et monter
02:08 la main.
02:09 Sans se désunir alors que les minutes passaient, sans perdre la tête malgré deux pénalités
02:13 de retard et même un Wazaari accroché par l'allemande et finalement retoqué, soutenu
02:19 de la voix à chaque séquence par le fidèle coach Christophe Massina, Audrey Tchemeo remettait
02:24 la pression sur la grande Wagner qui finissait par accepter, une fois puis deux, de laisser
02:29 passer la main forte, ce qu'il ne fallait pas faire contre la française aujourd'hui.
02:34 Elle était jetée au sol sur un Auchi Uchimata météoritique, un hippon dont elle se souviendra
02:40 sans doute longtemps.
02:41 Une reine sur le tapis a besoin de son mental dérin, une confiance et une concentration
02:46 que la championne du monde 2011 et double médaillée olympique ne semblait plus capable
02:51 d'atteindre depuis un moment.
02:52 Mais pourquoi aujourd'hui ? A cet énigme, chacun avait son explication à commencer
02:58 par l'homme sur la chaise, Christophe Massina, saluant l'opiniâtreté de sa protégée.
03:03 Elle a vraiment été impériale, pas simplement sur son judo aussi, parce qu'elle a fait
03:12 tomber tout le monde, mais aussi dans sa concentration, dans sa manière d'écouter les consignes,
03:19 dans sa manière de rester dans un match qui des fois n'était pas forcément super bien
03:24 engagé ou en tout cas qui durait.
03:28 Elle a vraiment réussi mentalement à rester costaud et à rester vraiment focus dans ce
03:37 qu'elle avait à faire.
03:38 Et c'est là où on a une énigme, ça montre bien que c'est une énigme en championne.
03:43 Alors oui, elle n'est pas sélectionnée olympique, mais elle est quand même championne d'Europe
03:48 et je trouve ça magnifique, je trouve ça beau.
03:50 Et l'intéressée elle-même, qu'a-t-elle à dire sur ce qui a changé pour elle ce
03:54 samedi 27 avril ?
03:55 Pas grand-chose, c'est vrai que mon cerveau quand il ne veut pas, tout suit.
03:59 Et là je suis venu dans un autre état d'esprit, je suis venu relâcher pour kiffer.
04:03 Et voilà, j'étais tranquille dans ma tête, pas de pression, et voilà, ça m'a bien
04:08 payé.
04:09 J'ai fait mon judo à l'instinct, je ne me suis pas précipité, je me suis laissé
04:12 aller et voilà, j'étais dans un nouveau monde aujourd'hui.
04:16 Son entraîneur au PSG, Damiano Martinuzzi, saluait cette extraordinaire capacité de
04:21 rebond dont elle avait fait preuve et qui était sûrement secret de champion.
04:25 Le levier le plus puissant ce samedi pour retrouver la vista de ses meilleurs jours.
04:29 Quand elle a pris la non-sélection, elle a réagi directement en disant "je vais faire
04:34 championne d'Europe et championne du monde".
04:35 C'est la meilleure manière de réagir.
04:36 Là où c'est émouvant et c'est une histoire qui est belle, c'est que beaucoup de gens
04:42 s'écroulent.
04:43 C'est là qu'on reconnaît les champions.
04:44 Les champions réagissent et réagissent vite.
04:48 C'était il y a quelques semaines la sélection.
04:51 Elle était même pas sûre de venir aux Europes et elle vient, elle gagne.
04:56 Mentalement, il y a eu un déclic.
04:58 Elle a toujours eu le judo qu'elle a montré aujourd'hui et qu'elle a utilisé pour mettre
05:05 ses scores.
05:06 C'est juste elle qui avait gardé ça dans un tiroir et qui se bloquait.
05:11 On savait tous que c'était là, elle aussi, mais aujourd'hui, elle s'exprime et voilà
05:18 le résultat.
05:19 Avec cette victoire toute personnelle d'Audrey Tchemeo, l'équipe féminine prend le titre
05:23 qui lui manquait depuis le début de ses championnats.
05:26 Un titre au moins, comme tous les ans depuis l'échec de Vienne en 2010 et une première
05:31 place par équipe des Nations chez les féminines françaises pour la neuvième fois consécutivement.
05:35 Série en cours et record absolu et de loin pour la France comme pour toute autre nation
05:41 européenne.
05:42 Merci Audrey, d'autant que les deux plus de 78 kg sélectionnés n'y parvenaient pas
05:46 de leur côté.
05:47 Léa Fontaine réussit un beau parcours et prend sa seconde médaille européenne en
05:52 deux sélections seniors, une performance qu'elle soulignait elle-même.
05:56 J'avais à cœur de montrer qu'on ne m'avait pas sélectionnée pour rien, que j'avais
05:59 ma place et que je pouvais mettre ma médaille.
06:03 Et du coup c'est ce que j'ai fait.
06:05 J'ai eu des périodes un peu plus compliquées sur les deux dernières compétitions où
06:09 ça n'a pas forcément très bien fonctionné et je ne me suis pas bloqué là-dessus.
06:12 Je me suis dit aujourd'hui c'est un autre jour, donc ouvre-toi, tu as fait le travail,
06:17 tu as fait ce qu'il fallait.
06:18 Donc voilà, c'est ce que je me suis dit.
06:20 Ok, j'ai perdu en quart, j'ai su rebondir en repêchage, c'était une fille qui m'avait
06:24 déjà battue sur les derniers tournois.
06:26 Je me suis dit c'est mort, elle ne passera pas, du coup c'est ce que j'ai fait.
06:29 Et en place de trois pareil.
06:33 En fait aujourd'hui j'ai plus utilisé ma tête que d'habitude et je me suis dit
06:36 aujourd'hui c'est toi, même si ce n'est pas grave, tu as une médaille de bronze
06:40 à aller chercher, tu vas la chercher.
06:41 Et j'ai été aller chercher au fond de moi-même.
06:43 Son entraîneur à Sainte-Geneviève Sport, Laurent Boche, admirait le chemin parcouru
06:47 et le travail effectué pour en arriver là.
06:49 C'est simple, le niveau d'exigence sur l'équipe de France Féminine, il est très
06:53 élevé.
06:54 Quand on voit le niveau en 78 à un moment donné, en lourde également.
06:58 Donc à chaque sortie malheureusement elle doit être sur le podium un minimum, chercher
07:03 les victoires.
07:04 Cette année elle a eu une chance d'avoir un chapeau à la majeure, il fallait vraiment
07:08 répondre présent.
07:09 On essaie de la faire progresser techniquement, il y a du boulot et c'est une nana qui ne
07:16 rechigne pas au travail.
07:17 Avec son gabarit, sincèrement elle est vraiment méritante.
07:22 C'est un travail de quotidien, pour moi c'est une vraie championne.
07:25 Elle a fait une belle journée, on a vu des belles choses, notamment le travail technique
07:29 qu'on met en place au club, avec tous les intervenants du club.
07:33 Mes collègues ont ce succès là, ça apporte ses fruits.
07:36 On a vu des beaux makikomis, des beaux chigari uchimata.
07:40 Elle a produit, il y a encore des choses à améliorer mais c'est beaucoup mieux.
07:45 Bravo à elle et bravo au staff et club, et le staff national bien sûr.
07:50 En ce dernier jour, c'est Julia Tolofoi qui était attendue pour prendre le siège de Romane
07:55 Ditko en or lors des deux dernières éditions.
07:58 Et elle se hisse elle aussi en finale contre l'israélienne Razer Shko, déjà à ce niveau
08:02 en 2022 et 2023 contre Ditko.
08:05 Mais privée de sa main forte par la tactique bien déterminée de la tonique israélienne,
08:10 coachée par son oncle Shani, elle se faisait finalement enrouler à mi-combat.
08:14 Un jour sans, comme on dit, "medaille d'or" en tout cas pour la française Tolofoi.
08:18 Forcément on se dit qu'on peut y arriver quand même.
08:21 Après j'ai les entraîneurs qui étaient là pour me dire "tu n'as pas besoin de faire
08:27 ton judo champagne, si tu dois gagner par shido, tu gagnes par shido".
08:30 Même les filles elles me disent "tu dois gagner par shido, tu gagnes par shido".
08:32 Mais c'est vrai que je suis quelqu'un qui est très dans le judo ancien où on fait
08:37 du judo.
08:38 On ne gagne pas par shido en mettant la tête dans le tapis.
08:40 Voilà.
08:41 Chacun son judo finalement et gagner sans...
08:49 Enfin gagner.
08:51 Être médaillé sans être dans un bon jour, ça fait quand même plaisir.
08:58 Je pense qu'il va me falloir du temps pour réaliser que je suis vice-championne d'Europe
09:04 parce que là pour le moment je suis juste un peu dépité.
09:07 Un championnat d'Europe en creux, soumis aux aléas de la grande aventure olympique,
09:13 avec des absences et des présences un peu absentes aussi, mais où la France reste
09:17 finalement dominante chez les féminines, ce qui n'est pas rien, comme le soulignait
09:22 Christophe Massina.
09:23 C'est aussi ça que je trouve intéressant dans ce championnat.
09:26 C'est vrai qu'on est cartonné sur les différents grands slams, on est les premières nations
09:33 et ça montre quand même que les deux premières journées notamment montrent que ce n'est
09:38 pas si simple.
09:39 Ça montre qu'à chaque fois qu'on est performance, c'est du travail, c'est pas juste "l'équipe
09:47 de France va faire des médailles".
09:48 Ça montre vraiment que le niveau international et le niveau européen chez les féminines
09:54 monte et qu'à un moment donné, il faut s'employer pour pouvoir gagner, avoir des
09:59 médailles et ça c'est ce que je trouve très intéressant en fin de compte parce
10:05 que ça met une petite piqûre de rappel.
10:07 C'est vrai que des fois on a tendance à oublier qu'il faut y aller sur le carré
10:12 et qu'il faut gagner ces combats.
10:13 C'est bien aussi que de temps en temps on soit un petit peu déçu et que ça remet
10:21 un peu l'église au milieu du village.
10:23 Des garçons tricolores, il y en avait aujourd'hui et ils ne furent pas si loin du compte en
10:27 moins de 90 kg.
10:28 Alexis Mathieu eut le temps de gagner trois combats avant de céder en quart à la motivation
10:32 féroce de l'Azerbaïdjanais Mourad Fatief, talonné par un jeune prétendant stressant.
10:37 En repêchage, il était écarté par le néerlandais Noël Van Den End, déterminé
10:42 aussi à prendre le maximum de points, lui qui se trouve à la dernière place qualificative
10:47 de sa catégorie.
10:48 Loris Tassier était l'appelé de la dernière heure pour suppléer Axel Clerget, blessé.
10:53 Il faisait un parcours volontaire avec deux victoires mais se faisait sortir par trois
10:57 fois du tapis pour trois pénalités par le jeune roumain malin Alex Krey, un rival ces
11:03 dernières années des meilleurs juniors français.
11:04 Bienvenue au championnat d'Europe Loris.
11:07 Repêché, il avait l'infortune de se retrouver face au champion olympique géorgien Lacha
11:12 Bekaori, furieux de se retrouver là après une défaite inattendue en quart de finale.
11:16 Le français prenait ses responsabilités pourtant en lâchant de fortes attaques sans
11:21 se cacher mais se faisait contrer sur son série naguée.
11:24 Quant aux deux plus de 100 kg français du voyage, Kamza Tsaparbaev et le vice-champion
11:28 du monde cadet 2023 Matteo Akyanamongo, il n'avait pas beaucoup d'impact sur cette
11:33 journée mais c'était pour mieux préparer l'avenir comme l'expliquait le patron des
11:37 garçons Baptiste Leroy.
11:38 Les amis même devant, certains qui auraient pu prétendre à une place de titulaire comme
11:42 Cédric Revolp parce que c'est des kt qui faut anticiper pour la prochaine olympiade,
11:47 on ne l'aura pas encore trop trop trop dané et sur les championnats d'Europe par équipe
11:53 ou de monde par équipe on est obligé de mettre des lourds.
11:54 C'est cette kt là où on a surtout lancé deux jeunes.
11:58 Déjà ils ont fait des supers stages, ils ont énormément progressé sur les mains,
12:04 ils étaient en train de mener leur match sur soit des adversaires qu'ils avaient perdus,
12:08 c'est le cas pour Matteo, soit pour Kamzat, c'est un Hollandais qui est quasi tout le
12:15 temps depuis deux ans classé dans les cinq premiers sur tous les événements auxquels
12:19 il participe, Grand Slam, championnats d'Europe.
12:22 Ils ont mené le combat assez facilement quand ils étaient précis sur les mains et puis
12:26 à un moment ça s'est déréglé par ce manque d'expérience, ce manque de confiance mais
12:31 ils n'avaient pas ce niveau là il y a quelques mois, voire il y a quelques semaines.
12:35 C'est vraiment une kt sur laquelle on met l'accent à l'INSEP, il y en a d'autres
12:41 qui arrivent, on a fait venir des jeunes à l'INSEP, des jeunes lourds, même des cadets.
12:44 On a aussi Thiemen Diaby, on a Amadou Meite, ils sont tous en train de monter ensemble
12:50 comme à l'époque Mathieu Bataille, Fred Lecanu, Pierre Robin, Torrel, Bon Voisin,
12:58 donc on espère avoir une telle densité et on a à peu près 7 ou 8 lourds qui ont moins
13:02 de 23 ans.
13:03 En tout cas ils se sont livrés, ils ont fait des petites erreurs à un moment dans
13:11 le match parce qu'ils n'ont pas saisi comme ils étaient en train de le faire depuis
13:16 le début et à ce niveau là tu le payes cash.
13:19 Mais c'est encourageant et déjà ils ont fait leur championnat d'Europe et pareil
13:23 ils sont très déçus mais comme Romain Valadier ils vont la retenir puissance 10.
13:29 Et ils ont encore demain où ils vont combattre en équipe donc ils vont prendre le double
13:32 trip d'expérience.
13:33 L'autre plaisir du jour c'était l'emballement final des Molosses, la course féroce au leadership
13:40 masculin jusque là dominée par les géorgiens avec deux titres devant les Azerbaïdjanais
13:45 avec le troisième consécutif du moins de 73 kg Hidayat Eydarov et la finale perdue
13:51 face à l'Espagnol Garigos du moins de 60 kg Balabay Aghaïev.
13:55 Mais l'Azerbaïdjan revenait très fort en moins de 90 kg avec l'incroyable Eljan
13:59 Aghaïev médaillé mondial et champion d'Europe junior, 21 ans, monté depuis peu des moins
14:05 de 81 kg.
14:06 Il traversait le championnat en prince renversant les idoles avec une facilité et un talent
14:12 enthousiasmant.
14:13 Le champion olympique Bekaori faisait les frais de sa vista sur un Ouranaghe étourdissant
14:17 en quart et le jeune Aghaïev allait tout balayer jusqu'alors plongeant son leader
14:22 national Mourad Fatihyev, 8ème mondial mais seulement 5ème ici dans une véritable crise
14:28 de larmes.
14:29 L'élection olympique se jouait manifestement en sa défaveur sur le fil et cela lui était
14:33 insupportable.
14:34 De victoires géorgiennes, de victoires azeris et finalement la Russie sous son camouflage
14:40 de combattant neutre et individuel qui s'arrachait pour coiffer tout le monde sur le fil avec
14:45 l'avènement en moins de 100 kg de sa nouvelle perle, le non-souriant Matvei Kankovski, un
14:52 longiligne éprouvant, ultra efficace dans son judo latéralisé et croisé et qui ne
14:57 manifeste jamais aucune émotion.
14:59 En lourdes, le magnifique Inal Tasoyev faisait son numéro de judo habituel pour emporter
15:05 le second titre masculin des russes avec sa maestria.
15:09 Il contrait le géorgien Tushishvili en finale.
15:11 Deux titres pour les costauds mais aussi un premier gagné il y a deux jours par la super
15:16 légère Doudzina le comtier.
15:18 La Russie trois fois titrée reprend un leadership européen perdu en 2019.
15:24 Au revoir à la Croatie, bonjour le Monténégro et sa capitale Podgorica qui accueillera pour
15:30 la première fois le rendez-vous continental européen l'année prochaine.
15:33 Mais nous nous retrouvons beaucoup plus tôt dans trois semaines le 19 mai pour le premier
15:38 jour des championnats du monde d'Abu Dhabi.
15:40 A bientôt.
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