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Transcription
00:00 Dans cette classe de Matongué, le traditionnel tableau noir a laissé place à un écran numérique et les élèves travaillent sur tablette.
00:09 "Situer le pays qu'on appelle Algérie."
00:13 Géographie, mathématiques et anatomie, une fois par semaine, ils utilisent des applications pour apprendre et réviser.
00:21 "Ce que vous enseignez, l'enfant voit, il manipule et il réitère directement. Pour nous vraiment c'est formidable."
00:32 La méthode fonctionne et séduit les élèves.
00:35 "Dans la carte d'Afrique."
00:38 Pour son concepteur, rien de mieux que de plonger les enfants au marché ou les faire manipuler les francs congolais pour leur apprendre à compter.
00:46 "L'apprenant se retrouve dans des scènes de vie locale, celle auxquelles il est habitué et en même temps il peut basculer dans la langue qu'il maîtrise le mieux."
00:55 "Ca peut être le français en République démocratique du Congo, le Lingala, le Chiluba, le Swahili, le Kikongo qui sont les langues nationales et depuis peu nous avons ajouté l'anglais."
01:04 80 écoles à travers le pays utilisent l'application sur tablette.
01:09 La start-up aimerait en distribuer davantage. Pour séduire des investisseurs, elle compte sur la Semaine Française de Kinshasa.
01:17 Ici, une dizaine d'entrepreneurs présentent leurs projets. En quête de financement, Michel propose des formations gratuites pour les instituteurs de maternelle.
01:27 "Sans financement ce n'est pas possible. D'où notre cri d'alarme. Les gens pourraient financer l'éducation de la petite enfance et on aura moins de problèmes dans le pays
01:36 et le jeune enfant aura été bien formé dès la base."
01:40 Le gouvernement congolais a octroyé 13% de son budget à l'éducation, insuffisant selon les professionnels du secteur.
01:48 Si ces entrepreneurs comptent sur des partenaires extérieurs, rares sont ceux qui investissent dans l'éducation.
01:55 La part belle revient au télécom et au pétrole.

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