Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique aux élections européennes, est l'invité de BFMTV-RMC ce vendredi.
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00:00 Raphaël Glucksmann, vous avez peut-être vu ces images de Sciences Po, je crois que vous avez vous-même été diplômé de Sciences Po Paris,
00:07 qui est donc cette école assez emblématique au cœur de la capitale, avec un des campus qui avait été occupé puis évacué par des forces de l'ordre.
00:15 D'autres étudiants sont revenus, ce sont des étudiants pro-palestiniens qui occupent une partie du campus.
00:22 La direction a précisé la raison pour laquelle ils avaient évacué ces étudiants, je les cite.
00:27 L'amphithéâtre extérieur du campus a été occupé par une soixantaine d'étudiants militants en faveur de la cause palestinienne,
00:33 contribuant à un fort climat de tension pour les étudiants, les enseignants et les salariés de l'école.
00:39 La direction avait donc pris la décision d'évacuer ces étudiants qui sont donc visiblement pour une partie revenus.
00:44 Comment vous réagissez à ça ?
00:46 Déjà, qu'on fasse preuve de solidarité à l'égard des Palestiniens, qu'on montre le rejet des crimes qui sont commis à Gaza,
00:57 c'est naturel, c'est même digne et c'est noble.
01:01 Après, dans quelle atmosphère on le fait ?
01:04 Est-ce qu'on est inclusif ? Est-ce qu'on tolère le débat ?
01:07 Est-ce qu'on est capable d'organiser des discussions avec ceux qui ne partagent pas le point de vue ?
01:12 Jusqu'ici, jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas le cas.
01:14 Donc, on a un problème et la direction de Sciences Po a le droit de décider d'évacuer.