Raphaël Glucksmann, député européen et leader de “Place Publique”, était l’invité du Face-à-Face de ce jeudi 12 décembre sur BFMTV et RMC.
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00:00Il y a eu un front républicain qui s'est constitué contre le Rassemblement national.
00:04Aujourd'hui, il s'agit d'une chose, c'est d'émanciper le gouvernement de la France de la tutelle de Marine Le Pen.
00:10On veut plus cette scène où finalement le sort de notre pays dépend du pouce baissé de Marine Le Pen.
00:16Et là je le dis pour ceux qui nous écoutent sur RMC, vous baissez le pouce comme dans les cirques romains,
00:18pour montrer ce que Marine Le Pen a décidé de faire avec son geste de censure.
00:23Et tout gouvernement minoritaire dépendra de ce pouce baissé de Marine Le Pen.
00:27Moi, je ne veux pas que l'avenir de mon pays dépende du pouce baissé de Marine Le Pen.
00:31Et ensuite, il y a la France insoumise qui refuse de participer à toute forme de négociation
00:35parce que le seul but de la France insoumise aujourd'hui, c'est de créer les conditions d'une présidentielle anticipée.
00:42Parce que l'obsession, c'est Jean-Luc Mélenchon, président de la République ou au moins candidat à la présidence de la République.
00:48Moi, je ne veux pas dépendre de ces obsessions.
00:51Je ne veux pas dépendre du destin personnel de Jean-Luc Mélenchon.
00:54Je veux que la France ait un gouvernement.
00:55Je ne veux pas de présidentielle anticipée.
00:57Je ne veux pas de chaos.
00:58Je ne veux pas que mon pays sombre dans une instabilité permanente.
01:02Et donc, qu'est-ce qu'on doit faire pour éviter ça ?
01:04Ça doit être ça, notre obsession.
01:05Eh bien, ce qu'on doit faire, c'est voir s'il est possible d'avoir un accord minimal qui permette de stabiliser le pays.