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00:00Merci madame, je vous présente, c'est un vêtement d'ailleurs que j'ai donné, ancien
00:15international de l'équipe nationale de rugby de Côte d'Ivoire et j'ai volé au poste
00:20de deuxième ligne.
00:21Je suis le nouveau président de la commission jeune de la fédération ivoirienne de rugby,
00:26franchement nommé par le président Elvis Tano et la commission jeune dans son ensemble
00:31est le groupe le plus jeune, c'est à dire les enfants de 8 à 18 ans et c'est une compétition
00:38qui est organisée sur tout l'étendue du territoire ivoirien et qui se passe à Bidjan
00:43à l'INGS au niveau de Benjaminville, Yamoussoukro, Bouaké, Kourougo, Kouangoulou et voilà.
01:02La différence avec la fédération d'abord c'est notre maison de tutelle puisque c'est
01:08elle qui est au-dessus de toutes les instances au niveau du rugby ivoirien et la différence
01:17c'est que la commission jeune elle a pour objectif de faire jouer les championnats des
01:22plus petits, c'est à dire des enfants de 8 à 18 ans et la fédération ivoirienne de
01:28rugby elle a pour objectif de gérer toutes ces instances, c'est à dire les seniors,
01:34l'équipe nationale tout ça, notre limite c'est les jeunes de 8 à 18 ans et la fédération
01:39elle-même elle est chargée de gérer toutes ces instances-là, c'est à dire nous sommes
01:43sous le pouvoir de la fédération.
01:52Le problème que nous avons c'est de faire jouer les plus petits chaque week-end pour
01:59que les enfants puissent vraiment s'amuser et profiter de leur sport qu'ils aiment bien
02:06et je pense qu'on n'a pas grand-chose à part ce que la fédération nous donne comme
02:11moyen de pouvoir développer un peu ce que les tout-petits vraiment veulent.
02:15La commission jeune a besoin d'abord des patineurs et des sponsors puisque c'est notre
02:32plus grosse difficulté qui est là puisqu'on n'a pas de patineurs et la fédération prend
02:37sur elle-même le pouvoir de subventionner la commission jeune qui n'est pas autonome
02:44et je pense que notre difficulté aujourd'hui c'est d'avoir des patineurs qui nous posent
02:48beaucoup de problèmes.
02:56Ce n'est pas un moyen de communication puisqu'il y a une programmation qui est déjà établie,
03:02il y a des calendriers qui sont déjà établis, il y a des plateformes qui sont établies
03:08et je pense que ce n'est pas ce moyen que nous arrivons à communiquer avec les différents
03:12clubs de l'intérieur, d'Abidjan, du Sud et parfois même les clubs de l'Occident
03:19parce qu'il y a des clubs qui sont souvent en regardant ce que nous faisons.
03:23Le seul moyen de communication ce n'est pas Internet et les plateformes WhatsApp c'est
03:30comme ça que nous communiquons avec les différents clubs.
03:38Au niveau de la commission jeune, je pense qu'il n'y a pas de transition en tant qu'étel
03:47parce que c'est des enfants qui sont encore à l'école de rugby, qui sont en apprentissage
03:52donc les contrats, les transactions, tout ça, ça n'existe pas encore à ce niveau-là.
03:58C'est au niveau des seniors seulement que cela existe.
04:02Nous avons une organisation au niveau des différents établissements.
04:08Il y a des CTR, il y a des professeurs d'EPS que nous contactons pour pouvoir créer des
04:15disciplines au niveau des écoles et une fois que le rugby est initié là-bas, nous veillons
04:21à ce que ceux qui sont les plus jeunes puissent intégrer le rugby dans le système scolaire
04:27puisque dans les différents établissements, il n'y a pratiquement pas le rugby.
04:32Mais la fédération prend soin elle-même de pouvoir initier le rugby dans les différentes
04:38écoles de la place pour qu'au moins les plus petits, ceux qui sont intéressés par
04:44le rugby puissent vraiment s'adonner à ça.
04:46C'est comme ça que nous arrivons à pouvoir faire l'intégration des plus petits, des
04:51moins de 8 ans, 10 ans, 12 ans, 14 ans, 16 ans, 18 ans.
04:57C'est par le milieu scolaire qu'on arrive à au moins prendre ces plus jeunes pour pouvoir
05:02intégrer au rugby.
05:14Dans un premier temps, ce que nous souhaitons c'est que nous soyons autonomes dans les
05:20années à venir.
05:21Si nous sommes autonomes, ça va nous permettre d'être égale en certaines choses et ça
05:27va nous permettre de pouvoir au moins plus développer le rugby parce qu'une fois que
05:31tu as ça en ta possession, tu penses que tu vas faire plus de démarches pour pouvoir
05:36avoir des différents partenaires pour pouvoir préparer des choses dans la vie.
05:41Maintenant, au niveau des perspectives, ce que nous souhaitons aujourd'hui c'est que
05:51le rugby puisse être développé dans tout l'étendue du territoire ivoirien pour que
05:56les jeunes puissent vraiment s'adonner et ça va nous permettre aussi de pouvoir mieux
06:00faire voir notre sport qui est notre sport favori.
06:03Le rugby c'est un sport très classique.
06:06Le rugby n'est pas un sport violent.
06:08Laissez vos enfants apprendre à pratiquer le rugby.
06:11Le rugby c'est un sport de famille.
06:13Le rugby a des qualités.
06:15Par exemple, au rugby, on apprend à partager.
06:20Au rugby, on apprend aussi à pouvoir s'aimer.
06:24Le rugby en fait c'est un sport de famille si on veut dire.
06:28Donc laissez les jeunes venir aujourd'hui à pratiquer le rugby.
06:31Le rugby aujourd'hui nourrit son homme.
06:33Il y a des personnes comme Evraïe Oulahi, Bakim Eyté, Raoul Sapim, il y a tous ces
06:39personnes-là aujourd'hui que le rugby a donné vraiment un bagage intellectuel et
06:44aujourd'hui ces personnes-là s'en sortent bien et qui vivent aujourd'hui en Europe
06:48et qui participent aujourd'hui à l'avancement du rugby en Côte d'Ivoire.
06:52Mon mot de fin, que les parents sachent que Max Grito, c'est une blessure accidentelle.
06:59Sinon le rugby n'est pas un sport violent.
07:01Il y a le football qui est le premier sport le plus violent.
07:04Il y a le basket, il y a même le tennis, il y a le football américain.
07:09Le rugby c'est un sport de garçons.
07:11Quand tu es bien préparé, je pense que tu partages sans avoir même des gratinées.