• il y a 8 mois


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Transcription
00:00 Une crème solaire visage sur trois n'assure pas le niveau de protection affiché.
00:04 Oui, il s'agit de ces crèmes souvent coûteuses qui indiquent 50 ou 50 plus.
00:09 C'est l'indice de protection le plus élevé du marché et c'est ces crèmes que l'on applique souvent sur le museau de nos enfants.
00:16 Louise Salé, l'étude est accablante.
00:18 Un étiquetage trompeur pour un tiers des crèmes analysées.
00:24 Oui, l'UFC a même décidé de saisir les autorités. Les fabricants de ces étiquettes trompeuses, 5 sur 13 marques testées, sont donc mis en demeure.
00:33 Et la Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes est alertée.
00:37 Car cette inadéquation entre la protection affichée et la réelle efficacité du produit est dangereuse pour la santé.
00:44 Olivier Andraud, chargé de mission pour l'UFC, que choisir ?
00:47 Depuis les années 90, le nombre annuel de mélanomes a été multiplié par 2,5 chez la femme et par 4,5 chez l'homme.
00:54 Ça montre bien qu'il est important de se protéger, et notamment pour les peaux les plus sensibles.
00:58 C'est important d'avoir des crèmes qui respectent cette promesse.
01:02 On a été particulièrement surpris par les résultats, puisque finalement, 5 crèmes qui ne respectent pas les niveaux attendus,
01:08 4 d'entre elles, correspondent en réalité à un indice de protection seulement 30.
01:13 Et parmi les mauvais élèves, on a donc Lancaster, Vichy, Biotherme, des noms plutôt connus, réputés.
01:18 Et c'est une première pour l'association qui n'avait jamais constaté autant d'indices non conformes pour des crèmes solaires.
01:24 D'autant que les prix de ces produits pour visage, vous l'avez dit Céline, sont beaucoup plus élevés que leurs équivalents pour le corps,
01:31 au moins deux fois plus chers, les fabricants revendiquant l'introduction de produits anti-âge, par exemple, dans leur composition.
01:37 Merci pour ces précisions Louise Salé du service Société d'Europe.

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