Dans son édito du 18/04/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur le discours de Gabriel Attal concernant la violence des mineurs en France.
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00:00 Et c'est reparti pour un tour.
00:01 Gabriel Attal a dégainé aujourd'hui les grandes phrases pour parler de la violence
00:04 des jeunes.
00:05 Il y a besoin d'un sursaut d'autorité, il faut décréter la mobilisation générale,
00:09 a-t-il scandé aviri Chati.
00:11 On s'était déjà à l'époque.
00:12 Le discours de Charles Pasquois, l'insécurité doit changer de camp.
00:16 Mais aussi de Jean-Pierre Chevènement qui dénonçait les sauvageons en parlant des
00:19 mineurs multirécidivistes.
00:21 De Manuel Valls qui dénonçait la crise d'autorité dans notre pays.
00:24 Ou encore de Gérard Collomb qui pronostiquait que l'on vivrait un jour non plus côte à
00:28 côte mais face à face, sans oublier Gérald Darmanin qui n'a eu de cesse de répéter
00:32 qu'il faut stopper l'ensauvagement d'une partie de notre société et réaffirmer l'autorité
00:37 de l'Etat.
00:38 Cela fait donc 30 ans que le constat est fait, que les politiques ont les chiffres sous les
00:41 yeux et qu'ils prononcent les mêmes mots tout en étant incapables de régler cette
00:46 déferlante qui touche nos jeunes, tour à tour, victimes et bourreaux.
00:49 30 ans que les Français subissent, n'en peuvent plus de la culture de l'excuse et
00:53 attendent que les paroles se transforment en actes.
00:55 Ils peuvent encore attendre à Schiltigheim, le mineur qui a blessé un policier municipal
01:01 en lui fonçant dessus à moto, et ressortir de sa garde à vue avec un simple contrôle
01:05 judiciaire et un procès qui se tiendra au mois de juin.
01:09 Rien ne change donc, circulez brave Jean, il n'y a plus rien à voir.
01:12 On va en débattre ce soir dans Punchline.
01:14 [Musique]
01:17 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]