Dans son édito du 02/05/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la question des violences sexuelles dans le cinéma.
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00:00 Il était temps, il était temps que le législateur, c'est-à-dire les députés en l'occurrence,
00:04 se saisissent de la question des violences sexuelles dans le cinéma.
00:07 Il y aura bien une commission d'enquête parlementaire sur les abus, les agressions
00:11 et les viols subis par les jeunes actrices mais aussi les jeunes acteurs lors de tournages
00:15 de films mais aussi dans l'audiovisuel, le spectacle vivant, la mode ou la publicité.
00:19 Il était temps d'entendre la voix de ces jeunes femmes ou de ces jeunes hommes, tous
00:23 mineurs au moment des faits et qui sont aujourd'hui devenus des adultes pour certains brisés,
00:28 criant leur désespoir face à l'omerta dans ce milieu, le monde du showbiz comme on dit,
00:33 là où certains réalisateurs tout puissants se permettaient encore de faire perdurer ceux
00:37 qui s'apparentent à un droit de cuissage propre au Moyen-Âge comme si un totem d'immunité
00:42 les protégeait parce qu'ils sont riches, puissants ou célèbres.
00:45 C'est terminé.
00:46 Les agresseurs, les violents, les pervers, ceux qui manipulent et broient les enfants
00:50 seront traqués où qu'ils se trouvent.
00:51 On va en débattre ce soir dans Punchline.
00:53 [Musique]
00:57 [SILENCE]