Le Premier ministre Gabriel Attal était en déplacement dans la commune de Viry-Châtillon (Essonne) ce jeudi 18 avril, afin de présenter le lancement d'une concertation autour des violences commises par les mineurs, 100 jours après son entrée à Matignon : «Aujourd'hui, c'est la République qui contre-attaque»
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00:00 Enfin, les arrangements avec la réalité, une forme de pas de vague généralisée, a pu conduire à une impression de dissolution de l'autorité.
00:09 Comme si nous avions le sentiment que l'autorité n'était plus au milieu du village, qu'il suffisait de la provoquer pour s'en affranchir,
00:15 et que la faiblesse de nos réponses passées témoignait d'une forme d'abandon et de renoncement à la faire respecter.
00:21 Voilà, je crois, certaines des raisons de ce glissement.
00:24 Rôle des parents, addiction aux écrans,
00:27 entrisme d'idéologie ennemie de la République, repli sur soi et perte d'autorité,
00:32 sont les défis auxquels nous devons répondre, au risque, je le dis, de ne plus être en mesure de renouer avec la concorde au sein de notre nation.
00:40 Mesdames et Messieurs, aujourd'hui, c'est la République qui contre-attaque.
00:46 C'est cela que nous sommes venus lancer aujourd'hui depuis Viry-Châtillon.
00:49 La mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents, juguler la violence,
00:55 réaffirmer notre projet d'une jeunesse libre et émancipée,
00:58 reconquérir le droit à la France tranquille, confiante dans l'avenir et sereine dans sa vie.
01:04 La République contre-attaque, mais elle ne pourra pas le faire seule.
01:07 Nous ne pourrons pas le faire seule.
01:09 Nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés, de la société civile, des familles, des maires, des élus, des parlementaires, de la majorité comme de l'opposition.
01:17 Je l'ai dit, je ne crois pas que la France soit fondamentalement divisée sur ce sujet.
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