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00:00 [Musique]
00:15 Bonsoir à tous et bienvenue dans Le Journal. Voici les titres.
00:18 La Côte d'Ivoire célèbre ce 17 avril 2024 la Journée mondiale des femmes dans le digital.
00:24 Une journée instituée pour encourager les femmes ivoiriennes à s'intéresser davantage aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
00:33 Au Soudan, les combats se sont intensifiés à El Fasher, cette grande ville du Darfour.
00:38 Les combats ont déjà commencé à la porte de Melit au nord d'El Fasher et se propagent vers le camp de déplacés d'Abu Choukh.
00:46 Voilà pour le sommaire. Vous suivez le 19h30 et vous faites toujours bien.
00:50 Elles sont de plus en plus nombreuses, ces femmes ivoiriennes qui utilisent le digital deviennent influentes et impactent positivement leur communauté.
00:58 En ce 17 avril 2024, le monde les célèbre à travers la Journée mondiale des femmes dans le digital.
01:04 C'est une invitation aux femmes et aux jeunes filles en particulier à s'intéresser davantage au métier de l'information et de la communication.
01:12 Notre reporter, Georgeti Dofofana, elle-même grande amoureuse du digital, a rencontré d'autres femmes très passionnées.
01:20 Marie-Pascale est spécialiste des TIC. Elle fait partie des femmes passionnées du numérique. Son amour pour le digital a débuté depuis plus de 10 ans.
01:30 J'ai fini rapidement le lycée, j'ai eu l'opportunité de faire une formation et d'être intégrée dans un espace de networking à l'époque,
01:36 dans lequel j'ai appris à comprendre le web, à connaître les métiers que le web offrait et les opportunités que je pouvais saisir.
01:46 Je me suis dit pourquoi pas. Et puis la passion aussi, l'amour du digital, de la technologie, de demeurer dans un secteur qui est toujours en évolution,
01:55 dans lequel on peut se réinventer tous les jours et on peut apprendre tous les jours.
02:00 Aujourd'hui, chef des opérations d'une agence de communication, elle fait la formation, la consultance en communication et le marketing digital.
02:09 J'accompagne les jeunes, à la fois les jeunes hommes et les jeunes femmes, à embrasser des métiers dans le secteur technologique,
02:15 à leur dire qu'il y a des opportunités pour eux et à développer leur sens de la recherche et à les aider à trouver leur voie.
02:22 Parce que j'aime le dire, moi, en 2014, il y a eu quelqu'un qui m'a aidé à trouver ma voie dans ce secteur-là.
02:30 À l'occasion de la Journée mondiale des femmes dans le digital, Marie-Pascale invite ses sœurs à se positionner dans ce secteur en plein essor.
02:39 Le digital, c'est un très grand monde qui a beaucoup de place. Que vous soyez d'une connaissance éducationnelle élevée, que vous ayez des diplômes ou pas,
02:51 le plus important, c'est de savoir ce que vous voulez, de savoir ce que vous savez faire et de vouloir le mettre en avant.
02:56 La spécialiste des TIC est un exemple d'encouragement pour ses collaborateurs.
03:01 Le portfolio était déjà là ou bien c'est toi qui as intégré le module ?
03:04 Le portfolio était déjà là, c'est juste qu'ils sont en train d'ajouter les contenus au fur et à mesure.
03:11 En tant que développeur web dans la technologie, on n'a pas l'habitude de voir les femmes dans ce genre de domaine.
03:17 Donc, ça me fait plaisir en tout cas de voir que les femmes s'adonnent à ce métier.
03:24 Elles m'apprennent de nouvelles choses, elles me permettent de pouvoir mieux être organisé dans mes journées.
03:28 À l'instar de Marie-Pascale, Raissa a aussi réussi à se faire une place dans le domaine du numérique.
03:34 Lorsque moi je voulais embrasser la filiée informatique,
03:36 c'était un métier en tension et c'était un métier d'avenir,
03:40 même si aujourd'hui il est considéré comme un métier du présent.
03:43 Et justement, il y avait la possibilité de pouvoir s'insérer facilement dans le numérique
03:50 parce que c'était un domaine où il y avait une sous-représentation des femmes.
03:53 Et je savais qu'en tant que femme, j'allais pouvoir facilement m'insérer.
03:57 C'est un métier qui nourrit son homme, c'est un métier qui permet de vous développer,
04:00 développer votre carrière professionnelle et vous développer personnellement.
04:04 Directrice d'une entreprise de formation et d'insertion des jeunes dans les métiers du numérique,
04:09 son objectif est de lutter pour l'inclusion et l'émancipation des femmes dans le numérique.
04:14 C'est à nous qui faisons de la formation et de l'insertion de se mobiliser,
04:19 de multiplier nos actions pour pouvoir permettre aux jeunes filles de s'insérer dans le numérique.
04:23 Son entreprise chargée de la formation met en lumière les femmes.
04:28 Il est important de faire des recherches, il est important de faire de la veille informatique.
04:32 Donc il va falloir partir, faire des recherches, essayer en fait de vous inspirer de ce qui existe déjà.
04:39 Pour ces femmes, la gentille féminine peut mieux faire dans ce secteur tant qu'on voité par les hommes.
04:45 J'ai décidé de me projeter dans le numérique parce que pour moi, en fait, ça a toujours été un secteur clé
04:51 que j'ai toujours aimé depuis bien longtemps.
04:53 Toutes les femmes qui ont peur d'embrasser ce métier, je voudrais leur dire aujourd'hui
04:58 que c'est énormément d'opportunités qu'elles gâchent.
05:02 Il faut essayer. Celui qui n'ose pas, il ne peut pas dire que c'est difficile.
05:06 Moi, je dis tout le temps que si tu n'as pas essayé, ne dis pas que c'est impossible parce que rien n'est impossible.
05:11 Il y a énormément de femmes qui ont entrepris dans ce secteur-là et elles s'en sont sorties avec beaucoup, beaucoup de bravou.
05:19 C'est vraiment une formation de qualité. On nous apprend à chercher, on nous apprend à nous responsabiliser
05:23 comme les grands que nous sommes et à apporter nos solutions.
05:27 Parce qu'on travaille sur des projets concrets, des projets viables.
05:30 Donc, ça motive encore plus. On est plus créatif.
05:34 Ce n'est pas forcément que pour les hommes. On a une grande part à apporter.
05:37 On a quelque chose à apporter. On a ce plus-là.
05:40 Parce que les hommes ne pensent pas forcément à nous.
05:42 Et nous, nous avons cette pensée globale-là, que ce soit les hommes, les enfants et nous-mêmes, nous pensons à tout le monde.
05:47 Je pense qu'on a quelque chose de plus par rapport aux hommes à apporter dans le digital.
05:51 Instaurée en 2012, la Journée mondiale des femmes dans le digital,
05:55 célébrée chaque 17 avril, est une manière de reconnaître le rôle essentiel que jouent les femmes dans le domaine des numériques.
06:03 Dans un autre chapitre, Abidjan vibre depuis le 13 avril dernier au rythme du Massa, le marché des arts, du spectacle d'Abidjan.
06:12 Et pour cette 13e édition, la commune d'Aboubo, dans le nord d'Abidjan, fait partie des six communes de la capitale qui abritent les festivités.
06:19 Le village Massa de la commune a eu lieu hier, mardi 16 avril.
06:23 Une inauguration suivie par nous, Sangaré et Stéphane Seric-Onate.
06:27 De la rythmique au son des percussions et des pas de danse, le Zaouli s'invite à l'ouverture du village Massa dans la commune d'Aboubo.
06:37 Zaouli, une danse issue du peuple Gouraud, au centre-ouest de la Côte d'Ivoire.
06:50 Elle est généralement exécutée à l'occasion des fêtes des réjouissances, comme c'est le cas à cette 13e édition du marché des arts et du spectacle d'Abidjan.
06:58 Outre les Zaouli, plusieurs autres danses du terroir étaient au cœur de ce village du Massa dans la commune d'Aboubo,
07:12 notamment le Zolo de Kouriani, danse des réjouissances originaire du district du Denguele au nord du pays.
07:19 Des pas de danse et des sonorités sous le regard admiratif des spectateurs.
07:24 Comme ça, il n'a pas fait trop le visage. Donc, il voulait voir comment ça se danse les Zaouli, c'est un côté gros.
07:30 Donc, j'ai aimé, ça m'a ému quoi. Ils ont chanté, il y a eu des danseurs aussi, il y a eu des spectacles. C'était bien amusant en tout cas.
07:38 Moi, c'est la deuxième fois que je viens au Massa et c'est vraiment une belle expérience, ça me fait toujours plaisir.
07:44 C'est la première fois que j'ai l'occasion de venir jusqu'à Aboubo pour assister à des spectacles un peu comme celui-ci.
07:51 Et vraiment, je suis émerveillé par le talent et l'aspect spectaculaire et traditionnel et l'esthétique de ce spectacle qui vraiment m'éblouit.
08:02 Je trouve ça vraiment fascinant.
08:04 Les autorités de la commune d'Aboubo, elles se réjouissent d'accueillir une fois de plus ce grand rendez-vous culturel dans leur commune.
08:11 Le Massa éclaté, c'est la joie pour Aboubo. Le spectacle fait partie de l'éducation également, de l'éducation des jeunes.
08:23 Et surtout, le Massa montre nos cultures.
08:26 Madame le maire Candia Kamara a demandé à toute la population d'être présente au Massa éclaté.
08:36 Aboubo fait partie de ces communes choisies dans le district autonome d'Abidjan pour abriter les festivités de cette 13e édition du marché des arts et du spectacle d'Abidjan.
08:46 Elles se tiennent cette année du 13 au 20 avril.
08:52 Le prix local du progrès initié par le sous-préfet de Santa, localité du département de Biankouma, dans la région du Tanguy, a livré son verdict.
09:01 Les lauréats de ce concours ont été honorés devant des responsables du ministère de l'Agriculture.
09:06 Ces derniers ont effectué des déplacements d'Abidjan pour remettre le prix au vainqueur, en compagnie des autorités administratives, des cadres, des chefs traditionnels, des guides religieux de Biankouma.
09:16 J'y reviens avec Anissette Konar pour plus d'explications.
09:19 Comment comprendre que Santa, avec sa végétation lussuriante, une pluviométrie abondante, assortie d'une terre riche, ne puisse pas satisfaire sa population en termes de besoins,
09:30 en denrées alimentaires, de grandes consommations comme le riz et le maïs ?
09:35 C'est ce qui a poussé le représentant du chef de l'État dans la localité à instaurer le concept "un résident, un hectare de riz ou de maïs".
09:44 Aussi, un concours de producteurs de ces deux spéculations, qui se sont distingués par leur tonnage, a-t-il été lancé ?
09:50 L'objectif final, qui n'est autre que faire de Santa, faire de la sous-préfetrie de Santa, une destination summe en matière de production et de commétariation du riz produit localement.
10:04 Toutes ces activités vont permettre à nos populations, notamment aux jeunes, d'aller à l'autonomie financière réelle.
10:14 L'initiative du sous-préfet est saluée par les responsables étatiques en charge du monde agricole.
10:20 C'est vrai que nous sommes les premiers producteurs de cacao. C'est aussi vrai que nous produisons beaucoup de cajou, que nous produisons beaucoup de palmier à huile, que nous produisons beaucoup d'EVA.
10:43 Mais ce qui doit être désormais la vérité pour nous tous, c'est que la Côte d'Ivoire a désormais décidé de produire ce qu'elle consomme.
10:55 Les lauréats du concours et les tâdres de Biancuma ont promis faire de leur cité la locomotive des cultures vivrières.
11:02 Pour que je produise encore plus que ça, j'ai besoin de machines qui tuent le bafon, de machines qui tapent le riz et d'engrais, et de produits pour pomper les herbes.
11:16 Le sous-préfet ne se contente pas de porter ses amis dans le parrain. Il va dans le bafon. Il organise les parrains.
11:25 Vraiment, il ramène au goût du jour un concept que nous avons vu depuis notre enfance à elle, lequel nous avons dit la Coupe nationale du progrès.
11:35 Des intrants, engrais, semences et matériel agricole d'une valeur de 13 millions de francs CFA ont été offerts aux producteurs agricoles de Santa de la part du ministère d'État,
11:46 ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de Productions Vivrières.
11:51 Dans l'actualité hors de notre pays, au Soudan, les combats se sont intensifiés à El Fasher, cette grande ville du Darfour.
11:58 Les combats ont déjà commencé à la porte de Melit, au nord de la ville, et se propagent vers le camp de déplacés d'Abu Chour.
12:05 Les combats à El Fasher risquent d'aggraver la crise des déplacés alors que ces personnes ont déjà besoin d'eau, de nourriture et de médicaments.
12:13 C'est ce qu'a déclaré Tom Perriello, l'envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan.
12:18 A Dubaï, nous sommes bien loin de plusieurs des belles images que la cité nous a toujours présentées.
12:22 Dubaï est inondée après les pluies records qui se sont abattues sur la plus célèbre de cette cité-état de la Fédération des Émirats Arabes Unis.
12:32 Malgré le retour du soleil aujourd'hui, de longues files se sont formées sur des autorités sivoies dont certains tronçons étaient encore submergés.
12:40 Les Émirats ayant enregistré hier mardi 254 mm de pluie en une journée, l'équivalent de près de deux ans de précipitations dans ce pays désertique.
12:52 Avec nous en plateau ce soir, Ambroise Kessier, auteur, ambassadeur de la paix et directeur de plusieurs sociétés dans l'hôtellerie et l'éducation.
13:01 Bonsoir. - Bonsoir.
13:02 - Merci de reprendre à notre invitation avec vous ce soir.
13:05 Nous parlons du secteur de l'hôtellerie, mais pas que, puisque nous allons parler aussi du tourisme.
13:09 Mais avant d'entamer les échanges, je vous propose de voir ce sujet.
13:13 En 2023, la contribution du tourisme aux produits intérieurs bruts, PIB ivoirien, se situait autour de 7,5% et a généré plus de 5 000 emplois.
13:26 Ce secteur, en plein essor, a connu un véritable boom lors de la Cannes 2023, organisée en Côte d'Ivoire.
13:33 Avec la construction de plusieurs complexes hôteliers et la réhabilitation de certains complexes bien connus.
13:39 Afin de mieux faire connaître les atouts du secteur du tourisme en Côte d'Ivoire, Ambroise Kessier, homme d'affaires et auteur, a publié un livre intitulé « Les réalités de l'hôtellerie et du tourisme en Côte d'Ivoire ».
13:52 En 212 pages, il explique les difficultés que rencontre ce secteur et propose des solutions afin que la destination Côte d'Ivoire soit davantage prisée des touristes.
14:03 Ambroise Kessier met aussi l'accent sur l'entrepreneuriat, qui selon lui, est aussi un facteur qui participe au développement de l'industrie touristique.
14:13 Dans cette œuvre, Ambroise Kessier met également en avant les lieux touristiques les plus prisés et nous fait découvrir certains endroits méconnus des populations et des non-nationaux.
14:25 « Les réalités de l'hôtellerie et du tourisme en Côte d'Ivoire » est un ouvrage qui décrit les réalités de ce secteur pour voyeurs d'emploi.
14:34 Bien sûr, tout naturellement un secteur pour voyeurs d'emploi, mais qui a connu aussi pas mal de mutations.
14:39 J'ai envie tout de suite de vous demander quels constats faites-vous de façon générale du secteur de l'hôtellerie et du tourisme ?
14:46 On peut partir des années 70 à aujourd'hui parce qu'on a l'impression qu'à partir des années 70, il y a eu une abondance bien sûr avec le miracle ivoirien, la ruée vers le pays.
14:55 Et puis après, ça a stagné jusqu'à aujourd'hui avec le Covid et tout ce que le pays a connu comme crise.
15:01 Oui, mon cher frère, c'est une réalité. Dans les années 70, il y avait les fêtes tournantes.
15:11 Et donc à chaque fête, il y avait un hôtel que le gouvernement et l'État construisaient.
15:22 Et cet hôtel était donc remis à la ville, mais un directeur était donc nommé et puis il gérait.
15:34 Et ça a été vraiment un boom parce que les hôtels marchaient.
15:41 Le tourisme également, parce que les Ivoiriens ont découvert d'autres villes de la Côte d'Ivoire.
15:51 On a vu des villages de singes à Daloa. De l'autre côté, là-bas, à Bandoukou, il y avait les ponts de Diane dans l'Ouest. Et que sais-je encore ?
16:08 C'était la belle époque.
16:09 Mais malheureusement, quand on a remis ces hôtels à ces directeurs, on ne leur a pas dit que c'était une propriété de l'État.
16:23 Donc ils ont géré la chose comme leur famille, ils ont géré la chose comme pour eux-mêmes.
16:30 De telle sorte que ces jeunes directeurs-là sortaient avec des grosses voitures, des maisons et tout ça.
16:38 Et ils faisaient des boîtes de nuit, ils créaient des boîtes de nuit dans les villes.
16:43 – Et donc aujourd'hui, les hôtels n'ont pas résisté ?
16:45 – Ces hôtels n'ont pas résisté parce qu'il n'y a pas eu de suivi. Il n'y a pas eu de suivi.
16:54 La gestion n'a pas été celle qu'il fallait.
16:57 – Et vous décriez tout cela bien sûr dans votre œuvre, mais aussi vous parlez dans ce livre du réveil du tourisme local, notamment à l'intérieur du pays.
17:10 D'ailleurs, ces hôtels, c'est à l'intérieur de la Côte d'Ivoire qu'ils avaient été construits par feu, le président Félix Oufouette Bouani.
17:16 Qu'est-ce que vous proposez aujourd'hui pour réveiller ce tourisme local à l'intérieur de la Côte d'Ivoire ?
17:22 – À l'intérieur de la Côte d'Ivoire, comme je l'ai dit dans mon livre, l'État et le ministère du tourisme,
17:33 le ministère du tourisme doit prendre à bras le corps ce secteur.
17:38 Parce que ce qu'on ne sait pas, il y a des pays qui n'ont pas de café cacao et qui n'ont que le tourisme.
17:47 Qui n'ont que des sites touristiques. Et en allant visiter ces sites touristiques, l'argent circule.
17:56 Leur économie est mieux que peut-être le nôtre.
18:00 – Vous voulez dire qu'avec le tourisme et l'hôtellerie, les recettes de l'État de Côte d'Ivoire peuvent augmenter de façon extraordinaire ?
18:06 – Mais de façon extraordinaire, je vous dis. Quand un touriste arrive, ce n'est pas comme le café cacao sur le planteur.
18:17 Sur le planteur, on achète le cacao. C'est à lui de savoir où il met son argent, à qui il donne.
18:23 Mais le touriste qui arrive, il dort dans les chambres d'hôtel. Les restaurants, les matis, il est là-bas.
18:30 Dans les boîtes de nuit, au marché, il va acheter les œuvres. Vous voyez ?
18:36 Les tenues traditionnelles qu'il va acheter. Vous voyez, Waraignene par exemple, en Corogo.
18:41 C'est le tourisme qui fait vivre ce petit village-là. Et ils sont aujourd'hui en petite communauté, en GVC, et ils travaillent bien.
18:52 – Mais ce que vous citez nécessite un budget. Et cela m'amène justement à cette préoccupation de bon nombre d'Ivoiriens
18:59 qui disent aujourd'hui que le tourisme local, ils n'en sont pas la cible parce qu'ils trouvent cher l'hôtellerie,
19:06 ils trouvent cher le transport, ils trouvent cher la restauration. Qu'est-ce que vous leur dites à ces Ivoiriens ?
19:11 Déjà, est-ce que vous entendez ce cri de cœur ?
19:14 – Le tourisme, il s'organise. On ne se lève pas comme ça pour aller faire du tourisme.
19:23 Les Européens qui arrivent chez nous, c'est pendant au moins une année qu'ils préparent leur voyage.
19:31 Et ils s'organisent en groupe. Ici en Côte d'Ivoire, des gens par exemple d'Abidjan qui veulent découvrir le Nord
19:41 peuvent se mettre en groupe de 10 ou de 20, ils prennent un quart, vous voyez ? Ils prennent un quart.
19:49 Et parce qu'ils sont 20, dans un hôtel, ils auront un prix spécial. Dans un restaurant, ils auront un prix spécial.
19:58 Ça dit les tarifs. Voilà. Et donc, ils verront que ça ne coûte rien. – Très bien.
20:09 – Mais je dis aujourd'hui, nous demandons à notre ministère d'éduquer les Ivoiriens,
20:20 d'amener les Ivoiriens vers le tourisme de l'intérieur.
20:25 Aujourd'hui, on a le tourisme, un touriste, je ne sais pas moi, d'Abidjan. Le tourisme, c'est Abidjan.
20:32 Les touristes qui arrivent, c'est Abidjan. Mais on a des sites qui sont aujourd'hui fermés. Les herbes, partout.
20:40 On ne peut plus aller sur le pont de Diane. On ne peut plus aller... Je ne sais pas.
20:46 – C'est sur cet appel au ministère du Tourisme que nous allons refermer la porte de ce journal et de cet entretien.
20:52 Appel qui, bien sûr, M. Ambroise Kessier sera entendu. Merci beaucoup pour la pertinence de vos idées.
20:58 Merci d'être passé par le 19h30 pour promouvoir votre livre, "Les réalités de l'hôtellerie et du tourisme en Côte d'Ivoire".
21:04 Ce journal est terminé. Merci à tous de l'avoir suivi. Excellente soirée sur RTI 2.
21:10 (Générique)