Avec Myriam Bensalah, journaliste, fondatrice du média “Sports and People News”
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00:00 *Musique*
00:03 Les étoiles après la lune, ce sont les étoiles que les joueurs du Paris Saint-Germain
00:07 aimeraient bien pouvoir toucher et malgré tout chaque année à la même saison.
00:11 On a le sentiment que le club de la capitale est face à un plafond de verre.
00:15 On en parle avec notre invitée Myriam Ben Salah. Bonjour à vous !
00:17 - Merci pour l'invitation. - Et bienvenue sur Sud Radio.
00:20 Vous êtes journaliste et fondatrice du média Sport & People News.
00:25 Le Paris Saint-Germain qui a perdu contre le Barça, c'était une surprise cette semaine au Parc des Princes
00:32 et qui est condamné à gagner à Barcelone cette semaine. Est-ce que c'est crédible ?
00:37 Oui, tout à fait. En plus, il n'y a qu'un but d'écart entre les deux équipes, donc tout est jouable.
00:42 Et surtout à ce niveau de la compétition, on peut croire à cette victoire parisienne
00:47 parce qu'à ce niveau-là, toutes les équipes se valent.
00:49 À ce niveau physique et technique, tout va bien. Toutes les équipes se valent et sont équivalentes.
00:55 Et puis surtout, toute la différence se fera sur l'état d'esprit.
00:58 Oui, sur l'état d'esprit. Justement, l'état d'esprit des Parisiens est ce qu'il a laissé à désirer
01:02 lors du dernier match. Kylian Mbappé a été particulièrement critiqué.
01:06 C'est vrai. Mais s'il nous fait un beau match, à l'image d'Embellez sur ce match aller, on peut prétendre une victoire.
01:13 Et pourtant, on a l'impression que les Parisiens, au même stade de la compétition,
01:16 arrivent toujours avec des joueurs qui sont en pleine forme et d'autres qui manquent à l'appel.
01:19 Comment ça se fait que tout le monde ne soit pas au Diepfazon ?
01:21 Ça, c'est l'état d'esprit qui se transmet par l'entraîneur.
01:25 On peut le voir avec Monsieur Didier Deschamps avec l'équipe de France,
01:28 qui est un catalyseur d'énergie, qui nous permet d'aller chercher la gagne, comme on dit.
01:32 Mais c'est vrai que ça s'apprend aussi très jeune en formation.
01:35 Donc ça, c'est quelque chose, c'est peut-être le mal français.
01:38 On voit bien que nos deux équipes aussi en compétition européenne, Marseille et Lille,
01:43 ont aussi raté leur match cette semaine.
01:45 Et c'est vrai que ça, c'est un mal français. Il faut le résoudre.
01:49 Il faut le résoudre, sauf que tous les ans, comme je vous le disais, on se dit la même chose.
01:52 Les clubs français sont souvent très bons,
01:55 mais en Coupe d'Europe, ils tombent toujours sur plus fort qu'eux,
01:58 même quand ils se voyaient favoris. On voyait le PSG favoris contre le Barça.
02:02 C'est vrai, mais après, c'est la faute à pas de chance.
02:04 Il y a plein, il y a un concours de circonstances.
02:05 Il faut aussi un bon Mbappé. Il n'a pas été à la hauteur du match ce mercredi soir.
02:11 Et comment on l'explique ?
02:13 Il y a peut-être une pression aussi.
02:14 Le fait qu'il a annoncé très tôt dans la saison qu'il quittait Paris Saint-Germain.
02:19 Le fait qu'il veut tellement tout gagner tout d'un coup,
02:22 parce qu'il est en ligne de mire pour gagner le Ballon d'or et plusieurs Ballons d'or.
02:25 C'est parce qu'il a montré cette semaine contre le Barça, justement, qu'il voulait tout gagner.
02:30 Mais c'est aussi de la pression psychologique qu'on peut lui attribuer.
02:35 Et puis, il faut être dans le match.
02:37 Ça revient à cet état d'esprit. Est-ce qu'on est taillé pour l'événement ?
02:40 Est-ce qu'on peut tenir cette pression qui est aussi très intense ?
02:46 Et cette pression sur un match de Ligue des Champions, ce n'est pas que 10 minutes.
02:48 Avoir ce pressing haut, surtout avec le Barça,
02:51 pour les 90 minutes, il y a quelques grandes équipes comme le Barça, le Real Madrid ou le Bayern
02:56 qui ont réussi sur quelques matchs à tenir cette pression sur 90 minutes.
02:59 Mais c'est très très rare.
03:00 Ça fait plus de 10 ans que les quatariens ont racheté le Paris Saint-Germain.
03:05 Ils lui ont donné une autre dimension, très clairement.
03:08 Avant ça, on le rappelle, ce club n'avait gagné que quelques titres de champion de France.
03:13 Aujourd'hui, c'est le club le plus titré du championnat.
03:15 Pourquoi on a l'impression que Paris survole la Ligue 1,
03:19 mais que survoler la Ligue 1 ne suffit pas à devenir le meilleur club d'Europe ?
03:24 Déjà, il y a un écart de niveau. C'est important.
03:27 Déjà, dominer la Ligue 1, c'est déjà très très bien.
03:29 Ça nous rappelle aussi les 10 années de l'Olympique Lyonnais,
03:32 qui aussi survolait la Ligue 1.
03:33 En Coupe Européenne, c'était un peu plus délicat.
03:35 Mais il y a cette envie à Paris de gagner, de perforer.
03:38 Depuis l'arrivée de Zlatan Ibrahimovic au club,
03:41 et l'arrivée aussi des Qataris, il y a quand même une envie de performer,
03:45 de gagner et d'avoir une culture un peu plus internationale.
03:49 Donc c'est important. Mais en même temps, c'est un jeune club.
03:51 On ne peut pas lui demander de gagner tout de suite,
03:53 alors que par rapport à des cadeaux comme le Réal de Bayern,
03:56 ou Manchester United, ou Barcelone même,
04:00 on ne peut pas lui demander d'avoir tout de suite une histoire, un vécu,
04:02 alors que c'est un très très jeune club.
04:04 - C'est vrai, c'est un club qui est né dans les années 70,
04:06 et malgré tout qui aligne presque toujours les meilleurs joueurs du monde.
04:10 Ce qui n'est pas forcément le cas des clubs qui l'affrontent.
04:13 Par exemple, le Barça contre lequel le PSG va jouer a des joueurs d'exception.
04:18 C'est une évidence. Malgré tout, il n'y a pas Kylian Mbappé.
04:20 Et pourtant, ça ne suffit pas à Paris.
04:22 - C'est vrai. Si m'appresse, il y a peut-être la faute de pas de chance,
04:24 c'est un concours de circonstances.
04:26 Et puis, il ne faut pas oublier que ce sont des matchs,
04:30 qui ont un enjeu tellement cruciaux, qu'il faut être bon à ce jour-là,
04:34 à ce moment-là, à ce moment-là.
04:37 Et s'il suffit que dans votre préparation, il y ait eu un petit bug, un petit couac,
04:41 ou il y a une information qui est mal passée, on reste humain.
04:44 - Oui, c'est ça. - Et c'est aussi l'aspect humain qu'il faut prendre en compte.
04:47 - Et ça promet en tout cas un très beau match-retour.
04:49 Non pas au Campenou devant 100 000 spectateurs à cause des travaux,
04:51 mais dans le stade de Barcelone, le stade de Montjuic.
04:54 Ce sera mardi prochain, 21h. FC Barcelone, PSG.
04:58 On verra si les Parisiens infligent une remontada aux Catalans.
05:01 Ce serait une belle revanche après tout.
05:03 Après l'humiliation d'il y a quelques années.
05:06 Merci beaucoup en tout cas d'être intervenue sur Sud Radio, Myriam Ben Salah.
05:09 Je rappelle que vous êtes journaliste et fondatrice du média Sports & People News.
05:14 Je vais y arriver quand même.
05:16 - Si c'est possible, juste de terminer, de dire un bravo aux supporters des collectifs Ultra Paris
05:21 pour leur magnifique tifo.
05:23 Parce que ce qui est important aussi sur un tel match, c'est aussi le 12e homme.
05:26 - On le rappelle, les supporters parisiens avaient montré une image de Maître Yoda,
05:30 personnage emblématique de la série Star Wars lors de ce match.
05:34 On verra ce qu'ils feront dans le barcage des visiteurs à Barcelone mardi prochain.