La tête de liste Renaissance aux élections européennes, Valérie Hayer, revient sur la crise agricole qui frappe la France : «Je ne veux pas opposer agriculture et environnement».
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00:00 Sur les produits phytosanitaires, le principe "pas d'interdiction sans solution",
00:03 ça tombe bien, c'est nous qui l'avons acté et qui avons posé ce principe-là.
00:08 C'est le changement sur l'ensemble des produits phytosanitaires.
00:12 On veut accompagner les agriculteurs pour utiliser moins de produits phytosanitaires,
00:16 mais la règle de principe, c'est "pas d'interdiction sans solution".
00:20 Ce n'est pas ce que vous avez fait le plus mal.
00:21 On a vu dans la séquence qu'on vient de voir, qu'on vient de traverser,
00:25 la colère du monde agricole s'exprimer.
00:27 La colère s'est exprimée tant vis-à-vis de mesures nationales que vis-à-vis de mesures européennes.
00:31 Il y a des ajustements qui ont été faits au niveau national et au niveau européen.
00:35 Moi, je ne veux pas opposer agriculture et environnement.
00:39 Depuis le début du mandat, on s'est battu.
00:41 Je me suis battue personnellement d'abord pour sécuriser le budget de la politique agricole commune.
00:45 C'est 10 milliards d'euros.
00:46 Ensuite, on a négocié cette politique agricole commune pour qu'elle accompagne mieux les agriculteurs
00:52 dans la transition environnementale, qu'elle soit plus rémunératrice,
00:54 qu'elle crée les conditions de garantir notre souveraineté alimentaire.
00:58 Et d'ailleurs, votre collègue, votre futur collègue, Nicolas Bay, l'a voté, cette politique agricole commune.
01:03 Donc, il a voté les contraintes de la PAC, mais il ne vote pas le budget qu'on donne à nos agriculteurs.
01:10 Et donc, oui, on est en soutien du monde agricole.
01:13 Sur la transition environnementale, on accompagne nos agriculteurs
01:17 et on fait des ajustements quand c'est nécessaire.
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