• l’année dernière
C’est l’un des seuls équipements construits spécialement pour les Jeux olympiques. Après deux ans et demi de travaux, ça y est, le Centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis est terminé et est inauguré par le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi 4 avril.

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Transcription
00:00 Très heureux, très fier d'être là,
00:02 dans ce centre aquatique olympique.
00:04 Et vraiment, je remercie tout le monde
00:07 pour le travail qui a été fait.
00:09 Les délégués interministériels de Jeux olympiques successifs,
00:13 Jean Castex et Michel Cadot,
00:15 M. Ferrand à la tête de la Solideo,
00:18 la ville de Paris, la région, Ile-de-France,
00:21 le département de Seine-Saint-Denis,
00:23 Plaine-Commune et la ville,
00:25 ainsi que l'ensemble des villes partenaires
00:26 qui ont fait un travail remarquable
00:28 et qui ont cofinancé avec la métropole et l'Etat,
00:32 justement, cette structure.
00:34 Et puis remercier les architectes,
00:36 l'ensemble des corps de métier et entreprises,
00:40 les compagnons qui se sont ici relayés
00:42 et qui ont permis de tenir le budget et les délais
00:44 qui avaient été décidés par nos JO
00:46 et en particulier recalibrés en 2020,
00:48 et d'offrir cette structure pour nos Jeux olympiques
00:50 et paralympiques.
00:51 Et donc le Cojo va maintenant avoir à la gérer
00:54 et à faire réussir ces Jeux
00:55 et les 3 épreuves qui s'y tiendront.
00:58 Donc le water polo, le plongeon,
01:01 les épreuves de plongeon et la natation artistique.
01:06 Et ensuite, comme vous l'avez compris,
01:07 c'est aussi pour nous un des grands éléments d'héritage.
01:10 Et c'est tout le projet que nous avions collectivement
01:13 présenté à la fois au comité international olympique
01:16 et porté pour les Françaises et les Français,
01:19 c'est que ces structures soient pérennes.
01:20 Et donc vous voyez là les 5 000 places
01:23 et les gradins qui sont pour les Jeux,
01:26 qui sont faits d'ailleurs de manière, eux aussi, durable,
01:30 puisque c'est une entreprise qui fait du recyclage
01:32 de bouchons plastiques qui a fait tous ces sièges
01:34 et ces gradins,
01:36 en même temps que, comme vous l'avez vu,
01:37 la structure est en bois, qui permet d'économiser l'énergie
01:40 et de faire une structure durable.
01:42 Eh bien cette structure-là, elle sera ensuite modulée
01:45 après les Jeux,
01:46 pour pouvoir faire un complexe sportif
01:48 pour l'ensemble des habitants,
01:50 continuer à accompagner des jeunes
01:52 dans les activités, justement, aquatiques et la natation,
01:56 mais aussi offrir des structures d'escalade,
01:58 de football et de paddle.
02:01 Donc c'est cette continuité, cet héritage.
02:04 Alors au-delà de cette inauguration
02:06 et de ce moment très important à 120 jours
02:08 de nos Jeux olympiques et paralympiques,
02:10 c'est aussi l'occasion de saluer l'effort collectif de la nation
02:14 qui est fait pour le sport en France.
02:16 En effet, ce bassin viendra compléter les 18 bassins
02:20 qui ont été ainsi parachevés en Seine-Saint-Denis.
02:24 Et je veux vraiment saluer le travail de l'ensemble des élus
02:26 et du département, parce que c'est vraiment tout un plan
02:28 qui a été mis en oeuvre.
02:29 On a 10 piscines qui ont été rénovées,
02:30 18 bassins qui ont été ainsi constitués,
02:32 ce qui va permettre à beaucoup de jeunes, justement,
02:35 de pouvoir apprendre à nager
02:37 et pouvoir mener ces activités aquatiques
02:41 dans le département.
02:43 Depuis 2017, nous avons rebâti 275 piscines,
02:48 ce qui est inédit et ce qui est un effort, là aussi,
02:50 de la nation en vue de nos Jeux.
02:54 Et on a aujourd'hui 800 000 jeunes
02:56 qu'on a mis ou remis à la natation
02:58 à travers toutes les initiatives
02:59 qu'on a prises ces dernières années.
03:01 Je veux remercier la ministre, sa prédécesseure,
03:03 aussi ses prédécesseurs, qui ont été très impliqués
03:07 pour, justement, apprendre aux jeunes,
03:08 et en particulier dans les milieux les plus défavorisés,
03:11 qui souvent, et encore, je dirais, plus souvent,
03:14 quand ils habitaient paradoxalement près de la mer,
03:16 n'apprenaient pas à nager.
03:17 Et donc, on va poursuivre ce plan
03:19 bien au-delà des 800 000 pour continuer.
03:23 Plus largement, et je finirai par là,
03:25 c'est tout l'héritage au-delà de ces structures des Jeux.
03:28 Vous savez, j'avais pris l'engagement
03:30 de 5 000 structures sportives.
03:32 On est à 5 500.
03:34 On continue au-delà de ça,
03:35 puisqu'on veut aussi continuer à bâtir avec les écoles
03:37 et les élus plus de structures sportives.
03:39 Donc, on a déjà cet héritage qui est très fort
03:42 au-delà des structures même des Jeux olympiques
03:45 et paralympiques.
03:46 On a maintenant 90 % de nos enfants en primaire
03:50 qui ont cette demi-heure de sport qu'on a mise en place,
03:54 les 30 minutes, comme vous le savez,
03:55 qui sont aussi importantes.
03:57 Et donc, on sera là d'ici quelques semaines à 100 %.
04:00 On va continuer d'accompagner, justement,
04:03 l'ensemble des enseignants, des familles, des jeunes
04:05 pour qu'on ait, justement,
04:07 cette demi-heure de sport à l'école partout.
04:10 Et puis, on a nos 2 heures de sport en plus au collège,
04:12 où là, je veux vraiment qu'on fasse,
04:14 avec l'ensemble des collectivités,
04:15 un effort supplémentaire,
04:16 parce qu'il y a encore des endroits où c'est difficile
04:18 à mettre en place en raison du transport
04:20 pour aller vers du péri-scolaire.
04:22 Et donc là, j'ai demandé au ministre des Sports
04:24 et de l'Education nationale de faire un travail très fin
04:27 avec l'ensemble des collectivités
04:28 pour qu'on puisse, justement, aller au bout de cet effort
04:30 qui est, pour moi, indispensable.
04:33 Parce que c'est ce qu'on veut faire avec ces Jeux.
04:34 C'est évidemment accueillir le monde,
04:37 que nos athlètes nous ramènent beaucoup de médailles,
04:39 que ce soit un moment de fierté française inouïe.
04:43 Mais on veut aussi que ça reste
04:45 et qu'on ait des structures qui restent,
04:47 comme on l'a fait avec le village olympique,
04:48 comme on le fait avec ce centre aquatique,
04:50 et qu'on change les habitudes de la nation,
04:53 et qu'on mette le sport au coeur du projet éducatif,
04:57 qu'on mette le sport au coeur de nos vies,
04:58 parce que c'est bon pour la confiance en soi,
05:00 c'est bon pour la santé, c'est bon pour l'épanouissement,
05:03 et c'est un formidable outil de prévention
05:06 pour les plus jeunes et les moins jeunes.
05:08 -M. le Président, pendant votre rapport,
05:09 j'ai une question sur la cérémonie de l'éducation.
05:11 Vous avez reçu à la Cameroon le 19 février à l'Elysée,
05:15 et que voulez-vous montrer exactement ?
05:17 Est-ce que c'est votre idée qu'elle s'adapte
05:18 aux difficultés pour les années à venir ?
05:19 -Alors d'abord, je salue tout le travail qui est fait
05:21 sous l'autorité de Tony sur les 4 cérémonies,
05:24 parce qu'il y a 2 cérémonies d'ouverture,
05:26 2 cérémonies de plus de peinture,
05:27 et je pense qu'il ne faut pas l'oublier.
05:29 Et Thomas Joly a été sélectionné,
05:32 et c'est lui qui pilote tout cela,
05:33 et donc j'ai vu à plusieurs reprises Tony Estanguet,
05:35 Thomas Joly, leurs équipes, et plusieurs artistes,
05:38 et donc en particulier Mme Ayanna Kamara que vous évoquiez,
05:42 mais après, le reste appartient à la direction artistique
05:45 et à M. Joly.
05:46 -Vous avez reçu l'événement vous-même ?
05:47 -Je l'ai reçu à la demande, mais je ne vous en dirai pas plus,
05:51 parce que je ne suis pas le directeur artistique
05:52 de la cérémonie ni d'ouverture des Jeux olympiques
05:55 ni de clôture des Jeux olympiques paralympiques.
05:58 -Vous avez l'étaque de Marine Le Pen qui dit...
06:00 -Ah non, mais je pense, alors. Ca, c'est autre chose.
06:02 Alors, là, je vous réponds sur comment on organise
06:05 ces cérémonies et les responsabilités.
06:07 La responsabilité du cojo, du directeur artistique
06:10 qui fait avec ses équipes un travail remarquable,
06:12 il a plusieurs partenaires artistiques,
06:13 il discute avec beaucoup d'artistes,
06:15 et je pense que c'est aussi bien qu'il y ait un peu de mystère,
06:18 de suspens, parce que ça va avec ces cérémonies.
06:20 Ensuite, le nom d'une artiste a été évoqué.
06:24 Ecoutez, moi, je constate une chose,
06:26 c'est une artiste qui est, je crois,
06:29 pour parler en bon français, la plus streamée
06:31 parmi les artistes francophones.
06:33 Elle est partagée, elle parle à bon nombre de nos compatriotes,
06:37 et je pense qu'elle a tout à fait sa place
06:38 dans une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux.
06:41 Je ne dévoilerai pas ici les détails,
06:44 mais si elle fait partie avec d'autres artistes
06:46 de cette cérémonie, je pense que c'est une bonne chose,
06:48 parce que ces Jeux et ces cérémonies
06:51 doivent nous ressembler.
06:53 Et donc, elle participe, justement,
06:55 aussi de la culture française, de la chanson française.
07:01 Vous parlez d'Aïana Kamoura et d'Ibkhaïf aussi.
07:04 Je ne me piégerai pas, je ne dévoilerai pas le détail.
07:06 En tout cas, je veux défendre ici ces choix
07:10 et défendre le fait qu'il doit y avoir une liberté artistique,
07:13 et il ne faut pas ici faire de politique.
07:17 Et je pense que derrière cette liberté artistique,
07:18 il doit y avoir la volonté, et que je veux ici protéger,
07:22 d'abord d'être libre, de choisir les artistes
07:24 qui se produiront, de s'assurer qu'ils représentent
07:27 la France dans sa diversité, dans son rayonnement,
07:31 dans tous ses arts et son excellence.
07:33 -Vous êtes en place avec le président.
07:35 -Non, je ne vais pas entrer dedans.
07:37 Non, je ne fais pas... Pardon ?
07:38 -On connaît le centre préféré d'Amélie.
07:40 -Oui, oui.
07:41 Non, je lui ai dit à elle, mais je ne rentrerai pas là-dedans.
07:44 Je ne vais pas faire de commentaire au-delà de ça.
07:46 -M. le président, la menace terroriste est très forte.
07:48 Vous l'avez rappelé récemment.
07:51 Est-ce qu'il est prudent, l'Egypte,
07:52 de maintenir la cérémonie d'ouverture
07:55 de l'ombre de la Célimonie ?
07:57 -Nous devons avoir de l'ambition.
08:00 Nous en avons pour le pays,
08:02 et nous le faisons en étant professionnels et organisés,
08:04 c'est-à-dire en prévoyant, en nous organisant,
08:08 et en ayant une appréciation en temps réel.
08:09 Et donc, oui, il faut assumer cette cérémonie d'ouverture.
08:12 Il faut la préparer avec beaucoup de force.
08:14 Et la France, c'est un pays qui est,
08:16 depuis malheureusement plusieurs années,
08:18 sous la menace terroriste.
08:20 Nous le savons, elle est parfois exogène,
08:21 elle est parfois endogène, comme on dit.
08:23 Et c'est malheureusement ce que nous avons eu à vivre
08:25 dans beaucoup d'attentats ces derniers temps.
08:27 Nous avons d'ailleurs rehaussé la vigilance
08:29 et la posture vigipirate suite aux attentats de Moscou.
08:34 Et donc, nous serons prêts.
08:35 Et ensuite, nous préparons plusieurs scénarios,
08:38 comme je l'ai déjà dit en décembre.
08:40 Si la menace devait évoluer,
08:43 si on considérait que les circonstances l'imposent,
08:46 nous avons des scénarios de repli.
08:48 Mais le scénario privilégié,
08:51 celui que nous préparons, celui que nous assumons,
08:53 celui que nous voulons,
08:54 c'est évidemment celui qui a été prévu
08:57 avec l'ensemble des organisateurs
08:58 et dont les détails seront dévoilés en temps et en heure
09:01 pour ce qui est de ce que nous sommes en train de construire.
09:04 -Vous évoquez la menace terroriste.
09:07 Hier, il y a eu un coup de fil entre les ministres
09:09 de la Défense français et russes.
09:11 C'est le premier depuis un bon moment.
09:13 Quel était le motif de ce coup de fil ?
09:16 Est-ce qu'on se comprendit en l'enjeu des Russes ?
09:19 Vous pensez que c'est une voie à explorer, à poursuivre,
09:22 pour continuer à discuter avec eux ?
09:25 -Ecoutez, je demandais en effet aux directeurs des services
09:28 et aux ministres compétents d'avoir des échanges techniques
09:30 avec leurs homologues,
09:32 parce que nous disposions d'avoir...
09:34 Je vais passer un message de solidarité.
09:37 Et ensuite, parce que nous disposions d'informations utiles,
09:39 je ne vais pas ici révéler,
09:42 sur, justement, les origines et l'organisation
09:44 de cet attentat.
09:46 Quant au compte-rendu qui, en effet, le ministre des Armées
09:49 a fait un compte-rendu factuel,
09:51 comme les ministres ont l'habitude de le faire
09:52 quand ils parlent à leurs homologues,
09:54 les commentaires, pour partie du côté russe,
09:58 ont été, en effet, baroques et menaçants.
10:02 Ce n'est pas nouveau.
10:06 Mais nous ne justifions pas.
10:08 -Qu'est-ce que vous entendez par "baroque" ?
10:10 -C'est ridicule, si vous voulez le dire autrement.
10:12 De dire que la France pourrait être derrière,
10:13 que les Ukrainiens sont derrière, tout ça n'a aucun sens.
10:15 Ca ne correspond pas à la réalité.
10:17 Mais c'est une manipulation de l'information,
10:19 ce qui fait partie de l'arsenal, si je puis dire, de la guerre,
10:23 telle qu'il est utilisée aujourd'hui par la Russie.
10:25 Il faut en être conscient.
10:26 Donc je ne veux pas ici commenter
10:29 ce qui n'a vraiment aucun intérêt.
10:30 Vous avez totalement raison de vous dire.
10:32 On n'a absolument pas à nous justifier.
10:33 D'ailleurs, nous ne nous justifions pas.
10:35 Mais on a à faire un travail conjoint
10:39 avec tous ceux qui sont touchés par le terrorisme.
10:41 Et quand on dispose d'informations,
10:42 d'avoir les échanges techniques.
10:43 Ca, c'est notre responsabilité.
10:44 -C'est la preuve d'une montée croissante
10:46 de tensions entre la France et la Russie ?
10:47 -Je pense que c'est une montée,
10:49 c'est la démonstration de ce que je vous dis
10:51 depuis le début d'année.
10:52 C'est un accroissement de la posture agressive de la Russie.
10:56 Et ça ne se passe pas qu'avec la France.
10:59 Je vous invite à regarder ce qui a été fait
11:00 en termes de fluide d'informations
11:02 sur des hauts responsables militaires allemands.
11:06 Ce qui a été fait à l'égard de l'Allemagne,
11:08 du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
11:11 Certains responsables russes ont dit
11:12 qu'ils étaient derrière l'attentat quelques jours après.
11:15 Il y a une succession d'informations
11:17 dont on sait qu'elles sont fausses
11:19 qui correspondent à des postures menaçantes.
11:21 -Vous prévoyez à l'heure de l'annonce
11:22 une question concernant la jeunesse aussi par extension.
11:25 On a pris aussi une question
11:26 de la ministre de l'Education nationale.
11:28 Il y a eu cette agression à Montpellier
11:30 par cette jeune Samara, 14 ans, devant son établissement.
11:33 Il y a sa maman qui témoigne,
11:34 qui dit qu'elle avait alerté l'établissement
11:35 en disant que si elle sortait l'établissement,
11:38 elle risquait d'être attaquée, agressée.
11:40 -D'abord, je veux vraiment avoir un mot de solidarité
11:43 pour cette jeune fille, pour sa famille.
11:45 Il n'y a rien qui justifie, qui serait accepté,
11:48 le fait qu'une jeune fille, une adolescente,
11:53 est ainsi agressée par plusieurs jeunes de son âge.
11:57 Après, j'ai eu des premiers retours
11:59 de la part du préfet et du rectorat.
12:02 Nous sommes en train de consolider les informations.
12:03 Il y a aussi un travail de la justice qui est en cours.
12:06 Donc je serai à ce stade très prudent
12:09 pour ne pas qualifier les choses.
12:11 Je sais aussi que beaucoup de diligences ont été prises
12:13 par la communauté pédagogique.
12:15 Et je pense qu'il est important, dans ce moment-là,
12:17 d'abord d'être aux côtés de cette jeune fille, de sa famille,
12:20 de lui apporter tout notre soutien,
12:22 d'être extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits,
12:24 ce qui a été immédiatement fait par la justice et la police,
12:27 et d'établir la vérité pleine et entière.
12:30 Et donc je souhaite qu'elle s'établisse dans la sérénité
12:32 et qu'on en tire ensuite toutes les conséquences.
12:34 (Propos inaudibles)
12:36 C'est pour ça que je préfère...
12:39 J'aime bien commenter les choses,
12:42 surtout prendre des décisions, quand je suis sûr des faits.
12:44 Donc j'attends le retour plein et entier
12:47 des travaux de la justice,
12:48 mais aussi de la préfecture et du rectorat.
12:50 J'attends les faits et je vous dirai...
12:52 Et je n'ai, vous savez, sur ces sujets,
12:54 jamais fait preuve de quelque faiblesse que ce soit.
12:57 Mais je voudrais être sûr que ce soit de cela
12:59 dont il s'agit par esprit sérieux.
13:01 (Propos inaudibles)
13:03 On a le droit de parler des Jeux olympiques
13:04 et paralympiques aussi.
13:05 (Propos inaudibles)
13:07 Je n'ai aucun doute.
13:08 Oui, je n'ai aucun doute,
13:09 y compris en termes informationnels.
13:11 Elle alimente tous les jours le fait
13:12 que nous ne pourrions pas faire ceci ou cela,
13:14 que ce serait un risque.
13:15 Et c'est pour ça aussi qu'il faut tenir.
13:16 Et la force d'âme, la confiance en soi,
13:21 le rapport à la vérité sont la force des démocraties
13:24 et des grandes nations.
13:26 Et ces Jeux olympiques et paralympiques,
13:28 on les prépare collectivement.
13:29 Il y a un travail colossal qui est fait par les élus
13:31 qui sont ici autour de moi, par leur service,
13:33 par le monde sportif, par les services de l'Etat.
13:37 Mais bien sûr, regardez.
13:39 Enfin, je veux vraiment insister sur un point
13:41 parce qu'il est inédit.
13:42 Et regardez avec un peu de profondeur de chance
13:44 ce que sont l'histoire des Jeux,
13:46 ce qu'ont été les Jeux précédents.
13:48 Nous livrons les équipements sur lesquels nous nous étions engagés
13:52 et nous nous poussons ensemble à l'été 2017.
13:54 On les livre au budget qui était prévu
13:56 et on les livre au temps qui est prévu.
13:58 Ici, on a même un mois d'avance.
14:01 Rappelez-vous les chiffres de dérapage qu'il y avait
14:04 il y a 5 ans, 10 ans, 15 ans,
14:06 plutôt 4 ans, 8 ans, 12 ans.
14:09 Ça n'avait rien à voir.
14:10 Donc il y a un collectif qui est engagé,
14:13 qui travaille dur et qui fait quelque chose
14:16 qui va être au rendez-vous de l'excellence
14:17 et qui sera durable.
14:19 Donc on fait...
14:20 Non, c'est totalement faux.
14:21 -181 millions de mètres quatre-vingts.
14:22 -Non, non, non, non, pardon.
14:24 Le chiffrage qui a été donné par rapport au début,
14:26 il y a plus 15 %, c'est plus 15 %,
14:27 et le chiffrage de 2020 est totalement tenu
14:30 dans une période où vous avez eu le Covid,
14:32 l'inflation, la guerre, le village olympique.
14:34 C'est totalement le budget.
14:36 Donc je veux ici rétablir les choses.
14:37 Le chiffrage qui est exposé et qui avait été prononcé,
14:40 c'est ce que nous avons collectivement refusé,
14:42 c'est celui où nous aurions fait ici
14:45 toutes les épreuves de natation.
14:46 Et c'est ce qui a d'ailleurs présidé au choix
14:48 d'aller mettre ces épreuves à l'aréna ensuite,
14:50 donc dans un autre département au sein.
14:52 Mais on l'assume parce qu'on aurait fait une structure
14:54 qui, au-delà d'exploser les coûts de fabrication,
14:57 aurait surtout été insoutenable pour les collectivités locales
15:00 en termes de fonctionnement.
15:02 Et donc il y a toujours eu de la concertation,
15:04 du sérieux, du professionnalisme.
15:06 Et donc ce qui vaut pour les infrastructures
15:08 vaudra pour la sécurité, les transports,
15:11 les cérémonies d'ouverture et de clôture.
15:12 Et donc on doit avoir confiance en nous.
15:14 -On ne verra pas ce qu'il y a d'en haut ?
15:17 -Je ne fais pas le staffing des différentes fédérations.
15:20 -Sur les athlètes russes et biélorusses,
15:22 Mme la maire de Paris a dit
15:23 qu'on n'était pas les guerriers à Paris.
15:25 Cette question a fluctué. On n'est même pas sûrs qu'ils viennent.
15:27 Quelles sont les dernières informations
15:28 dont vous disposez ? Et comment vous vous positionnez
15:30 par rapport à la délégation russe et biélorusse ?
15:31 -J'ai toujours eu la même position,
15:32 qui est d'accompagner le travail du CIO.
15:36 Et c'est l'engagement que j'ai pris
15:37 quand nous avons accueilli ces Jeux.
15:39 C'est-à-dire que c'est le comité international olympique
15:42 qui, en concertation avec ces fédérations,
15:44 prend en responsabilité ces décisions,
15:46 parce que ce sont des décisions sportives.
15:49 Elles ont déjà été extrêmement claires
15:50 sur l'absence de drapeau, de délégation.
15:52 Et donc, aujourd'hui, des athlètes à titre individuel,
15:56 avec aussi des règles de déontologie, de respect,
15:59 et sans hymne, sans drapeau...
16:02 -Sur les bienvenus ou pas ?
16:04 -Mais on accueille le monde entier ici.
16:06 Et on l'accueille dans l'esprit olympique.
16:08 C'est clair. Et donc, moi, je n'ai pas changé de position
16:11 à l'égard du CIO.
16:12 -Au sujet des transports, vous vous inquiétez, par exemple,
16:14 qu'on a eu...
16:15 Est-ce que ça fait partie des sujets de concentration
16:16 qui vous restent dans ces engagements ?
16:18 -Mais tout est un sujet de vigilance et d'engagement.
16:21 Rien n'est un sujet d'inquiétude ou de paralysie.
16:25 Voilà l'état d'esprit qui, depuis le 1er jour,
16:28 est le mien et le nôtre.
16:29 C'est-à-dire qu'on travaille avec ardeur et détermination
16:33 sur chaque détail.
16:35 On sait que, parfois, il y a plus de travail
16:36 sur certains sujets que sur d'autres.
16:38 On sait que, jusqu'à la dernière seconde,
16:40 et même jusqu'à la toute fin, rien n'est joué,
16:43 mais on ne le fait pas avec inquiétude.
16:45 On le fait avec engagement,
16:47 professionnalisme et détermination.
16:49 C'est cet esprit-là qu'on doit avoir.
16:50 Et donc, oui, il y a des risques,
16:52 mais vous savez, il y en a dans la vie.
16:53 Et la meilleure façon de ne pas courir de risques,
16:54 c'est de ne rien faire.
16:56 Simplement, je ne crois pas que ce soit le projet
16:57 de la nation française, et ça ne l'a jamais été.
17:00 Et donc, de la 1re seconde, et même un peu avant,
17:03 dès que la flamme arrivera, le 8 mai prochain à Marseille,
17:06 j'y serai aux côtés de Tony, des élus et autres.
17:09 Durant tout le parcours de cette flamme
17:11 sur le territoire métropolitain et ultramarin,
17:14 des 4 cérémonies d'ouverture et de clôture
17:16 jusqu'à la dernière seconde
17:18 de la clôture des Jeux paralympiques,
17:21 nous serons déterminés, vigilants au travail.
17:25 Voilà. Et on les réussira tous ensemble.
17:28 Et ça rendra la nation fière, je peux vous le dire.
17:30 -C'est hyper important.
17:31 Vous avez une communauté à l'hypothèque.
17:32 Je me souviens, vous baignez dans la Seine.
17:33 Vous avez une piscine derrière vous.
17:35 Est-ce que vous vous entraînez ?
17:36 -Mais la Seine et la Marne sont baignables.
17:38 D'ailleurs, j'aurais pu le dire,
17:39 parce que ça fait partie aussi de ces acquis.
17:41 On aura 23 sites de baignade, au moins,
17:43 qui seront consolidés sur la Seine et la Marne.
17:45 Et donc, on va valoriser l'ensemble de ces sites.
17:47 Parce qu'au-delà du fait que c'est un moment incroyable
17:51 pour les athlètes, pour nous tous,
17:53 et qui sera très visible pour le monde entier dans la Seine,
17:55 on aura, pour les Franciliens, dans la Seine et la Marne,
17:59 ces 23 sites de baignade, ce qui est inédit,
18:01 ce qui va changer la vie de beaucoup de Franciliens
18:04 et plus d'un milliard d'euros d'investissement collectif.
18:08 Je ne vais pas vous donner la date.
18:09 -Vous serez à vos préventions. -Bientôt.
18:10 -Vous avez vraiment faim ou c'est une blague ?
18:14 -Pardon ?
18:15 (Rires)
18:16 Mais on verra, il y a plein de sites.
18:19 Mais je n'ai pas l'habitude de plaisanter.
18:21 Bon courage à vous.

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