Revue de Presse du 2 Avril 2024 avec Mouhamed Alimou Ba
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00:00 Yomai Topkrono Bishron de Nair Solanel, le journal inquiète pour marquer justement cette solennité.
00:08 Mon confrère saisit la figure du nouveau président marchant seul sur le tapis rouge,
00:14 mise en scène d'entrée d'écore de bienvenue,
00:17 comme pour dire que c'est désormais à lui seulement que revient la responsabilité de remplir la charge de président de la République du Sénégal.
00:26 Et pour ce faire, Yomai va prêter seulement, vous le savez aujourd'hui, et recevoir ainsi les attributs du pouvoir.
00:32 Et le journal constate que pour l'événement, un partenaire en partenaire de chef d'État est déjà à Dakar.
00:38 Le témoin note que devant le peuple sénégalais, devant le peuple souverain, le président Yomai va prêter seulement.
00:44 Et le journal se saisit de la formule qui s'y est à l'exercice.
00:48 Moi, Bassirou Yomai, faillis, je jure, point, ligne.
00:52 Le journal ne poursuit pas, comme pour dire que tout est dans le verbe de ce premier groupe juré qui exprime là l'action du sujet jeu.
01:00 Et c'est toute la symbolique qui semble, que semble plutôt rechercher le conflit.
01:05 Quand dire, c'est faire, mais passons.
01:08 Le conflit note que ce sont les nouvelles autorités qui ont voulu la cérémonie sobre, et la font d'ailleurs à Huclum.
01:16 Et c'est justement ce que les patriotes entendaient, les militants et sympathisants de ce parti politique qui contestent.
01:22 C'est que pour le quotidien, les urgences ou les enjeux sont ailleurs.
01:27 Et pour cela, Yomai fait peut-être profil bas d'entrée.
01:31 Le journal le saisit sur une nouvelle note, celle basse, sud quotidien, indique que Yomai entre en scène aujourd'hui,
01:39 prestation de serment le matin, prestation de pouvoir l'après-midi devant les délégations officielles de la CEDIAO.
01:46 C'est dire donc que Macky Sall nous tourne le dos, adjectif numéral cardinal.
01:51 Vous aurez constaté le jeu de sonorité que le journal cherche à établir à travers l'expression consacrée "tourner le dos".
01:58 Sur la photo d'illustration, le photographe saisit le président de dos, les mains jouant, regard au loin, tout de blanc vêtu, image des renaissances.
02:07 Bospil jour a fait le portrait justement de Macky Sall, une enfant peule en pays cédère entre ascension, décadence et renaissance.
02:16 Point d'histoire, mon confrère rappelle la guerre fratricide sous Abdoulaye Wad avec Idriss Ezeke et Karim Wad.
02:24 Macky est là de juger les, de gagner plutôt les élections, il a gagné toutes les élections auxquelles il a participé.
02:30 Macky, grande réalisation, grande dérive aussi, le journal dresse par ailleurs un bilan socio-économique mitigé,
02:38 souveraineté alimentaire reporté, démocratie et liberté saccagées.
02:43 Installé aujourd'hui, Guillaumay va être un président d'exception indique réunie quotidien, le plus jeune des cinq présidents du Sénégal,
02:51 seul opposant ayant gagné au premier tour, seul polygame de l'histoire politique du Sénégal,
02:57 donc les présidents justement, seuls à n'avoir jamais exercé un mandat électif ou une responsabilité au sein de l'exécutif.
03:04 Selon Libération, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre, tribune souhaite d'ailleurs la bienvenue, un bon vent à Macky Sall et bienvenue à Guillaumay Fayez.
03:13 L'Obs note pour sa part que c'est mardi de grâce pour Guillaumay, la consécration de la prison au palais,
03:20 le confrère a demandé à un psychologue de coucher le nouveau président sur son divan et voilà ce que cela donne.
03:27 Il peut être victime de ce que le confrère appelle un syndrome de l'enthousiasme du pauvre.
03:33 Elle a une délibération, affaire Cédina Mohamed Diop, jeune tuée par des policiers à Peking, accusation bien sûr des parents de la victime,
03:42 le journal informe que 6 policiers sont en garde à vue à la division des investigations criminelles en service tous au commissariat de police de Peking.
03:51 Ils sont poursuivis pour meurtre, le journal note que le jeune a été tabassé à mort par les mises en cause au Technopole, c'est un témoignage accablant qui a perdu les hommes.