La journaliste Gabrielle Cluzel au sujet du proviseur du lycée Maurice Ravel, contraint de quitter ses fonctions : «Le sujet n'est pas celui simplement de l'Éducation nationale qui n'est qu'une manifestation. Le sujet est extrêmement général et est celui des coups de boutoir de l'islam radical sur notre société. Il faudrait changer de paradigme, prendre conscience de cette menace extrêmement forte qui nous mine».
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00:00 Le problème, c'est que le sujet n'est pas celui simplement de l'éducation nationale.
00:04 L'éducation nationale n'est qu'une manifestation.
00:07 Le sujet est extrêmement général et il est celui des coups de boutoir de l'islam radical
00:14 sur notre société de façon générale.
00:16 On peut citer les hôpitaux et presque les transports,
00:23 enfin, moult domaines de notre vie quotidienne.
00:26 Alors, l'éducation nationale, évidemment, c'est spécialement prégnant
00:29 parce qu'il se trouve que cet islamisme travaille des personnes extrêmement jeunes.
00:33 On dit oui, c'est l'école qui a attaqué parce qu'elle a un symbole.
00:36 Non, enfin, oui et non, parce que c'est essentiellement
00:38 parce que cet islam radical se niche chez des personnes extrêmement jeunes,
00:43 donc ce qui n'est pas très engageant, évidemment, pour l'avenir.
00:46 Et puis parce que l'école est a priori un lieu de transmission et d'autorité,
00:49 que la transmission est l'autorité de la France.
00:52 Moi, je n'aime pas beaucoup parler ni de république, de laïcité,
00:55 parce que ça ne veut pas dire grand-chose.
00:57 Je rappelle, au Pakistan, il y a une république islamique,
00:59 donc ce n'est pas le mot république qui est important,
01:02 c'est celui de France parce qu'en fait, c'est une contre-société
01:06 contre la France qui est en train de se monter.
01:09 Donc, c'est vrai qu'à partir de ce moment-là,
01:13 l'école est évidemment tête de proue et visée, mais c'est un problème général.
01:18 Et en réalité, quand je vous parlais de déni,
01:20 il n'y a pas la volonté de prendre toute la mesure de ce sujet.
01:24 Moi, je vois déjà qu'on a peur des mots, on parle toujours de laïcité,
01:27 mais pardon, ce n'est pas que la laïcité, le problème, ce n'est pas la laïcité.
01:31 Moi, je n'ai pas vu de proviseurs forcés de partir
01:35 parce qu'ils étaient menacés par des bouddhistes ou des chrétiens.
01:38 Là, il y a un problème lié à l'islam.
01:41 Bon, il faut oser le dire.
01:43 L'autre sujet, c'est de parler de séparatisme.
01:48 Pourquoi aussi parler de séparatisme ?
01:50 C'est très flou, vous voyez, on est dans des circonvocutions
01:52 parce que surtout, on a peur de rentrer dans le vrai sujet.
01:56 Donc, il faudrait changer de paradigme,
01:58 prendre conscience de cette menace extrêmement forte qui nous mine,
02:01 se dire qu'un principe de précaution essentiel serait peut-être de se dire,
02:05 parce qu'évidemment, cet islamisme a été apporté par le cheval de Troyes de l'immigration
02:10 et qu'il rentre une question de nombre dans ce sujet,
02:13 se dire, là, on va appuyer sur la pédale de frein absolument
02:18 parce qu'on n'est pas capable de gérer.
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