• il y a 9 mois
L'ancien directeur du service d'information du gouvernement Philippe Guibert à propos de la volonté du ministère de l'Éducation nationale de mieux défendre le corps enseignant : «Je crois quand même qu'il y a une prise de conscience, une progression. En dehors même de l'Éducation nationale, le 'pas de vagues' est le premier réflexe des administrations».

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Transcription
00:00 - Je vous trouve un peu sévère, parce que je crois qu'il y a une vraie prise de conscience.
00:03 - Ah bah merci.
00:04 - Après que la prise de conscience ne se traduise pas toujours correctement dans les actes,
00:10 il y a eu une parenthèse Papendaye qui incarnait ce pas de vague, malgré ses paroles.
00:15 Parce que, que ce soit sur la bagarre ou que ce soit sur le harcèlement scolaire,
00:18 on ne peut pas dire qu'il ait donné le sentiment qu'il tranchait
00:22 et qu'il voulait aller s'attaquer au cœur du problème.
00:24 Mais je crois quand même qu'il y a une prise de conscience, il y a une progression.
00:28 Le pas de vague, il est constitutif de l'administration.
00:32 J'ai travaillé longtemps dans l'administration.
00:35 En dehors même de l'éducation nationale, le pas de vague est le premier réflexe des administrations.
00:41 Je crois qu'à l'éducation nationale, en particulier depuis Gabriel Attal
00:46 et les décisions qu'il a prises et sur le harcèlement et sur la bagarre,
00:50 il y a une progression et que le cas du proviseur n'est pas un problème de pas de vague.
00:56 [Musique]
01:00 [SILENCE]

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