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Élections européennes : «Je ne conduirai pas de liste», annonce Nicolas Dupont-Aignan
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Transcription
00:00 Ce sujet, cette guerre, impacte les élections européennes.
00:04 Dans les différents sondages, Nicolas Dupont-Union, votre score est très modeste,
00:07 mais chaque point compte dans cette âpre bataille.
00:11 Est-ce que vous allez maintenir une liste souverainiste de Beaula France ?
00:14 Ou alors, compte tenu des difficultés, est-ce que vous vous retirez ?
00:17 Eh bien, je vais vous le dire très franchement, j'ai beaucoup réfléchi.
00:20 Et puis je me suis dit, moi mon rôle, c'est d'être à l'Assemblée nationale.
00:23 J'ai été le seul député de droite à voter contre l'accord avec l'Ukraine.
00:27 Je défends une vision gaullienne de la France,
00:31 donc je resterai à l'Assemblée nationale et je ne conduirai pas de liste.
00:34 Parce que d'abord, il y en a plein de listes.
00:37 Et au moment où la France est en faillite et où il y a ce conflit,
00:39 mon boulot, mon modeste boulot,
00:42 il est de défendre une certaine idée de la France
00:45 et de préparer les échéances suivantes
00:47 qui me paraissent beaucoup plus importantes que les européennes.
00:49 - Il y a encore quelques semaines... - Et comme on ne peut pas tout faire dans la vie...
00:52 J'entends, mais il y a encore quelques semaines, la liste souverainiste,
00:54 votre liste, c'était d'actualité.
00:56 Pourquoi est-ce que vous renoncez ?
00:57 Parce que les circonstances ont changé.
01:02 Mon rôle, c'est d'être à Paris, à l'Assemblée nationale,
01:05 c'est de préparer les deux échéances futures, législatives et présidentielles.
01:08 Et puis, je vais être franc avec vous aussi,
01:10 on aurait pu faire une liste "Debout la France" sans moi.
01:14 Ça aurait été très bien.
01:14 Il y a des personnalités "Debout la France" qui auraient pu la faire,
01:17 mais on n'avait pas les moyens financiers ou du moins,
01:19 on ne voulait concentrer et garder nos moyens financiers
01:22 pour les échéances suivantes,
01:23 parce que moi, j'ai toujours refusé la moindre dette.
01:25 Vous savez, avant de bien gérer la France,
01:28 il faut être capable de bien gérer son parti.
01:30 Moi, j'ai toujours refusé des dettes à mon parti
01:32 parce que je veux être un être libre.
01:33 - Pas de liste, donc, Nicolas Dufour. - Il n'y aura pas de liste
01:35 parce que nous voulons concentrer nos moyens sur les échéances futures.
01:38 - Et comme chaque voix compte... - Et puis, il y a beaucoup de listes.
01:40 - Pour qui vous appelez à votre tour ? - On verra le moment venu.
01:42 Vous voyez déjà tout, vous connaissez les têtes de liste,
01:45 les numéros 2, les numéros 3.
01:46 Ce qui est sûr, c'est qu'il faut faire battre à tout prix la liste...
01:50 - Madame, je ne sais plus son nom. - Valérie Heillet.
01:52 Voilà. Et puis de M. Gluckstein, qui sont dangereux.
01:57 - Dangereux ? - Oui, dangereux.
01:58 Les deux sont dangereux pour la France
02:00 parce qu'ils veulent supprimer la France, la rillée de la carte.
02:03 - Supprimer la France ? - Oui, quand vous transférez
02:04 tous les pouvoirs à Bruxelles, vous supprimez la France.
02:07 Après, vous avez toutes les nuances de souverainisme.
02:10 Du plus souverainiste d'Asselineau, Philippe,
02:12 au après Bardella, Marion Maréchal.
02:14 Et vous voudriez que moi, j'ajoute ma petite musique ?
02:17 Moi, j'ai pas le goût des petites soupes.
02:19 - Voilà. - Ça reste un masque crutant.
02:21 - Ça reste une bataille. - Mais c'est très important.
02:23 - Vous l'aviez menée autrefois. - Mais oui, c'est très important.
02:25 Mais il y a beaucoup de listes.
02:27 Moi, je me concentre sur la France.
02:30 C'est l'enjeu pour moi, en tout cas.
02:32 Notre France est en train de crever.
02:34 Je crois que tout doit être fait pour la sauver.
02:37 Et c'est l'essentiel.
02:37 Maintenant, bonne chance à tous ceux qui y vont
02:39 parce que c'est un humble combat.
02:41 À bon entendeur. Merci, Nicolas Dupont-Hugnon.

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