Dans le détail, la cour ordonne dans un premier temps un complément d'analyse ADN avec des rapprochements encore non effectués, l'idée étant de rapprocher des ADN retrouvées autour de la scène de crime avec les ADN des protagonistes du dossier. Elle ordonne également une étude de faisabilité en biométrie vocale en se servant des progrès de la science pour réanalyser la voix des corbeaux dans cette affaire et ainsi définir une "identité vocale".
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00:00 C'est une demande formulée par les parents du petit Grégory à la justice,
00:04 qui va donc maintenant ordonner de nouvelles expertises.
00:08 Des investigations inédites, d'abord sur les différents ADN.
00:13 Dans cette affaire, les progrès de la science peuvent être déterminants.
00:17 Vous savez, c'est en 84, l'ADN dans les enquêtes policières n'a pas encore été inventé.
00:22 Donc tout le monde laisse de l'ADN partout.
00:25 Il y a de l'ADN sur les vêtements de Grégory.
00:27 La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon s'intéresse aussi aux empreintes vocales.
00:32 Des expertises vont être effectuées pour voir s'il est faisable de comparer la voix des corbeaux
00:38 à celle de protagonistes du dossier.
00:40 Aujourd'hui, on a fait des progrès.
00:42 On sait aller chercher dans une voix quelque chose d'un peu particulier
00:47 grâce à la technique, grâce à du matériel nouveau.
00:50 40 ans après la mort du petit Grégory, le mystère reste entier.
00:55 L'avocat de Bernard Laroche, longtemps soupçonné du meurtre,
00:58 puis assassiné par le père de l'enfant, appelle aujourd'hui à la prudence.
01:02 Depuis le 16 octobre 84, à intervalles réguliers,
01:05 on nous a annoncé des rebondissements ou la semaine décisive.
01:09 Et à chaque fois, malheureusement, il n'y a rien eu, si ce n'est que des victimes.
01:13 Les parents du petit Grégory cherchent encore et toujours à connaître la vérité
01:18 et savoir pourquoi leur enfant a été tué.