• il y a 9 mois
L’intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) a élu à sa tête Florie Sullerot en juillet dernier. Cette future généraliste poursuit pendant un an les combats de ses prédécesseur autour de 3 missions : défendre, informer et représenter.

Négociations conventionnelles, 4ème année d’internat, attractivité de la spécialité, avec elle on parle des sujets brûlants et d'acutalité chez les méd gé.

Rencontre avec une interne engagée.

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Transcription
00:00 Un médecin qui va bien est un médecin qui soigne bien et les internes n'y font pas exception.
00:04 L'ISNAR-IMG, c'est l'Inter-Syndicale National Autonome Représentatif des internes de médecine générale.
00:17 Pourquoi l'ISNAR-IMG ?
00:19 Tout simplement parce que j'ai toujours eu à cœur de défendre mes pairs.
00:22 Déjà quand j'étais externe, j'ai été présidente de la Corpo des étudiants en médecine de Dijon,
00:27 puis ensuite administratrice de l'ANEMF.
00:29 Et donc, pourquoi pas représenter les internes de médecine générale en tant qu'interne de médecine générale.
00:34 On a trois casquettes.
00:39 Défendre, bien entendu, les sujets d'actualité.
00:42 On l'a vu avec les grèves, par exemple.
00:44 On a également le rôle de représentation, que ce soit au travers de nos différentes enquêtes.
00:49 L'enquête santé mentale, où on va pouvoir représenter les internes et leur santé mentale.
00:53 Les enquêtes temps de travail.
00:54 Et puis informer, effectivement, via de nombreux webinaires qu'on organise chaque année.
01:00 L'objectif principal, ça va être la sortie des textes de la quatrième année, que nous n'avons toujours pas.
01:06 Et également rappeler la réglementation qui encadre le temps de travail et l'améliorer encore davantage.
01:12 Par exemple, en essayant de supprimer les gardes de 24 heures consécutives, qui sont source d'erreurs médicales.
01:18 Je pense que l'internat, aujourd'hui, c'est compliqué.
01:27 On est des médecins, mais des médecins en formation.
01:30 C'est un double statut qui entraîne beaucoup de difficultés pour nous.
01:33 On demande énormément de choses aux internes.
01:36 On a énormément de responsabilités, pourtant sous la séniorisation.
01:40 Je pense qu'il faut davantage, d'une part, respecter le temps de travail des internes.
01:45 Et surtout, prendre soin des internes et de leur santé mentale.
01:49 Un médecin qui va bien est un médecin qui soigne bien.
01:52 Et les internes n'y font pas exception.
01:55 On a toujours été contre cette 4e année de médecine générale, puisqu'elle n'a pas prouvé d'intérêt pédagogique jusqu'alors.
02:00 Cependant, elle s'est imposée à nous à coup de 49-3.
02:03 Et donc, aujourd'hui, nous devons travailler pour qu'elle soit la plus formatrice possible,
02:08 en protégeant les futurs docteurs juniors de médecine générale et en la rendant pédagogique et sécurisante.
02:14 Pour les négociations conventionnelles, nous sommes observateurs.
02:22 Mais nous sommes entendus pendant ces négociations.
02:25 L'ISNAR-IMG défend tout d'abord une reconnaissance des remplaçants.
02:29 Et nous portons le conventionnement des remplaçants.
02:31 Mais également, nous restons attachés au forfait, ainsi qu'à l'acte.
02:35 Pour nous, les deux modèles doivent fonctionner de pair.
02:37 Pour ce qui est de l'annonce de l'obligation des gardes de PDSA pour l'ensemble des médecins libéraux,
02:46 nous sommes foncièrement contre.
02:48 Et nous resterons contre, obligés.
02:50 C'est un mot qui n'a jamais été une solution.
02:53 Et nous continuons de le penser.
02:55 Cela risque plutôt de faire perdre l'attractivité de la médecine libérale.
02:59 L'attractivité de la médecine générale a, je pense, subi, d'une part, l'annonce d'une quatrième année de médecine générale,
03:09 pour lesquelles nous n'avons pas de texte, une réforme qui n'est pas finalisée et qui fait donc peur,
03:13 ainsi que toutes les menaces de coercition qui sont un frein à la pratique de la médecine générale,
03:18 puisque les internes et les futurs médecins seront forcément impactés par ce genre de proposition de loi.
03:23 Il y a fondamentalement une différence avec les générations passées,
03:31 que ce soit déjà au niveau de la pratique de la médecine.
03:34 Aujourd'hui, on a une pratique de la médecine qui va être centrée sur le patient,
03:37 en s'éloignant du modèle paternaliste ancien,
03:40 avec une médecine également centrée sur la prévention, la santé publique,
03:44 et également l'écologie, la santé environnementale,
03:47 qui devient un sujet très important pour les internes et donc les futurs médecins.
03:51 Parce que c'est la plus belle des spécialités ?
03:56 La médecine générale, c'est l'une des spécialités qui a un exercice le plus diversifié possible,
04:01 avec un exercice qui peut être à la fois ambulatoire, que ce soit libéral ou salarié,
04:05 et un exercice qui peut également être hospitalier.
04:08 Aujourd'hui, les médecins généralistes travaillent dans différents types d'exercices,
04:11 ce qui fait la beauté de la spécialité.
04:14 Je suis là pour défendre les internes, on prend le risque que ça donne cause du tort.
04:18 Je dirais, laissez-nous la liberté de soigner.
04:24 Je dirais, laissez-nous la liberté de soigner.
04:26 [Musique]

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