• il y a 8 mois
La sénatrice Les Républicains, Jacqueline Eustache-Brinio, était l'invitée du Live Switek pour évoquer la transidentité des mineurs. Un groupe de travail sur la transidentification des mineurs a été instaurée au Sénat pour questionner l'encadrement des mineurs dans leur changement de genre. 

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Transcription
00:00 Si nous avons été amenés à constituer à l'admettre de Bruno Rotailleau ce groupe de travail,
00:05 c'est que ce sont des choses qui se sont inscrites dans notre société aujourd'hui.
00:09 Je suis sûre que vous ne m'auriez pas invité il y a dix ans pour ce sujet.
00:13 Vous ne m'auriez pas invité il y a dix ans.
00:15 Vous m'invitez aujourd'hui parce que ce travail correspond à dix années d'influence.
00:21 Alors, on le sait, Woke des États-Unis, puisqu'on est même dans du vocabulaire aujourd'hui étonnant,
00:26 y compris dans les livres scolaires.
00:28 Aujourd'hui, on a ce phénomène-là qui, depuis dix ans, explose.
00:33 Vous regarderez, si vous avez le temps, le rapport.
00:35 Les chiffres ont explosé dans tous les pays du monde, y compris en France,
00:38 même si en France, on ne nous en donne pas.
00:40 J'ai lu, effectivement. Les séjours hospitaliers, par exemple, pour la chirurgie,
00:44 ont été multipliés par trois en dix ans.
00:45 Oui. Ce n'est pas neutre. Ce n'est pas neutre.
00:47 Nous, on s'est posé la question et donc, nous avons voulu comprendre
00:51 où en étaient tous les pays qui étaient très en avant sur ce sujet
00:56 où en était la France, pourquoi tout le monde reculait.
00:59 Une information, l'Angleterre a interdit la semaine dernière les bocaux de liberté.
01:04 Donc voilà. L'idée, c'est ça, c'est de se dire, posons-nous la question
01:07 pourquoi ces enfants, aujourd'hui, demandent à changer de sexe
01:10 et que nous les accompagnons, aujourd'hui, un peu vite.
01:14 Mais encore une fois, je reviens à ce mot que vous avez employé, le mot de mode.
01:17 Alors, il y a...
01:18 Dire qu'il y avait un effet de mode, plutôt que de dire, par exemple,
01:20 que puisqu'on parle plus librement de ces sujets-là,
01:23 peut-être que ça permet aussi à un certain nombre d'aller vers ce sujet-là
01:28 et d'aller vers la transidentité.
01:29 Je ne pense pas qu'on en parle plus librement, je pense qu'on en parle différemment.
01:34 Différemment.
01:35 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, et vous le constatez vous-même
01:37 quand vous abordez d'autres sujets associé-tôt,
01:39 vous avez les réseaux sociaux qui sont une plaie pour un certain nombre de gamins
01:45 qui sont en souffrance, qui s'enferment dans leur chambre
01:47 et qui subissent l'influence des réseaux sociaux.
01:50 Vous avez quand même, en septembre 2021, la circulaire blancaire
01:56 qui inscrit dans l'école cette problématique avec des enfants,
01:59 à l'école et au collège, quand même.
02:01 La circulaire blancaire, elle a donné des orientations sur ce questionnement.
02:05 L'école, pour moi, elle doit rester en dehors d'eux.
02:07 Donc on a tout ça.
02:08 Et quand on s'aperçoit, quand on cherche, quand on creuse,
02:11 on a auditionné 67 personnes, 6 mois de travail,
02:15 avec des médecins, des pédopsyches, des chercheurs, des philosophes aussi,
02:19 parce que c'est intéressant de se progrémer au niveau sociétal cette question.
02:23 On s'aperçoit aujourd'hui qu'il y a des influences transactivistes partout,
02:28 y compris dans les ministères.
02:29 Les deux personnes qu'on a vues là il y a deux minutes, je les ai auditionnées,
02:33 moi je ne parle pas des trans adultes.
02:35 Justement, pour que ce soit clair, là ça concerne bien les enfants,
02:40 les moins de 18 ans, il n'y a pas question pour vous d'interdire la psychologie pour les grands.
02:44 Attendez, moi je n'ai pas ni d'analyse personnelle sur qui fait quoi de son corps quand on est adulte.
02:50 Aujourd'hui, on a cette problématique dans l'école.
02:53 On voit bien, il y a des enfants qui finissent par se poser...
02:56 Déjà, quand dans les livres, dans les livres de secondes,
03:00 on n'appelle plus un homme, un homme, une femme, une femme,
03:03 mais sexe assigné à la naissance, typiquement le langage woke des États-Unis.
03:08 Je suis désolée, on ne nous assigne pas un sexe à naissance.
03:11 On est homme ou on est femme, après quand on est adulte, on fait ce qu'on veut de son corps.
03:15 Et si on ne se sent pas bien, on s'inquiète pas.
03:16 Aujourd'hui, je voulais juste finir par ça.
03:18 On s'aperçoit que dans les questionnements des adolescents,
03:21 d'abord il y a beaucoup plus de filles que de garçons, beaucoup plus de filles que de garçons.
03:24 Donc posons-nous la question, pourquoi les filles sont si mal,
03:28 pourquoi elles se posent des questions, accompagnez-les.
03:30 On a un autre sujet, c'est l'absence de services pédopsychiatriques aussi.
03:35 Parce que le mal-être de l'adolescent, on l'a tous connu,
03:38 aujourd'hui il est peut-être plus fort que peut-être les générations précédentes.
03:42 Et puis on a les parents aussi, qu'on n'aide pas.
03:44 Parce que les parents, on les culpabilise en disant,
03:46 vous n'accompagnez pas votre enfant là où il veut aller.
03:48 Mais le parent aussi, il doit comprendre.
03:50 Et il y a l'influence sociétale, l'influence de la presse,
03:53 en disant, si je me trompe pour mon enfant, je vais l'emmener dans le mur.
03:56 Ce n'est pas comme ça.
03:57 Et donc je rappelle ce que vous voulez interdire,
03:58 à la fois les traitements hormonaux et la chirurgie pour les plus jeunes.
04:02 Et les bloqueurs de tuberculose.
04:04 Comme l'ont fait la plupart des pays du Nord d'ailleurs,
04:06 qui étaient très en avance sur nous.

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