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Transcription
00:00 Vladimir Poutine, qui, entre deux guerres en Europe depuis 15 ans,
00:05 cherche des pauses diplomatiques.
00:07 Il y a eu la Tchétchénie, il y a eu la Géorgie,
00:09 il y a eu d'abord la Crimée, le Donbass et l'ensemble de l'Ukraine aujourd'hui.
00:15 On ne peut pas le laisser faire, mais il faut qu'on soutienne les Ukrainiens.
00:20 Parce que là, nous sommes dans un entre-deux.
00:21 Jérôme Gage, vous avez dit par exemple sur l'abstention du RN,
00:24 c'est une indifférence.
00:26 Certains estiment, dans la majorité, qu'aujourd'hui, ne pas aller plus loin,
00:32 c'est même être pro-Poutine.
00:33 Vous avez raison.
00:34 Cette indifférence, elle est coupable parce qu'elle masque une complaisance
00:39 avec le régime de Vladimir Poutine.
00:41 C'est le cas pour une partie de vos amis à gauche aussi.
00:43 Je n'imagine pas tout à l'heure, on va voir leur position,
00:46 que la France insoumise ou encore les communistes,
00:48 Fabien Roussel ce dimanche, nous disaient en l'État,
00:50 "Je ne voterai pas cet accord comme ça, il est pro-Poutine."
00:54 Je ne suis pas d'accord avec eux,
00:56 parce que dans des moments aussi paroxystiques, aussi essentiels,
01:01 vous avez dit que c'est un vote certes symbolique,
01:03 mais c'est aussi une affirmation de principe.
01:06 Et dans ces moments-là, on ne peut pas être dans l'ambiguïté.
01:10 Moi, je ne suis pas favorable à fournir des garanties de sécurité à Vladimir Poutine.
01:14 C'est lui l'agresseur et l'Ukraine est l'agressée.
01:17 Et toute formulation, toute expression qui entretiendrait une ambiguïté,
01:23 même qui dirait qu'il faut se mettre autour de la table et négocier la paix.
01:26 Mais négocier la paix, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:28 Ça veut dire organiser un partage du territoire ukrainien.
01:31 Donc être pacifiste aujourd'hui, c'est être poutiniste.
01:33 Dans ce moment-là, on a l'aspiration de la paix.
01:37 Mais la paix, dans ce cas particulier, elle est immédiate,
01:40 dès l'instant où Vladimir Poutine respecte l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
01:44 Nous ne pouvons pas accepter une remise en question des frontières en Europe,
01:49 parce que sinon c'est un précédent, dont je le redis,
01:52 qui nous menace directement.
01:53 Nous, nous avons l'impression d'être à distance.
01:56 Mais nos partenaires, nos amis suédois, nos amis...
01:58 Vous vous dites que la guerre est sur notre sol ?
01:59 La guerre est sur le sol européen.
02:00 Parce que géographiquement, elle est au confins de l'Europe.
02:02 Oui, mais...
02:03 On connaît sa géographie comme vous la connaissez.
02:05 Oui, mais nous sommes sur le territoire européen.
02:07 Et surtout, nous sommes sur un test qui est fait par Vladimir Poutine
02:12 pour mesurer le degré de résistance des Européens.
02:15 Et c'est d'autant plus important dans un moment,
02:18 dans quelques mois, il y a les élections présidentielles aux États-Unis.
02:21 Et ce qui se joue là, c'est la capacité des Européens
02:24 à construire ce que nous appelons de nos vœux depuis des années,
02:27 à savoir la construction d'un pôle européen de défense...
02:29 Serpent de mer, vous le savez vous-même, Jérôme Gaître.
02:32 Est-ce que vous croyez vraiment à une Europe de la défense ?
02:34 Mais nous n'aurons pas le choix, parce que...

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