• il y a 8 mois
Après un long cheminement, le président de la République a livré dimanche, dans La Croix et Libération, ses arbitrages pour un "modèle français de la fin de vie": une "aide à mourir" qui permettra à certains patients, selon des "conditions strictes", de recevoir une "substance létale".
Le projet de loi a été salué lundi par les partisans d'une "aide active à mourir" mais a indigné certains soignants, l'Eglise, la droite et l'extrême droite

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Transcription
00:00 Emmanuel Macron a dévoilé les contours de son projet de loi sur la fin de vie hier.
00:04 Le président veut mettre en place une possibilité de mettre fin à ses jours pour les personnes en fin de vie sous certaines conditions strictes.
00:10 La personne doit être atteinte d'une pathologie incurable avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme.
00:16 Le patient doit également être majeur et capable d'un discernement plein et entier.
00:20 Cela exclut par exemple les malades psychiatriques ou les cas d'Alzheimer.
00:23 Si toutes les conditions sont réunies, le patient pourra faire une demande avant de recevoir l'avis d'un collégial de médecins sous 15 jours.
00:30 On lui prescrira alors un produit létal qu'il pourra absorber seul.
00:33 Si le patient est en incapacité de le faire, il pourra être assisté par le corps médical ou une personne désignée.
00:39 Certaines personnes ont émis des réserves, notamment des représentants religieux.
00:42 Emmanuel Macron affirme vouloir prendre le temps avant de proposer cette loi.
00:46 Il compte organiser une convention citoyenne et plusieurs dîners d'échange avec des sommités de l'éthique, du monde médical et du culte.
00:52 Le président veut par exemple éviter les termes d'euthanasie et de suicide assisté.
00:56 Le projet de loi sera présenté courant avril en Conseil des ministres.

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