Après 8 ans d'attente, le maître poissonniers, Romain Paro, a enfin réussi à obtenir un Saumon des Dieux, le Graal de tous les poissonniers. Un moment exceptionnel pour cet artisan passionné qui réalise "un rêve de gosse".
Sur le visage de Romain Paro, le maître poissonnier le plus titré de France, un large sourire laisse deviner que le moment est important. Devant lui, une large caisse en polystyrène blanc cache un trésor, attendu depuis plus de 8 ans par Romain : un Lampris Royal, aussi appelé Opah ou plus simplement, le Saumon des Dieux. Si ce poisson de la famille des Lamprididés porte ce nom, ce n’est pas un hasard. C’est un met rare que l’on ne voit presque jamais sur les étals des poissonniers et dont les rares exemplaires sur le marché chaque année sont disputés et vendus au plus offrant.
« Il y a quelques années, j’avais failli en avoir un mais un chef triplement étoilé me l’avait raflé à la dernière minute », raconte Romain, bien heureux d’avoir, cette fois, réalisé son rêve. Une fois la caisson ouverte et les morceaux de glace pilés retirés, la chaire aux multiples couleurs de l’Opah brille sous les néons de la Poissonnerie. Un moment de silence flotte dans la pièce, toute l’émotion de ce moment se ressent dans les yeux de Romain qui réalise l’un de ses rêves, « Là, c’est le Pokémon légendaire, le dernier qui me manquait ».
Il faudra toute la force de Romain, blessé à la main et opéré la veille suite à une épine dorsale de Daurade brisée dans sa main, et l’aide d’un habitué de la poissonnerie pour hisser le monstre de 50 kilos sur son étal de travail. Là, Romain, qui a une connaissance encyclopédique des poissons, voit déjà son travail se profiler. Il a étudié toute l’anatomie du Lampris Royal, pour tirer parti de chaque gramme de ce poisson qui lui aura couté plus de 3000 euros.
Malgré le prix, ce passionné a bien l’intention d’en faire profiter sa clientèle, « c’est quelque chose qui devrait se vendre 100 à 150 euros le kilo, et encore, je vendrais largement à perte, mais sur un produit comme ça, le but de, c'est de pouvoir le partager ». Pendant quelques jours, les clients les plus aisés ou les plus épicuriens pourront donc profiter de ce met d’exception, que peu dans une vie ont la prétention d’avoir eu dans leurs assiettes.
Sur le visage de Romain Paro, le maître poissonnier le plus titré de France, un large sourire laisse deviner que le moment est important. Devant lui, une large caisse en polystyrène blanc cache un trésor, attendu depuis plus de 8 ans par Romain : un Lampris Royal, aussi appelé Opah ou plus simplement, le Saumon des Dieux. Si ce poisson de la famille des Lamprididés porte ce nom, ce n’est pas un hasard. C’est un met rare que l’on ne voit presque jamais sur les étals des poissonniers et dont les rares exemplaires sur le marché chaque année sont disputés et vendus au plus offrant.
« Il y a quelques années, j’avais failli en avoir un mais un chef triplement étoilé me l’avait raflé à la dernière minute », raconte Romain, bien heureux d’avoir, cette fois, réalisé son rêve. Une fois la caisson ouverte et les morceaux de glace pilés retirés, la chaire aux multiples couleurs de l’Opah brille sous les néons de la Poissonnerie. Un moment de silence flotte dans la pièce, toute l’émotion de ce moment se ressent dans les yeux de Romain qui réalise l’un de ses rêves, « Là, c’est le Pokémon légendaire, le dernier qui me manquait ».
Il faudra toute la force de Romain, blessé à la main et opéré la veille suite à une épine dorsale de Daurade brisée dans sa main, et l’aide d’un habitué de la poissonnerie pour hisser le monstre de 50 kilos sur son étal de travail. Là, Romain, qui a une connaissance encyclopédique des poissons, voit déjà son travail se profiler. Il a étudié toute l’anatomie du Lampris Royal, pour tirer parti de chaque gramme de ce poisson qui lui aura couté plus de 3000 euros.
Malgré le prix, ce passionné a bien l’intention d’en faire profiter sa clientèle, « c’est quelque chose qui devrait se vendre 100 à 150 euros le kilo, et encore, je vendrais largement à perte, mais sur un produit comme ça, le but de, c'est de pouvoir le partager ». Pendant quelques jours, les clients les plus aisés ou les plus épicuriens pourront donc profiter de ce met d’exception, que peu dans une vie ont la prétention d’avoir eu dans leurs assiettes.
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00:00C'est le poisson le plus rare, c'est le plus beau, c'est un peu le Pokémon légendaire de la poissonnerie.
00:09C'est un peu le côté rêve de gosse, c'est le beau côté du métier.
00:22C'est une pièce vraiment exceptionnelle et rare que j'ai réussi à avoir.
00:25C'est un opa, qu'on appelle aussi l'empris ou saumon des dieux.
00:32Il porte très bien son nom déjà parce qu'il est très beau.
00:40C'est un poisson qui a beaucoup de nuances de couleurs.
00:45Du violacé au rose, au marron, au gris, au noir.
00:51Il y a des petites palpitations dans mon petit corps.
00:55C'est un poisson qui a beaucoup de nuances de couleurs.
01:00Ça fait plus de huit ans que j'essaie d'en acheter un.
01:04Ça fait une dizaine qui me glissent entre les doigts, mais là c'est le premier.
01:08J'en suis très heureux.
01:10J'attendais ça depuis tellement longtemps.
01:12La frustration quand on voit passer que tu n'arrives pas à les acheter, que tu ne mets pas la main dessus.
01:17Il y a trop peu de pièces tous les ans.
01:19J'ai très hâte de préparer tout ça.
01:21On va préparer chaque pièce spécifiquement pour chaque préparation.
01:25On va en mettre à la vente tout le week-end.
01:28Je vais préparer les pièces pour le tartare, les pièces pour le sashimi.
01:32Principalement ici et ici.
01:34Après il y a des pièces aux saveurs très particulières.
01:37Il y en a une ici, il y en a une là.
01:39On va faire les joues.
01:41On va gratter toute la carcasse.
01:43Je vais peut-être en céder un peu à une ou deux tables.
01:46Mais je vais pouvoir le proposer au client.
01:49Après c'est le poisson le plus cher qui existe.
01:52Dessus c'est certain que ça sera vendu à perte.
01:58Je vais essayer de proposer ça.
02:01Il faut que je fasse le calcul de ratio de toutes les pièces.
02:03Il y a beaucoup de pertes.
02:05C'est un poisson qui coûte presque 3000 euros.
02:07Je vais essayer de piécer tout ça pour qu'on arrive à vendre ça dans les 100-150 euros le kilo.
02:12Ça ne couvrira pas le poisson mais ça fait tellement plaisir.
02:16C'est aussi ça l'artisanat, faire découvrir.
02:18Ce n'est pas un poisson qu'on a tous les jours.
02:21J'espère que tous les gros amateurs de poissons qu'on a trouveront du plaisir à venir goûter ça.