Du haut de son 1,25 mètre, Bastien Beneventi a été sacré champion du monde dans sa discipline en Angleterre. À Marseille, il évolue déjà avec les meilleurs, avec les JO de Los Angeles dans le viseur.
Il glisse sur le béton du bowl du Prado (8e) comme un surfeur sur l’eau, franchit tous les obstacles avec une aisance qui frise le génie, ou l’inconscience, et fait voltiger sa trottinette dans tous les sens. "Quand j’aurai 10 ans, je serai pro, c’est sûr", lance au destin le petit Bastien Beneventi, tout juste 6 ans, 1,25 mètre, avec l’assurance désinvolte de ceux qui n’ont peur de rien. En octobre, dans la clameur du skate park d’Adrenaline Alley, dans la petite ville de Corby en Angleterre, le jeune Marseillais a été sacré champion du monde de sa discipline, la trottinette freestyle, dans la catégorie moins de 6 ans.
"J’ai fait un parcours parfait, j’étais super concentré mais je sentais que j’allais être le plus fort. C’était trop bien d’être sur le podium", raconte avec ses mots à lui le petit prodige. Sous son casque, il secoue ses cheveux longs et zozote un peu à travers son protège-dents qu’il ne quitte pas, stigmate d’un douloureux accident. "Je gère bien la pression et je sais me mettre dans ma bulle, mais je sais aussi mettre l’ambiance dans les compet’, ça compte", sourit Bastien.
Avec son père, Fabien, ils se repassent en boucle la vidéo du "run" de la victoire, diffusée sur les réseaux sociaux (@bastscoot13 sur Instagram) et commentée des dizaines de fois par des fans. "Double whip, whip drop, barre courbe, 360, énumère le père dans le jargon de la glisse. Tout y était."
C’est lui, Fabien, ex-skater, qui a poussé son fils sur les roulettes dès ses 2 ans et demi. D’abord en draisienne, puis en trottinette. "J’ai tout de suite senti qu’il était à l’aise, qu’il avait du potentiel et de l’envie. C’est un petit qui a besoin de beaucoup se dépenser, il n’est pas du genre à rester à la maison derrière un jeu vidéo", souligne le quadragénaire. Il fera sa première compétition à l’âge de 4 ans. "Moi j’aime la hauteur et aller vite", commente le fils, sa trottinette calée entre ses petites chaussures Vans à motif léopard. À l’autre bout du bowl, ses copains, des "grands" ados avec qui il évolue depuis des années, l’appellent. Le père, aussi devenu coach, le laisse rouler vers eux. "Comme il est fort, les grands l’ont pris sous leur aile. C’est une vraie communauté", se réjouit Fabien.
Objectif Los Angeles 2028
Pour que la trottinette reste aussi un jeu, un plaisir pour l’enfant déjà sous la pression des compétitions, le paternel ménage au champion beaucoup de temps d’exploration sur les courbes de Borély. "On y va plus fort avant les compétitions, sinon, on s’entraîne surtout le week-end", explique le père de Bastien. Le garçon vient d’entrer en CP et pour l’instant, ses copains d’école ne connaissent pas son "autre" vie, seule la maîtresse et la directrice ont été mises dans la confidence. "J’en parle pas, c’est comme ça", chasse Bastien.
Il glisse sur le béton du bowl du Prado (8e) comme un surfeur sur l’eau, franchit tous les obstacles avec une aisance qui frise le génie, ou l’inconscience, et fait voltiger sa trottinette dans tous les sens. "Quand j’aurai 10 ans, je serai pro, c’est sûr", lance au destin le petit Bastien Beneventi, tout juste 6 ans, 1,25 mètre, avec l’assurance désinvolte de ceux qui n’ont peur de rien. En octobre, dans la clameur du skate park d’Adrenaline Alley, dans la petite ville de Corby en Angleterre, le jeune Marseillais a été sacré champion du monde de sa discipline, la trottinette freestyle, dans la catégorie moins de 6 ans.
"J’ai fait un parcours parfait, j’étais super concentré mais je sentais que j’allais être le plus fort. C’était trop bien d’être sur le podium", raconte avec ses mots à lui le petit prodige. Sous son casque, il secoue ses cheveux longs et zozote un peu à travers son protège-dents qu’il ne quitte pas, stigmate d’un douloureux accident. "Je gère bien la pression et je sais me mettre dans ma bulle, mais je sais aussi mettre l’ambiance dans les compet’, ça compte", sourit Bastien.
Avec son père, Fabien, ils se repassent en boucle la vidéo du "run" de la victoire, diffusée sur les réseaux sociaux (@bastscoot13 sur Instagram) et commentée des dizaines de fois par des fans. "Double whip, whip drop, barre courbe, 360, énumère le père dans le jargon de la glisse. Tout y était."
C’est lui, Fabien, ex-skater, qui a poussé son fils sur les roulettes dès ses 2 ans et demi. D’abord en draisienne, puis en trottinette. "J’ai tout de suite senti qu’il était à l’aise, qu’il avait du potentiel et de l’envie. C’est un petit qui a besoin de beaucoup se dépenser, il n’est pas du genre à rester à la maison derrière un jeu vidéo", souligne le quadragénaire. Il fera sa première compétition à l’âge de 4 ans. "Moi j’aime la hauteur et aller vite", commente le fils, sa trottinette calée entre ses petites chaussures Vans à motif léopard. À l’autre bout du bowl, ses copains, des "grands" ados avec qui il évolue depuis des années, l’appellent. Le père, aussi devenu coach, le laisse rouler vers eux. "Comme il est fort, les grands l’ont pris sous leur aile. C’est une vraie communauté", se réjouit Fabien.
Objectif Los Angeles 2028
Pour que la trottinette reste aussi un jeu, un plaisir pour l’enfant déjà sous la pression des compétitions, le paternel ménage au champion beaucoup de temps d’exploration sur les courbes de Borély. "On y va plus fort avant les compétitions, sinon, on s’entraîne surtout le week-end", explique le père de Bastien. Le garçon vient d’entrer en CP et pour l’instant, ses copains d’école ne connaissent pas son "autre" vie, seule la maîtresse et la directrice ont été mises dans la confidence. "J’en parle pas, c’est comme ça", chasse Bastien.
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