Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, Emmanuel Macron a dévoilé dimanche son "modèle français de la fin de vie", une "aide à mourir" qui doit permettre à certains patients, selon des "conditions strictes", de recevoir une "substance létale".
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00:00 Il sera présenté en avril en Conseil des ministres.
00:03 Un projet de loi pour une aide à mourir très encadré.
00:06 Cette loi ne créait à proprement parler ni un droit nouveau ni une liberté.
00:11 Mais elle trace un chemin qui n'existait pas jusqu'alors
00:13 et qui ouvre la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.
00:17 Le président de la République insiste, pas d'euthanasie ni de suicide assisté,
00:22 le terme d'aide à mourir n'a pas été choisi par hasard.
00:26 Le terme que nous avons retenu est celui d'aide à mourir
00:29 parce qu'il est simple et humain et qu'il définit bien ce dont il s'agit.
00:32 Le terme d'euthanasie désigne le fait de mettre fin au jour de quelqu'un,
00:36 avec ou même sans son consentement, ce qui n'est évidemment pas le cas ici.
00:40 Les conditions seront très strictes et tous les malades ne pourront pas y prétendre.
00:44 Comme la Convention citoyenne l'avait recommandé,
00:47 cet accompagnement sera réservé aux personnes majeures,
00:50 capables d'un discernement plein et entier.
00:53 Les patients atteints de maladies psychiatriques ou de maladies neurodégénératives
00:57 qui altèrent le discernement, comme Alzheimer, ne seront pas concernés.
01:01 Par ailleurs, le projet de loi entend renforcer les soins palliatifs, insuffisants en France.
01:07 Une unité verra le jour dans 21 départements qui en sont toujours dépourvus.
01:12 [Musique]
01:15 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]