Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) répond à vos questions
Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France est l'invité de BFM Politique
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00:00 Une question de Yannick, les agriculteurs se suscitent plus que la moyenne de la population,
00:03 quelles solutions proposez-vous ? Avez-vous un plan spécifique ?
00:06 Voilà ce que vous demande Yannick.
00:07 Alors ça me permet de dire deux choses.
00:08 D'abord, le ministère accompagne beaucoup.
00:09 Je voudrais saluer le travail qui est fait par la MSA,
00:11 le travail qui est fait par les champs d'agriculture,
00:13 le syndicalisme d'ailleurs, aux côtés du ministère de l'Agriculture,
00:16 pour identifier les situations.
00:18 Il y a quelque chose chez les agriculteurs d'un attachement très profond
00:20 à leur outil de travail, parce qu'il y a quelque chose de patrimonial au fond.
00:23 Et donc une pression qui s'exerce qui est très forte.
00:25 Donc on a besoin de les accompagner.
00:27 Il faut qu'une chaîne au fond de vigilance soit en place en permanence
00:30 pour dire celui-là, il ne parle plus, il s'est enfermé chez lui,
00:33 il y a quelque chose qui ne va pas.
00:34 Je fais court, mais c'est quand même très important pour moi de le dire.
00:37 Deuxième élément, je vais vous dire de quoi souffrent les agriculteurs,
00:39 c'est la question de la rémunération.
00:40 Et troisième élément, il souffre qu'à longueur, pas chez vous,
00:44 mais de plateaux, de tweets ou autres,
00:47 il y ait des gens qui viennent dézinguer, démolir et expliquer ce qui se passe.
00:51 Quand j'entends Mme Rousseau aller nous expliquer qu'on a drogué les vaches
00:55 au salon de l'élevage, j'ai croisé plein d'éleveurs pour les calmer.
00:58 J'ai croisé plein d'éleveurs qui étaient très choqués de ça
01:00 et qui considéraient que c'était une offense qui leur a été faite.
01:02 Et donc il faut faire attention quand on parle du monde de l'école
01:04 à décrire d'abord, un, une réalité et deux, à les respecter.
01:07 C'est bien la moindre des choses.