Le député Renaissance de Paris, Benjamin Haddad, sur la réception de l'émir du Qatar à l'Élysée : «Quand on fait de la diplomatie, on est obligé de trouver des intermédiaires»
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00:00 Je comprends ce que vous avez dit.
00:01 Je crois que quand on fait de la diplomatie,
00:03 on est obligé de trouver des intermédiaires.
00:05 On est obligé de trouver des interlocuteurs.
00:06 Là, on est dans une situation où on a des familles d'otages
00:09 qu'on reçoit souvent à l'Assemblée nationale.
00:11 Moi, je suis allé voir en Israël quelques jours après la barbarie
00:14 du 7 octobre, qui vivent un enfer, qui vivent dans la peur.
00:18 Ils ont très peu de preuves de vie, d'informations sur ce qui arrive à leurs proches.
00:23 Et donc, on essaie de trouver tous les interlocuteurs et intermédiaires
00:26 qu'on a pour pouvoir les faire aller vers un intermédiaire particulier.
00:29 Pour les raisons que j'ai dites.
00:30 C'est un intermédiaire qui a annoncé hier 10 milliards d'investissements en France.
00:33 C'est un intermédiaire qui, disons-le, pèse dans le CAC 40,
00:36 entre 15 et 20 % le Qatar.
00:38 On est bien content d'avoir le Qatar pour le Paris Saint-Germain,
00:41 pour les grands hôtels parfois, pour ces investissements massifs.
00:45 10 milliards, ce n'est pas rien.
00:46 Et on apprend effectivement que les chefs du Hamas sont au Qatar.
00:49 Et on combat effectivement,
00:52 on dénonce le Hamas, qui est une organisation terroriste.
00:54 [Musique]
00:57 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]